"Il est bon qu'une Nation soit assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle."

Albert Camus

Nos pères ont été oubliés dans le discours de la Nartelle le 8 mai 2009...

France de ton malheur tu es cause en partie,
Je t'en ai, par mes vers, mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es au danger,
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent.

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Aucune de nos industries : éoliennes et solaire ne sont opérationnelles ou valables au plan national ; même pas véritablement prometteuses d'un changement de vie dans les années à venir. Là aussi, des paroles comme un coup de pied dans l'eau… sans effet !
UMP / PS ? Nous n'avons que des désillusions…
Devons nous y souscrire encore une fois, pour cinq ans ? La France est faible de ses élus, de ce manque d'innovation dans le traitement des problèmes que nous subissons. Dire que Nicolas Sarkozy au début de son mandat nous souhaitait à l'image d'une Amérique ! La crise aurait été pire après le désastre des subprimes de " Uncle Sam ! ". Elle est là, la crise ! De son côté, Hollande n'a pas conscience du futur de notre pays, à observer sa manière de promettre, sans véritable programme, autre que celui mijoté par son parti. Pour lui : " Demain on rase gratuit ! "
L'autre inconvénient de cette droite UMP ou cette gauche PS ?
Ils nous lient à un euro qui sombre, car cet " écu ", c'est leur jouet. Ils y tiennent et veulent nous perdre avec lui, en se gardant de nous indiquer que la monnaie européenne est au bord de son effondrement dans la forme actuelle. Il suffit de consulter les cours des bourses mondiales. Conserver l'euro en l'état est une erreur que certains dénoncent, comme il a été impossible de passer sous silence les " cachotteries " d'une Grèce menteuse ou les abus d'autres " clients " dans sa gestion. La solution ? Des mesures restrictives sont à mettre en place parce que certains Etats n'ont pas la capacité financière et économique de faire partie du cercle premier des quelques sept ou huit Etats qui ont construit cet euro sans précaution, pour le simple plaisir d'y croire. Eliminer l'euro, pourquoi pas ? Je suis pour un euro à deux vitesses mais, je ne suis pas un spécialiste…
Le résultat de cette crise qui dure ? Les politiques sont des bonimenteurs qui nous vendent leurs salades. Rendons-nous compte, enfin, qu'elle n'est plus de première fraîcheur ! Des députés, des sénateurs sont à l'image de leurs idéaux, ce cheminement étroit, sectaire, où ils sont tenus en laisse par les " gourous " et des instances secrètes qui les guident comme un Maître dresse son chien ! Ils nous montrent chaque jour leur incompétence à envisager les vraies mesures aptes à notre redressement et se consolent en se référent à un gaullisme dépassé ou un mitterrandisme obsolète : La clef de leurs croyances dogmatiques. Ils bradent nos biens aux fortunes d'Orient, comme l'Algérie au FLN ! Le cas du PSG n'est que la partie émergée de l'envahissement du Sud. Après le football et la télévision, les banlieues bénéficient de la manne pétrolière du Qatar islamiste et de ses dollars… pour quelle France ?
Nous ne voulons plus de ces courbettes ni de ce passé ou nous retrouvons Boutin, Mélenchon, Eva Joly, Bayrou, Villepin et d'autres illuminés qui ne défendent que leur porte-monnaie en essayant, au passage, de briguer dans leurs camps respectifs un " portefeuille " à la hauteur de leurs incompétences. Ma prémonition m'indique cela !
Le cas Marine Le Pen ? Malgré le barrage des médias qui étouffent ses paroles et médisent sur ses propos, à bras raccourcis, sans pudeur ni courage, elle conserve la volonté de se battre avec du bagout et de la répartie. Il lui en faut face aux chacals qui l'agressent. Hélas, pour encore cette élection, elle a son talon d'Achille : Un père !
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Le poids des excès verbaux paternels sont comme une planche savonnée sous ses pieds. Elle mérite pourtant d'être écoutée. Par exemple, pour des oreilles sensibilisées aux expressions malheureuses du père, il faut qu'elle se détache définitivement de ce passé ! Son objectif immédiat : Déclarer, clairement, que tout français quelque soit son origine ou sa religion ne la laisse pas indifférente ; qu'elle souhaite les trouver avec elle dans le combat pour une Grande France. Elle se doit, dans ses discours, d'affirmer encore et encore qu'un Français d'origine étrangère a, sans restriction, les mêmes droits qu'un métropolitain de souche, pourvu que son cœur et ses actions correspondent à l'idée d'une France du respect de son prochain et du droit. Quant au problème de l'euro… Des nuances doivent être apportées à son programme…. On ne peut pas sortir de l'euro sans précautions ni un certain temps.
Enfin, un détail à mettre en exergue et que je considère personnellement comme important, très important dans les propos à venir de Marine le Pen. Nous avons eu en France assez de généraux de valeur : De Lattre, Juin, Leclerc… pour ne pas glorifier celui qui nous a mentis, en 1962.
**************
Un dernier point ayant trait à cette campagne présidentielle 2012, déjà largement entamée : Les parrainages ! Il est anormal qu'une personne qui représente au moins 20 % des probabilités de votes ainsi que d'autres prétendants, ne puissent pas être présents à la prochaine élection présidentielle. Les refus de signatures, imposées à leurs élus par l'UMP / PS, signifieraient la renaissance d'un sectarisme dictatorial digne de républiques bananières ou orientales et… la fin de la Démocratie !
De ce fait, le jeu républicain serait faussé et je présume que, comme moi, beaucoup de Français refuseront d'aller voter et d'élire un falsificateur d'urnes.

Robert Charles Puig / janvier 2012

http://www.latribune-online.com/culture/5637.html

Ceci a été démenti par la Marine Française, mais ce n' est pas définitif car celle-ci n' ayant point reçu d' ordre officiel de la part de l'Etat Français

http://www.algerie-plus.com/diaspora...-baba-merzoug/

Certaines rumeurs courent encore, la France et l'Algérie se seraient mises d' accord pour un retour le 5 juillet 2012 à l' occasion des 50 ans d' indépendance de l'Algérie. Les démentis de la Marine française seraient alors pour garder l' information secrète jusqu'au jour J

Retour marquant pour ce canon qui pourrait agir dans la signature du traîté d 'amitié entre les deux pays... traîté jamais signé jusqu'ici

Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes
Le 23 décembre 2011

Le Cercle algérianiste condamne les propos inacceptables du Premier ministre Turc Recep Erdogan

Le Cercle algérianiste apporte son soutien et tient à exprimer toute sa solidarité avec la communauté arménienne de France, à l’occasion du vote, à l’assemblée nationale, de la proposition de loi, de pénalisation de la négation du génocide arménien de 1915. Il condamne, en revanche, sans ambiguïté, les propos inacceptables travestissant la vérité historique du Premier ministre Turc Recep Erdogan, accusant la France d’avoir commis un génocide en Algérie et d’avoir massacré 15 % de la population algérienne à partir de 1945.

Il est intolérable que le Premier ministre Turc veuille masquer la propre responsabilité de son pays dans l’un des plus grands drames du siècle dernier, en inventant de toutes pièces un pseudo-génocide, dont la France se serait rendue coupable. Plutôt que de s’enferrer dans une attitude négationniste, le Premier ministre Turc serait bien inspiré de se pencher, non seulement sur l’histoire de son propre pays, mais aussi sur celle de l’Algérie : il y découvrirait que, s’il y a bien eu un génocide en Algérie, c’est bien celui des 100 000 Harkis qui ont combattu pour la France et ont été impitoyablement massacrés par le
FLN.

Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

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66 / France… Tes girouettes politicardes

Ainsi, à l'occasion d'une conférence marquant les dix ans de la Chaire Algérianiste de Nice, si bien évoquée par Monsieur Emile Serna, voilà t-il pas que tout à coup, le Maire de Nice, Monsieur Christian Estrosi se souvient que nous existons, que nous formons un groupe, une population d'administrés importante, dans cette grande ville du bord de la Méditerranée qui nous rappelle une autre vie et qu'il faudra compter, aux élections, avec notre bulletin de vote. Pour cela, tout à coup, il se veut " copain comme cochon " avec des concitoyens exilés ? Eh bien, non ! Nous ne mangeons pas de ce pain là et nous ne pouvons accepter cette offre qui sent la girouette politicarde, le miroir aux alouettes et l'appeau siffleur auquel nous ne donnerons pas notre voix aux prochaines présidentielles et législatives. Nous nous sommes fait avoir en 2007, par les discours de Nicolas Sarkozy et ses ambassadeurs en Algérie, lors de propos honteux et indignes de l'honneur de la France. La rupture attendue est restée lettre morte, après les douze ans d'attentisme de Jacques Chirac, et rien n'a été fourni comme preuve du respect de notre passé et de notre mémoire. Cette fois-ci, nous ne nous laisserons pas - je l'espère - berner pas des paroles en l'air ou sirupeuses qui n'ont de valeur que le besoin de voix, pour les élections… Nous ne nous laisserons pas " faire marron ! "
Un jour, ce monument nous le construirons, un grand ! Mais pas à Nice sous la tutelle de son Maire actuel qui n'a pas entendu nos paroles, n'a pas pris conscience de nos écrits, en prétextant une attitude gaulliste dépassée, avec sa statue. Nous, c'est le mensonge du général que nous retenons. C'est l'exode imposé qui nous a fait nous élever contre cette statue ! Nous ne sommes pas rentrés en France par plaisir ! J'accuse, et nombreux sont ceux qui accusent avec moi les politiciens du Parlement et du Sénat, pantouflant depuis un demi-siècle dans nos institutions et qui se complaisent dans une politique ancienne et gaulliste sans en dénoncer les travers, les mensonges sur les événements tragiques que nous avons vécus et le " copinage " entre le FLN et certains ministres de l'exécutif français et parisien, avec l'appui de traitres obscurs et de chapelles, liés au vieux RPF moribond. Chapelles ou obédiences qui se rappellent à nous dans les articles de journaux… " Toto la salade " dans les instances maçonniques niçoises, avec un véritable triolisme police, justice et politique ! Lille, avec un " Dodo la saumure " où se jouent d'hypocrites parties fines ! La saumure d'ailleurs, n'est-elle pas utilisée pour conserver les morues ? De toutes ces frasques et guignolades, de ces tribulations tragicomiques, nous n'en voulons plus ! Je me souviens d'un ami qui me disait récemment : " Mais l'Algérie française, cela a cinquante ans, c'est le passé… Ta vie, ta famille est là en France, à Nice, alors pourquoi tant de nostalgie dans tes propos ? ". Ce qu'il ne pouvait comprendre, cet ami, c'est que je suis parfaitement conscient que ma vie d'homme, d'époux, de père et grand père est ici, mais que justement pour tous ceux des miens nés en France, il faut qu'ils sachent exactement pour quelle raison je me trouve là ! De quelle manière nous avons été en 1962, à cause des mensonges d'Etat de De Gaulle et de ses pairs, mis à la porte d'une terre mille fois européenne par le labeur de nos anciens, par notre travail ! Que jamais nous n'avons été des colons … ils étaient vingt mille familles au plus, et nous étions pour la plupart du million de Pieds-Noirs des enfants des villes, de ces familles venues d'Espagne ou d'Italie, d'Europe pour créer un monde neuf.
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Nous avons été vaincus par la terrible malversation du pouvoir gaulliste qui fit de nous des outlaws… Alger honteusement fusillée ; Oran atrocement martyrisée ! Puis le bled, les campagnes laissées aux mains des terroristes, aux meurtres, aux disparitions, sans que le gouvernement français n'intervienne. Quelle honte que tout cela !
Devons nous continuer à nous taire ? Laisser des esprits hostiles et des associations sans fierté, sans honneur, nous insulter, nous présenter comme des esclavagistes ou des colons racistes ? Non ! Voilà où est ma nostalgie, mon combat ! Pour la Vérité sur notre passé. Pour combattre la fausse histoire que l'éducation nationale présente aux jeunes écoliers, en espérant effacer cent trente deux ans d'Algérie française. Cela je ne peux pas le permettre et c'est pourquoi, parfois j'écris, je crie ! Pour cette raison, j'espère qu'un jour proche, ce monument existera à l'identique de celui que nous avons laissé à Alger. Ce monument aux Morts de toutes nos batailles, que le pouvoir algérien a rendu immonde en le dénaturant, en sabotant le symbole de ce qu'il représentait : l'hommage aux morts pour la France !
Mais, cette initiative d'un monument ne peut être envisagée par ceux qui nous ont mis au banc de la République depuis des années, qui ont falsifié l'Histoire et qui veulent récupérer nos cendres pour continuer à mentir au peuple de France, au nom d'un gaullisme menteur.
Le pouvoir politique actuel versatile et timoré ne construit aucun avenir. A cet effet, permettez-moi une petite parenthèse sur l'événement du jour : le jugement de l'ancien Président Chirac… Autant je n'ai jamais apprécié son long règne et son attentisme laissant la France s'enfoncer dans le marasme économique ; autant je lui reproche d'avoir refusé à cette Europe bancale, parfois menteuse, son rôle de terre chrétienne ; autant je lui en veux de son adoubement catastrophique auprès d'un Bouteflika toujours hargneux et anti-français ; autant cependant, je considère que la justice n'avait plus à le condamner de cette manière. Le rang - encore - de la France dans le monde ne devait pas permettre une telle décision de juges à la solde de cartels gauchisants ou du pouvoir sarkozyste. Personnellement, je suis du côté de ceux qui pardonnent et non du côté de ceux qui enfoncent le dernier clou d'une peine dont notre pays pouvait se dispenser… Que la politique - qui gère malheureusement la justice - se regarde et prenne conscience de cet abus de pouvoir judiciaire, triste et navrant ! Il y a tellement à dire sur nos gouvernants !
Les affaires à droite - la molle - entre Karachi et Bettencourt, entre les déplacements couteux à l'étranger ou l'hexagone et tant d'autres tripatouillages, sont pires que les abus de pouvoir de Chirac, comme Maire de Paris.
Quant à la gauche - si multiple, si diverse, si lamentablement sectaire et empruntée dans son approche obsolète de la France - que penser de ses magouilles politicardes sans plonger dans un passé lointain ? Mitterrand et ses domiciles " doubles " ; les affaires de Lille et de Marseille qui durent depuis belle lurette ! Le rôle que le PS voulait offrir à un DSK, triomphant sans combat, " glorifié " par " Banal + " et d'autres chaînes de télévision ou les journaux " papier-cul ", alors que ses frasques étaient connues du quatrième pouvoir aux ordres des partis ! Cet étrange pouvoir des médias qui nous refuse un droit de paroles, qui nous a si souvent critiqués, en accompagnant des hommes politiques, imbibés de la philosophie gaullienne de la combine et de la machination !
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Un socialiste Président ? François Hollande creuse sa défaite à travers les guerres de clans qui l'entourent… Il semble que les bâtons dans ses jambes viennent plus de son camp que de ses adversaires politiques, et c'est une bonne chose ! Faut-il au pouvoir, un personnage de si peu d'envergure, prisonnier les diverses vagues idéologiques qui sèment le désordre dans son camp ? Partisan de la repentance la plus absurde, du vote des étrangers, tiraillé entre un programme démagogique et dépassé, une crise qu'il ne pourra résoudre sans des mesures drastiques et draconiennes, est-il capable de nous sortir de l'ornière financière et économique ? Pour quelle France ? L'euro se dégrade, notre triple " A " ne sera plus qu'un souvenir digne des trente glorieuses que Mitterrand, le premier, par sa politique intérieure et les trente cinq heures a affaibli ! Quelle confiance peut-on avoir dans un programme socialo-vert et communiste ? Aucune ! Hollande est l'otage des fractions différentes de son parti et si par malheur il était aux commandes du pays, que deviendra la France ? Elle sera bradée, comme l'Algérie l'a été au FLN, au communautarisme le plus farouchement anti-français, comme le démontre un Delanoë, qui laissera de son passage à la Mairie de Paris une image dont on perçoit peu à peu les aspects flous, méandreux et grotesques, avec sa propension à satisfaire les extrémistes de tous bords qui pullulent dans sa ville, la capitale, Paris !
Droite molle et dépassée par la crise, gauche paralysée par ces propres sujets et les prétentions extrêmes de ses différents courants, rien ne nous sera épargné par des élus de ces deux partis, en 2012. Il nous faut " autre chose ". Une autre vision de la France et de l'Europe. Une autre manière de redonner au pays son honneur et sa puissance. Nous ne devons pas nous laisser faire. Notre rôle est de réveiller les esprits, de persévérer dans nos actions pour que notre passé, en Algérie, soit reconnu et honoré ! C'est la base d'un renouveau espéré, car en nous humiliant depuis des décennies, c'est le pays qui est humilié !
J'ai, nous avons je crois, une idée de la France différente de ces vieux partis démagogiques et impuissants à rendre à la Métropole sa vraie place de Nation européenne. Ni cette droite ni cette gauche, ne sont à la hauteur du défi qui se présente. Les deux mentent ! Ils mentent avec la crise qu'ils nous présentent comme on dresse un épouvantail dans un champ, pour faire peur aux Français, parce qu'ils n'ont qu'une obsession : garder ou prendre le pouvoir ! Les solutions envisagées sont dépassées avant d'être mise en place. On nous ment sur l'euro et sur cette Europe qui a ouvert ses frontières à la misère du monde, mais qui n'a jamais su être, ni financière ni économique. Il faut changer tout cela.
Seule une politique nouvelle, sans les mensonges qui accompagnent la crise actuelle, permettra de nous sauver de cette récession que nous présente le pouvoir en place et que la gauche ne résoudra pas. Les objectifs, demain ? Revoir la communauté européenne et la réduire à quelques Etats ; mettre en commun une politique financière et économique enfin fiable et surtout honnête ; prendre en compte la nécessité de transformer l'euro sur de nouvelles bases ; éliminer les pays qui n'ont pas le niveau économique souhaité pour une nouvelle monnaie unitaire ; changer Maëstricht en un traité mieux approprié à sauver la civilisation européenne de l'envahissement de l'étranger. Voilà par quoi, je pense, la France et l'Europe seront sauvées et sortiront de la crise planétaire dont nous souffrons.

Robert Charles Puig / décembre 2011

65 / Antibes 2011 par Robert PUIG

" En mémoire de… " Ainsi a commencé l'admirable messe du dimanche 4 décembre devant une assemblée émue, nombreuse, pour prier et se rappeler…
Pourquoi commencer ces quelques lignes par ces mots, " En mémoire de… " ?
Parce que ce fut pour tous un instant de recueillement, de communion avec un passé qui nous est refusé depuis cinquante longues années, malgré notre combat pour la reconnaissance de la Vérité, notre Vérité ! Alors, durant cette grande messe, les souvenirs étaient présents : ceux que nous avons laissé là-bas, les morts, les disparus, la mémoire du passé, mais tous avaient comme moi l'envie de dire : le combat continue ! Ne nous laissons pas abattre par les fausses paroles, les appels du pied et les promesses qui vont surgir à l'approche de l'élection présidentielle. Restons clairvoyants dans cet ultime assaut que nous allons mener en 2012, pour qu'enfin notre honneur nous soit rendu à la face du monde. Que les menteurs, les sournois, les faux dévots qui ont prêché le pire de notre vie en Algérie soient enfin désignés et châtiés.
Antibes 2011 des 3, 4, et 5 décembre, a été l'occasion d'un grand rassemblement de la fraternité pied-noire où de nombreuses associations se sont retrouvées sous le parrainage du " Rassemblement National des Français d'Algérie et leurs Amis ". Trois journées de la mémoire, de l'histoire et de la culture, où des artistes peintres et des romanciers, des écrivains, par leurs écrits " racontaient " une vie que nous ne pouvons oublier : celle de l'Algérie française ; celle des malheurs qui se sont abattus sur un peuple n'arrivant pas encore à admettre le mensonge et l'ignominie qui l'a poussé à fuir une terre qu'il avait sorti du néant, pour en faire un monde du vingtième siècle.
Conférences ; projection du film : La valise ou le cercueil ; tables rondes et bien entendu ambiance amicale ou émouvante pour certains, accompagnait la paella ou le couscous, au gout de " là-bas ".
Des journées qui alliaient la réconciliation d'amitiés que des divergences secouent, avec de l'espoir d'une vraie unité de nos associations, pour le futur.
J'ai croisé des amis venus d'Avignon et du nord de la France, Strasbourg, à ces journées ! Tous avec la même volonté d'action, de désir que l'Algérie française sorte de l'ombre où un demi siècle barbare, néfaste, a voulu la renfermer.
Parler de tous, de tout, il faudrait des pages. Alors, simplement quelques lignes pour écrire combien la présence de Jean-Jacques Jordi et de son livre : Un silence d'Etat, étaient attendus. ENFIN un historien, de gauche dit-on, qui écrit à priori sans parti pris, l'histoire de notre destin, de cette horrible fin de l'Algérie française.
Bien entendu, pour certains d'entre nous, il manque des éléments, il manque des chiffres sur les massacres, les disparus dans son livre, et c'est certainement vrai… Personnellement, je retiens une chose, une seule. Ses pages racontent les morts et les disparus, et il est écouté… Il souligne le rôle des gendarmes rendant au FLN les prisonniers européens ; les patrouilles militaires, sous le couvert d'un cessez le feu unilatéral, qui laissent les terroristes kidnapper des civils, et il est entendu.

Sans doute, ne fait-il que répéter ce que nous disons depuis un demi-siècle ; ce que beaucoup ont dénoncé et écrit, comme par exemple Geneviève de Ternant ou le Docteur J.-C Perez, mais J-J Jordi apporte des preuves et des documents administratifs formels, les copies d'archives officielles que les gouvernements successifs de la France nous ont TOUJOURS refusés. C'est pour cela que nous devons le féliciter. Il mentionne les corps des prisonniers exsangues… cobayes humains d'un terrorisme inhumain… les femmes enfermées dans des " camps de repos FLN ". Il écrit aussi : souvent les dirigeants français connaissaient les lieux, les caches où des Européens, des musulmans fidèles à la France se trouvaient… et RIEN n'a été fait pour délivrer ces morts en sursis… au nom d'une " non ingérence " si parfaitement occultée en Libye et peut-être, en Syrie… pour des " printemps arabes " qui tournent au communautarisme sectaire et à la christianophobie. J-J Jordi a ouvert une nouvelle porte sur la Vérité et cela compte !
Enfin, je veux terminer ces modestes lignes en rappelant la magnifique conférence d'Anne Cazal sur l'Algérie. Une conférence faite avec le cœur, les tripes et l'émotion. C'est une grande dame qui sait parler, évoquer notre Algérie ! Je crois que nous étions tous " en émotion " et chavirés, à l'écoute de ses paroles et ses descriptions de la joie ou du malheur.
C'est debout, à la fin de son exposé, que nous avons applaudi Anne Cazal.
Robert Charles Puig / décembre 2011

P.S. Il nous faut maintenant préparer le voyage à Paris en mars 2012. Espérons être nombreux à ce rendez-vous de l'honneur et du souvenir.

Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc par le Général CA Bruno DARY, Gouverneur Militaire de Paris.

Mon ancien, mon commandant, et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel, mon cher Hélie ! Nous vivons à la fois une journée exceptionnelle et un moment paradoxal : qui d'entre nous en effet n'a pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée, un goût amer dans la gorge ? La guerre est toujours une tragédie et vos livres nous rappellent que l'histoire est souvent une tragédie ; ils m'ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait à ses hommes qui sont morts :
Quant à savoir, si tout s'est passé de la sorte, Si vous n'êtes pas restés pour rien là-bas,
Si vous n'êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas !
Et pourtant, aujourd'hui, il n'est pas besoin d'interroger tous les présents, pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre ici ce moment exceptionnel ; ils sont heureux pour notre pays, incarné par sa République et son Président qui vient de vous décorer ; ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd'hui qu'elle sait à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites ; ils sont heureux pour vous, pour l'honneur qui vous échoit, pour le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous avez soulevés, pour le courage que vous avez toujours montré ! Alors, permettez-moi d'être leur porte-parole et d'essayer d'exprimer tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement. Je parlerai au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé être là ; je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé, ceux qui sont partis, au hasard d'un clair matin, dans les camps de concentration, dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant d'Afrique du Nord. Comme je ne peux les citer tous, j'évoquerai simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment, le commandant Roger Faulques, héros de la RC4, le major Otto Wilhelm, qui eut l'honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan

Parmi ceux qui se réjouissent aujourd'hui avec vous, je veux citer en premier lieu, les légionnaires, vos légionnaires, ceux d'hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d'aujourd'hui qui étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie. Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les heures les plus fulgurantes de votre vie ! Eh bien, ils sont tous là, les petits, les sans-grade, les sans-nom, les oubliés de l'histoire ! Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts ! Ceux qui montent à l'assaut sans hésitation, ceux qui se battent la peur au ventre, mais le courage dans le cœur, et ceux qui sont tombés sans un cri ! Ils ont bâti la gloire de la Légion et de notre armée avec leur peine, leur sueur et leur sang. Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l'histoire, ceux qui, une nuit d'avril 1961, vous ont suivi d'un bloc parce que vous étiez leur chef ! Quand j'exerçai le commandement de la Légion étrangère, nous avons évoqué plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine à l'égard de la Légion d'avoir entraîné des soldats étrangers dans une affaire française ; car la Légion, elle aussi, a payé le prix fort ! Avec les légionnaires, figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d'armes, ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre, et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation. Ils ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses, vos désillusions et vos espérances.

Sont heureux aujourd'hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération du feu, ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de Varsovie, puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide gagnée, sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations extérieures, imprégnés de vos écrits, de votre expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de vos messages d'espoir ; ils sont repartis dans des circonstances bien différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!
Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour dans leur vie, ont dit ''non'', fatigués des scènes d'horreur, des années d'occupation et des humiliations répétées. Contre toute logique, contre l'air du temps, contre l'attrait du confort et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin, d'autres ont suivi et habitent encore ici, dans l'aile opposée des Invalides, celle d'Occident ; ce sont les Compagnons de la Libération, vos frères d'armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France envahie.
Se réjouit aujourd'hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cœur ou leur âme ; il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile qui unit ceux qui ont souffert. La marque de la douleur vous confère cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser les échecs, même importants, de rester conscients que tout bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples de la vie, le regard d'un enfant ou d'un petit-enfant, le sourire d'une femme, la fraternité d'armes des camarades, l'union des âmes des compagnons.
Vous rejoignent aujourd'hui dans l'honneur qui vous est rendu, ceux qui, comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté, et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit l'être dans le plus profond de son intimité ; comment ne pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier anonyme et qui vous a sauvé la vie ? Entre eux aussi, il existe un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995, lorsque je vous ai accueilli au 2eREP à Calvi, je vous ai présenté le piquet d'honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé, avec beaucoup de respect et de pudeur, à l'un d'eux : " Mais, si ce n'est pas indiscret, vous n'auriez pas connu la prison? " Et, malgré son anonymat, il vous répondit que c'était bien le cas…
Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n'y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu l'horreur ; ceux qui ont douté qu'il pût exister un Dieu d'amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu'il pût exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner un village tonkinois, qui avait cru à votre parole, ou qu'il pût exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime de parjures. Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé que rien n'est inutile et que tout est donné, que si le passé est tragique, l'avenir est plein d'espoir, que si l'oubli peut envahir notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cœur ; c'est ce que vous avez appelé : ''l'Aventure et l'Espérance''
M'en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en ce jour, je parle aussi des femmes ? Celles que l'on évoque souvent dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika ; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière dans votre vie de combattant et d'homme de lettres ; celles dont la beauté et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent. Je me permettrais d'évoquer la première d'entre elles, Manette, qui comme elle s'y était engagée devant Dieu et les hommes, vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre filles furent à la peine ; il est bien normal qu'aujourd'hui elles soient à la joie !
Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes d'honneur ! Car l'étoile qui vous a guidé dans toute votre vie, restera celle de l'honneur, puisque vous lui avez tout sacrifié, votre carrière, votre famille, votre renommée, votre avenir et vos lendemains ! Et aujourd'hui, cet honneur vous est officiellement reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela, elle a reconnu votre sens de l'honneur. Avant de conclure, vous me permettrez de citer ce général, qui, au cours d'un des procès qui suivit la tragédie algérienne, déclara : '' Choisissant la discipline, j'ai également choisi de partager avec la Nation française la honte d'un abandon ! Et pour ceux, qui, n'ayant pu supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l'Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !''. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, à travers l'honneur qui vous est fait, il semble que l'Histoire soit sur le point de rendre son verdict !
Mon ancien, vous arrivez aujourd'hui au sommet de votre carrière, militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent, vous êtes aussi au soir de votre vie, à l'heure où l'on voit les ombres s'allonger. Tous ceux qui sont là sont heureux d'être auprès de vous sur ce sommet ; et ce sommet n'est pas qu'une allégorie ! Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi de l'imaginer en Corse : toutes vos sentinelles du soir sont là, autour de vous, admirant le soleil couchant ; comme partout en Corse, le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s'est répandue dans la vallée, le soir monte, et l'on voit s'éclairer peu à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux tintent dans le lointain, et l'on admire le soleil qui disparaît lentement derrière l'horizon dans le calme et la paix du soir. Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine, désormais entrée dans l'histoire : ''Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien !''

Hélie de Saint Marc élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur.

Le rebelle est devenu un modèle.
Dans le froid de la cour d’honneur des Invalides, la foule n’a d’yeux que pour le vieil homme tassé sur son fauteuil roulant : le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, 89 ans. Il a remis son béret vert de légionnaire parachutiste. Malgré la fatigue et l’infirmité, le soldat se redresse, au moment où le chef de l’État lui passe le grand cordon de grand-croix de la Légion d’honneur, la dignité suprême dans l’ordre national. Cette cérémonie du 28 novembre honore un soldat moraliste au destin hors normes. À travers le chef de l’État, la nation reconnaît les combats de toute une vie et poursuit le processus d’apaisement qui doit refermer les blessures de la guerre d’Algérie. Ce cycle ne sera vraiment achevé que lorsque tous ceux qui s’engagèrent pour la France – au premier rang desquels les harkis – seront à leur tour pleinement honorés.
Hélie de Saint Marc est le symbole de ces combats et de ces déchirements. La Résistance, la déportation, les combats en Indochine et en Algérie. Révolté par l’abandon des populations algériennes, il livra son dernier combat en avril 1961.
Putschiste, “pour la parole donnée”, il risqua tout. Condamné à dix ans de prison, il fut gracié en décembre 1966. Il le raconte dans les Champs de braises (1995) et les Sentinelles du soir (1999), « le meilleur de mes livres ».
Saint Marc est un homme debout. Cette règle de vie en fit un proscrit. Cinquante ans après sa rébellion contre le parjure, elle en fait un modèle. Pour la foule réunie aux Invalides, il ne s’agit pas d’un “pardon” mais d’une “reconnaissance”, même si l’Élysée a précisé que la cérémonie n’est qu’« un acte militaire », le président agissant en tant que chef des armées. Pour certains, au contraire, c’est bien un geste politique du candidat Nicolas Sarkozy vers l’électorat de droite et vers les armées.
Cet hommage officiel est surtout une étape de plus dans le processus d’apaisement conduit par tous les présidents de la Ve République (à l’exception de Georges Pompidou), dans cette longue suite – encore inachevée – d’amnisties, de reconnaissance et de rétablissement des droits : ce fut Charles de Gaulle, dès les décrets de 1963 et l’amnistie collective de 1968 ; Valéry Giscard d’Estaing rétablit Saint Marc dans ses droits civils et militaires ; François Mitterrand poursuivit les réparations ; Jacques Chirac éleva Saint Marc à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur.
Le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, lui aussi légionnaire parachutiste, souligne cette continuité dans un hommage vibrant à Saint Marc, « mon ancien ». Dans le brouhaha de ce grand salon des Invalides, le commandant reçoit ensuite patiemment les félicitations de chacun. Il faut se pencher, front contre front, pour lui parler et l’entendre. Je m’approche. Ses yeux disent tout. Le regard d’azur reste intense derrière ces rides profondes qui dessinent « le temps perdu, les vies sacrifiées, la confiance trahie ».

On y lit la modestie de l’homme « dépositaire de quelques grammes d’humanité », la douceur du sage « plus démuni qu’un enfant » à l’approche du mystère, la passion de celui qui plongea dans l’Histoire avec une intensité sans équivalent, toujours soucieux de comprendre et de transmettre. Hélie de Saint Marc sait tout l’attachement que lui portent Valeurs actuelles et ses lecteurs. Il tient à nous remercier : « Tout se tient, continuez, me glisse-t-il dans un souffle. Continuez… » Frédéric Pons

Source: Valeurs Actuelles
JesusFranco

Déclaration d' Hélie Denoix de Saint Marc devant le haut tribunal militaire, le 5 juin 1961.

" Ce que j' ai à dire sera simple et sera court. Depuis mon âge d' homme, Monsieur le président, j' ai vécu pas mal d' épreuves: la Résistance, la Gestapo, Buchenwald, trois séjours en Indochine, la guerre d' Algérie, Suez, et puis encore la guerre d' Algérie…
" En Algérie, après bien des équivoques, après bien des tâtonnements, nous avions reçu une mission claire: vaincre l' adversaire, maintenir l' intégrité du patrimoine national, y promouvoir la justice raciale, l' égalité politique.
" On nous a fait faire tous les métiers, oui, tous les métiers, parce que personne ne pouvait ou ne voulait les faire. Nous avons mis dans l' accomplissement de notre mission, souvent ingrate, parfois amère, toute notre foi, toute notre jeunesse, tout notre enthousiasme. Nous y avons laissé le meilleur de nous-mêmes. Nous y avons gagné l' indifférence, l' incompréhension de beaucoup, les injures de certains. Des milliers de nos camarades sont morts en accomplissant cette mission. Des dizaines de milliers de musulmans se sont joints à nous comme camarades de combat, partageant nos peines, nos souffrances, nos espoirs, nos craintes. Nombreux sont ceux qui sont tombés à nos côtés. Le lien sacré du sang versé nous lie à eux pour toujours.

" Et puis un jour, on nous a expliqué que cette mission était changée. Je ne parlerai pas de cette évolution incompréhensible pour nous. Tout le monde la connaît. Et un soir, pas tellement lointain, on nous a dit qu' il fallait apprendre à envisager l' abandon possible de l' Algérie, de cette terre si passionnément aimée, et cela d' un coeur léger. Alors nous avons pleuré. L' angoisse a fait place en nos coeurs au désespoir.
" Nous nous souvenions de quinze années de sacrifices inutiles, de quinze années d' abus de confiance et de reniement.
Nous nous souvenions de l' évacuation de la Haute-Région, des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l' entrée du Vietminh à Hanoï. Nous nous souvenions de la stupeur et du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre départ du Tonkin. Nous nous souvenions des villages abandonnés par nous et dont les habitants avaient été massacrés. Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer pour rejoindre les bateaux français.
" Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites sur cette terre d' Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas d' Algérie: " L' Armée nous protégera, l' armée restera ". Nous pensions à notre honneur perdu.
" Alors le général Challe est arrivé, ce grand chef que nous aimions et que nous admirions et qui, comme le maréchal de Lattre en Indochine, avait su nous donner l' espoir et la victoire.
" Le général Challe m' a vu. Il m' a rappelé la situation militaire. Il m' a dit qu' il fallait terminer une victoire presque entièrement acquise et qu' il était venu pour cela. Il m' a dit que nous devions rester fidèles aux combattants, aux populations européennes et musulmanes qui s' étaient engagées à nos côtés.
Que nous devions sauver notre honneur.
" Alors j' ai suivi le général Challe. Et aujourd' hui, je suis devant vous pour répondre de mes actes et de ceux des officiers du 1er REP, car ils ont agi sur mes ordres.
" Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c' est son métier. On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer. Oh! je sais, Monsieur le président, il y a l' obéissance, il y a la discipline. Ce drame de la discipline militaire a été douloureusement vécu par la génération d' officiers qui nous a précédés, par nos aînés."

Nous-mêmes l' avons connu, à notre petit échelon, jadis, comme élèves officiers ou comme jeunes garçons préparant Saint Cyr. Croyez bien que ce drame de la discipline a pesé de nouveau lourdement et douloureusement sur nos épaules, devant le destin de l' Algérie, terre ardente et courageuse, à laquelle nous sommes attachés aussi passionnément que nos provinces natales.
" Monsieur le président, j' ai sacrifié vingt années de ma vie à la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion.
Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j' ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé. C' est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d' honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j' ai fait mon libre choix.

" Terminé, Monsieur le président. "

A 14heures 30 : célébration du Xème anniversaire de la Chaire Algérianiste par Monsieur Christian Estrosi, député-maire de Nice.
A 15 heures : Conférence d'Emile Serna
" Les problèmes de l'eau à Oran et l'Abbé Lambert "

A l'occasion du Xème anniversaire de la Chaire Algérianiste, dont il a été appelé à assumer la présidence, après le départ de Monsieur le Professeur Fernand Destaing, Emile Serna, en présence de Monsieur Christian Estrosi, député-maire de Nice, dressera le bilan des dix années d'activités de la chaire. Il prononcera ensuite une conférence, sur un sujet dont le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est typiquement oranais et donc " algérianiste " :
" Les problèmes de l'eau à Oran et l'Abbé Lambert "
Aborder un tel propos, déjà traité par des journalistes comme Jean Marsillat, ou de grandes signatures de l'Algérianisme, telles que Geneviève de Ternant, Paul Birebent et surtout Edgard Attias qui nous a laissé trois ouvrage sur ce thème : " Oran, la Saga de l'Eau ", " Récits autour d'Oran ", et surtout " Oran au temps de l'Abbé Lambert ", c'était inévitablement s'exposer à répéter du déjà entendu devant un public informé.
Mais, nous savons par expérience, qu'Emile Serna saura comme à l'accoutumée, accompagner les faits rapportés, de sa connaissance du milieu oranais, de sa grande érudition et de l'humour qui caractérise chacune de ses interventions.
C'est pourquoi nous vous invitons à venir nombreux, écouter et soutenir notre compatriote. La présence de chacun d'entre vous à la manifestation d'anniversaire et à la conférence qui suivra, sera le témoignage de la vitalité de la Chaire et de notre profond désir de voir notre culture algérianiste avoir droit de cité parmi les autres activités culturelles de la Ville de Nice.

2012, sera pour les Pieds-Noirs, l'année du cinquantenaire de notre tragédie...
Connaissez-vous l'Histoire de ce canon, au bout duquel, en 1683, le Dey d'Alger avait fait exploser notre Consul avec des dizaines d'autres martyrs français ???
Pourquoi donner ce patrimoine de notre Histoire qui remonte du temps où l'Algérie n'existait même pas !
J'en veux à la terre entière, ...et je crache de dégoût sur les initiateurs !!!
Il y a des symboles qu'il faut respecter... La Consulaire, c'est encore un drapeau français qui sera brûlé en place publique !
L'affaire ne doit pas en rester là.

René FONROQUES

Le 28 novembre 2011
Communiqué
Le Cercle algérianiste félicite
Hélie de Saint Marc

Aujourd’hui, aux Invalides, Hélie Denoix de Saint Marc a été élevé, par le Président de la République, à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’Honneur.
Le Cercle algérianiste tient à présenter ses plus vives félicitations à l’un de ses plus éminents membres, homme d’honneur, qui est un exemple pour tous ceux pour lesquels le respect de la parole donnée, l’engagement et le sens de l’honneur sont des valeurs primordiales.

Hélie Denoix de Saint Marc, dont le parcours force l’admiration et qui a combattu les deux grandes barbaries du siècle passé : la barbarie nazie et la barbarie communiste, mérite amplement cette distinction et cette reconnaissance de la Nation.

Les Français d’Algérie, quant à eux, n’oublieront jamais qu’Hélie de Saint Marc a fait le sacrifice de sa carrière et de sa liberté, pour respecter la parole donnée et saluent également celui qui a toujours su trouver les mots de soutien, d’encouragement et de compréhension pour le drame qui a été le leur.

Thierry Rolando

Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

Samedi 10 décembre l'A.A.C.R. à 20 heures vous invite à la Maison des Associations 9, rue Louis Braille à Cannes, où sera projeté le documentaire historique de Christophe WEBER " Le massacre de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962, le grand silence " suivi d'un débat, durant lequel Madame Simone GAUTIER répondra aux questions de la salle sur ce drame encore occulté aujourd'hui. Elle interviendra à double titre, d'une part en présentant ce documentaire historique, et d'autre part en tant que témoin et victime du massacre, son mari ayant assassiné ce jour là.

A.A.C.R. Anciens Combattants Roquettans

Jean-Jacques JORDI apportent des preuves irréfutables... Lorsque nous disions (depuis 49 ans) qu'il y avait eu collusion entre De Gaulle et le F.L.N., on nous traitait de "intolérants malheureux et haineux"...

Même dans un discours de Christian ESTROSI le 18 juin 2011...

Après la parution du livre de Jean-Jacques Jordi, Un silence d'Etat, il nous est difficile d'attendre encore dans notre coin que se réveillent les media ou les "gens" politiques de France pour que soit dévoilée la Vérité occultée depuis un demi-siècle.

Plus personne ne pourra jamais dire qu'il ne savait pas ! Et certainement moins que quiconque, Nicolas Sarkozy.

Un de nos compatriotes, Marcel Lizon, nous proposait de lancer une pétition à l'appui de l'article publié dans les petits échos.. Cette pétition est en ligne, vous pourrez la signer en cliquant sur ce lien :
http://www.petitionenligne.fr/petition/reconnaissance-de-letat-francais/1897

J'ai déjà reçu des e mails où l'on me dit que cela ne servira à rien. Soit. Mais à ma conscience et à la vôtre (pour ceux qui signeront), certainement, oui, cela servira.
Parce qu'il ne sera pas dit que nous n'avons rien fait et, même, tout ce qui était en notre pouvoir pour réclamer inlassablement cette Vérité de malheur. Le nôtre.

Que Sarkozy ne réponde pas ? Cela ne nous étonnera pas. Il est un grand menteur devant l'Eternel. Un "diplomate". Ne s'est-il pas, déjà, renié en 2007 ?

Que des centaines - voire des milliers - de Français d'Algérie ne signent pas cette revendication ? Là, aussi, cela ne nous étonnera pas. Nous savons qu'il y a un grand fossé qui sépare les pro à gauche, les pro à droite, les pro"comme nous" et ceux qui se foutent de notre passé comme de leur première chemise.

Mais j'aime à penser que nos jeunes amis de France, ceux qui ne connaissent rien de notre histoire ou qui n'en connaissent que ce que les falsificateurs ont bien voulu leur enseigner, tous ces jeunes Français doivent connaître la vérité.

Et cette "pétition" en ligne , je l'espère, les amènera à se poser la question : Mais, alors, De Gaulle les a vraiment escroqués en 58 ? Il les a abandonnés aux mains des tueurs rebelles du FLN ? Et en plus, il les a combattus jusqu'au dernier parce qu'il voulaient que l'Algérie reste à la France ?

Cette lettre à Sarkozy, les interpellera, j'en suis certaine parce que j'ai une grande confiance en eux. Et si n'obtenons encore rien, comme nous n'avons, d'ailleurs, rien obtenu depuis un demi siècle, l'idée de la trahison de 2gol germera dans leurs jeunes esprits.

Bien sûr, nous devrions leur donner l'exemple par le nombre de signatures que celle-ci recueillera. Mais personne ne se fait d'illusions, nous les avons perdues depuis de nombreuses années.

C'est pour cette raison que je vous demande de faire circuler les liens pour que cette revendication soit diffusée à un maximum de Français et que nous ayons atteint, au moins, le but de faire réfléchir nos amis et nos détracteurs sur la grandeur du grand homme et peut-être, même, sur leur avenir, en choisissant les politiques qui tiendront la promesse de conserver la France à la France.

Merci à vous tous.
Pétition en ligne à diffuser largement pour signature de notre revendication
http://www.petitsechodoran.com/cap-sur-2012/petition-en-ligne,a2938540.html

Un silence français ?

Un ouvrage capital vient de paraître sous la signature de Jean-Jacques JORDI : " Un silence d'état "
Depuis 50 ans qu'on en parlait, entre nous et avec nos amis métropolitains, et que chacune et chacun faisait revivre des bribes de souvenirs et des témoignages qui n'étaient, pour la plupart, confortés par aucune référence ou fac-similé officiel et irréfutable, après 50 ans, enfin, ce que les bien-pensants taxaient à l'occasion de " rumeurs non confirmées " (!) sont corroborées par des documents probants. Nous avons-là des copies et des références.
Et que croyez-vous que les principaux intéressés, nous, les " rapatriés d'Algérie ", Pieds-Noirs et Harkis confondus, faisons de cette opportunité ?
Rien, ou quasiment RIEN !
Enfin, le moment est venu de clouer le bec aux faussaires, les thuriféraires du " peuple algérien soulevé en masse contre l'occupant colonialiste " le moment est propice à river leur clou aux ennemis de " l'OAS mouvement de résistance ", à la FNACA, aux GAVOURY fils et consorts, à la LDH de TOULON et affidés, SOS Racisme, etc., etc., etc.
Dieu sait si la liste est longue de ceux qui persistent, mordicus, au total mépris des preuves que nous constituons, à nous éreinter sans relâcher leur pression, tels des chiens enragés à nous déchirer, nous et notre passé en Algérie française avec la complicité coupable et responsable des média serviles, noyautés et endoctrinés par des humanistes à sens unique dont la compassion est réservée aux seuls indépendantistes algériens et à leurs séides français.
Il est temps de secouer ces messieurs-dames de la société française en leur mettant le nez dedans.
Nos élus et responsables politiques, même - et surtout - ceux qui ont trempé dans le lâche abandon d'une partie du territoire national, à la suite de leur guide, DE GAULLE, doivent voir leur mémoire rafraîchie et dépoussiérée !
Il faut déciller les " néo-gaullistes " qui, trop jeunes pour avoir vécu l'histoire de l'épouvantable agonie de notre Algérie, doivent apprendre qu'il y a une autre vérité que celle que les manuels d'histoire officielle instille dans la mémoire de nos enfants sans que jamais, les protagonistes " non-grata " aient l'occasion de se faire entendre.
Non, DE GAULLE n'a pas été le " chevalier blanc " immaculé en qui ils croient ou font mine de croire ! Ces documents le dévoilent un peu plus.

De nombreux films d'auteurs sur la période coloniale en Algérie sont produits et diffusés de façon terriblement subtile mais suprêmement perfide car, aux non-initiés, ils présentent une version truquée, manipulée à la sauce des auteurs, de faits historiques que les gogos prennent pour des documents historiques, qu'ils engrangent comme argent comptant et qu'ils avalent comme LA vérité historique ! Le lavage de cerveau ne date pas d'hier…
Or, il existe d'autres angles d'approche de notre Histoire qui, à la faveur de la parution de cet ouvrage, doivent - oui DOIVENT - être pris en compte pour que l'honnêteté intellectuelle soit respectée et que la justice règne.
Ne nous imaginons surtout pas que, un demi-siècle après, l'histoire de l'Algérie passionne d'autres Français que ceux qui y ont été impliqués personnellement. Et encore, on le voit dans notre communauté, combien ont baissé leur garde !
Chacune et chacun de nous a le devoir de se mobiliser pour informer les responsables et décideurs qui sont à notre portée : conseillers municipaux, maires, conseillers généraux, régionaux, députés, sénateurs, élus européens … pour leur faire savoir ce qui vient d'être révélé.
Ainsi, la fable de " la fin de la guerre d'Algérie le 19 mars 1962 " ne pourra plus se propager.
Ainsi les " gentils indépendantistes algériens " seront démasqués et leurs horreurs pratiquées seront exposées.
Ainsi, on relativisera les regrettables malheurs de Delphine RENARD, bavure des " méchants de l'OAS " et on leur comparera les abominations du FLN perpétrées contre les habitants, musulmans et européens, de l'Algérie française.
Ainsi, on révèlera que des Français, les " barbouzes ", ont vraiment existé sous les ordres des DE GAULLE, MESSMER, FREY et Cie et qu'ils ont traqué, torturé et exécuté sommairement ou fait disparaître, avec l'aide du FLN, d'autres Français qui défendaient leur idéal et, pour la plupart, leurs quelques biens parcimonieusement acquis durant des générations.
Ainsi, on fera apparaître les trahisons, les falsifications, les mensonges d'état qui ont permis la pire défaite de la France depuis que la France existe et qui ont sciemment anesthésié la conscience du peuple français !
Tous les Français ne sont pas et ne veulent pas être les " veaux qu'on mène à l'abattoir "…
Nos dirigeants, qu'ils soient rapatriés, ou de droite ou de gauche, doivent être contactés par les responsables de nos associations - et, là aussi - Dieu sait si ces associations et Amicales sont nombreuses et bruyantes…
Bruyantes, mais seulement bruyantes ?
C'est assurément l'image que les harkis et les Pieds-Noirs offrent aux Français… et au monde entier !
Allons-nous finir, à cette occasion - à cette occasion au moins - d'être ce " peuple de braillards " proprement grugés par DE GAULLE et ses sbires pour nous comporter en personnes responsables de notre destin et de notre postérité ?
C'est encore là une " occasion unique " de nous racheter. Le train de l'Histoire ne repassera plus guère et les actifs seront de moins en moins nombreux…
MarK TWAIN a écrit " Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils l'ont fait. "
Nous, nous savons que c'est possible, alors FAISONS-LE !
A voir, les amis ? Chacune et chacun est comptable de cette action…
Que le " silence français " ne soit pas celui des Français d'Algérie ! Incha Allah !

64 / France Pires médias !

Nous sommes nombreux à nous souvenir de la fameuse " bataille d'Hernani " qui opposa en 1830, les classiques aux romantiques lors de la présentation de la pièce de Victor Hugo au Théâtre-Français. Elle fit la " une " des gazettes. L'intrigue de la pièce ? La lutte de trois rivaux, dont deux s'allient contre nature, pour combattre le troisième. Cet épisode de l'esprit du dix neuvième siècle se nommerait aujourd'hui une séquence " people "
Pourquoi ce rappel en 2011 ? Parce que nous avons le même imbroglio qui se dessine à l'approche de la présidentielle de 2012. Trois rivaux principaux et l'alliance anormale de deux d'entre eux, l'UMP et du PS contre le troisième, le FN. Une mise en scène qui a l'appui des médias, ce " quatrième pouvoir " du monde de l'information, pétri de pleutrerie, de couilles molles, maître d'une propagande déplaisante à la fois perfide et félonne qui ne sert que la Droite molle et la Gauche multiple.
Tout est conçu, réalisé et présenté de manière à saboter le rôle, les idées, les propos de Marine Le Pen en encensant, à contrario, ses adversaires. Un " quatrième pouvoir " qui chaque jour ne distille que des informations déformées, partielles, incomplètes, à travers les attaques abjectes, infondées sur la troisième candidate - qui pourrait devenir la première - à l'investiture suprême de 2012. Avec du soufre, les diatribes des médias cherchent dans le passé la justification de leurs agressions présentes, comme un violeur récidiviste qui se complait dans les images de ses forfaitures anciennes et ne trouve son plaisir que dans le mal de ses actes interdits.
Que l'on aime ou pas les idées de Marine Le Pen, faut-il lui laisser subir, sans réagir, les jets de pierres de journalistes-taliban ?
Cette machination anti FN, au paroxysme de sa puissance, ne trouve sa justification que dans la peur que la candidate inspire aux autres prétendants. On peut d'ailleurs se poser ces questions : " Gène-t-elle à ce point ? N'a-t-elle pas, en grande partie, raison de présenter un programme différent des anathèmes et imprécations confuses de ses adversaires ? "
Nous avons en France ce " quatrième pouvoir " qui nous ment depuis cinquante ans. Issu d'un moule gaulliste et avec un label socialo-communiste, il manie le mensonge et l'ignominie en esclave non affranchi de la Droite molle et de la Gauche multiple. Il est dépendant et obéissant au pouvoir qui le paie, aux groupes qui le gèrent et lui dictent ses contrevérités.
Cette alliance contre nature UMP-PS de partis politiques ennemis, mais unis dans un pacte de la haine servile et de circonstance contre Marine Le Pen, me rappelle la " bataille d'Hernani "
Une aventure… où les deux premiers se perdront ?

Robert Charles Puig / novembre 2011

DU NOUVEAU SUR LES EUROPÉENS DISPARUS A LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE.

par Jean MONNERET.

Durant un demi-siècle,le problème des civils européens enlevés par le F.L.N. et jamais retrouvés pour un grand nombre,fut singulièrement occulté. Officiellement ,on s'en tint à un chiffre donné en 1964 au Sénat: 3018. La répartition des victimes en personnes enlevées, libérées, présumées décédées et cas incertains ne fut guère remise en cause. A partir de 1965 , le silence des médias à ce sujet se fit assourdissant. Les Français disparus furent oubliés tandis que la France prit l'étrange habitude de réserver ses hommages aux victimes de l'autre camp , les pro-indépendantistes. (Particulièrement à Paris sous l'égide de la Mairie socialiste.) Dans le milieu des Français d'Algérie, on chercha à lutter contre l'oubli. Hélas, des chiffres hyperboliques furent brandis au mépris de toute rigueur historique.*2 . La cause des victimes du F.L.N. risqua d'en être dépréciée , d'autant que des thèses complotardes fumeuses se répandaient aussi. Désormais, la communauté des Historiens comme les Pieds Noirs et les familles concernées disposent d'une étude de qualité , menée selon la méthode historique. Jean-Jacques Jordi a fait des recherches poussées en de nombreux fonds d'archives. Citons: le Service Historique de la Défense, le Centre des Archives Diplomatiques,les Archives Nationales d'Outre-Mer, le Centre des Archives Contemporaines, le Centre Historique des Archives Nationales , celles de la Croix Rouge, du Service Central des Rapatriés etc. L'auteur a ainsi apporté une contribution neuve au problème des disparus européens. Il a attaqué de front l'obstacle des 500 dossiers demeurés incertains qui gênait l'obtention de chiffres crédibles.
Sur ce point,en 2004 , nous avions nous même, ainsi que le général Faivre attiré, l'attention de la Mission aux Rapatriés sur la nécessité d'une étude exhaustive . Il fallut attendre quatre ans pour qu'elle se dessinât . En accédant aux dossiers du Service Central des Rapatriés, Jordi a pu savoir qui parmi les incertains était réellement disparu ou entré en France métropolitaine. On y voit actuellement plus clair.Qu'il s'agisse du massacre du 5 juillet 62 à Oran(où l'auteur confirme la responsabilité et les mensonges du général Katz , comme la criminelle ineptie des directives données à l'Armée française ) , qu'il s'agisse des exactions de l'été 62 dues à la wilaya 4 (où le FLN préférait enlever des familles entières pour limiter les plaintes ), Jordi a montré une solide rigueur. Il éclaire la pratique du nettoyage ethnique par les indépendantistes. Or , il le fait, documents à l'appui , en prenant ses distances avec quelques légendes aussi tenaces qu'absurdes . Son livre est peu réfutable. Il sera plus difficile désormais aux thuriféraires du FLN et aux journalistes sous influence de nier des faits qui les dérangent. On peut regretter que Jordi paraisse sous-estimer les divisions du FLN et les surenchères xénophobes qu'elles alimentèrent . Félicitons le toutefois d'avoir laissé de côté quelques récits controuvés et extravagants.*3 Cet ouvrage, cette étude méticuleuse manquaient. Il serait regrettable qu'ici et là,certains négligent l 'atout que , dans sa percutante sobriété, il constitue pour les familles touchées et pour l' Histoire.
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1*. Jean-Jacques Jordi . Un silence d'état. Ed. SOTECA. Les enlèvements d'Européens ont décuplé aprés le "cessez-le-feu " du 19/3 / 1962. L'auteur dénombre 1583 disparus présumes décédés , 123 enlevés dont on a retrouvé les corps et 171 cas incertains résiduels. Selon nous, il eût fallu comptabiliser les personnes libérées ou retrouvées.
2*Il arriva qu'un scribe du Ministère des Rapatriés répondit par erreur : 25.000 à une question sur le chiffre des disparus européens. Il confondait avec celui des militaires français tués au combat. Ceci occasionna ultérieurement quelques bévues.
3*. En juillet 1962 , depuis Alger , Max Clos du Figaro , dénonça courageusement les enlèvements massifs d'Européens. Il ajoutait :" Sur les chiffres , on ne sait rien de sûr. Tout dans ce pays est déformé et amplifié dans des proportions fantastiques. " Voila qui a changé désormais.

Cliquer sur le lien le figaro : Révélation de journal sur ce film puant l'imposture " L'ordre et la Morale " de Kassovits sur les conseils du fameux Legorjus essayant de s'accrocher aux branches basses !

http://www.lefigaro.fr/cinema/2011/11/12/03002-20111112ARTFIG00287-ouvea-les-mensonges-de-kassovitz.php

J'ai honte pour mon pays : la France.

J'ai longtemps cru appartenir au plus beau, au plus glorieux, au plus fier, au plus généreux, au plus intelligent et j'en passe, pays du monde : la France. En 1962 je me suis aperçu qu'il n'en était rien, puis, toutes réflexions faites, je me suis dit que ce n'était pas la France qui n'était plus ce que je croyais, mais les Français…enfin la grande majorité des Français.
Et puis 50 années ont passé, j'ai vieilli et me suis fait une raison : la France n'est pas si mal puisque tout le monde veut s'y installer et elle est si généreuse avec tout le monde mais est-ce une raison pour l'aimer de nouveau et puis patatras ! Voilà qu'il me faut encore douter de sa valeur, de sa " rayonnance ", de son aura, mais est-ce bien de la France qu'il me faut douter ? Ne serait-ce pas, une fois encore, des hommes, des Français, de ceux qui sont censés faire respecter sa dignité, son honneur et, en ce qui concerne mes doutes d'aujourd'hui…sa justice ?
Un film projeté sur France télévision a fait l'éloge des " poseuses de bombes " du FLN pendant la guerre d'Algérie et ce film a indigné non seulement les victimes françaises encore en vie de ces terroristes, de ces meurtrières, mais tout l'ensemble de la communauté " Pieds-Noirs ".
L'une de ces victimes, Nicole Guiraud, a cru qu'il était de son devoir de se dresser contre cette ignominie. A l'âge de dix ans elle a vu son bras se séparer de son corps et depuis 50 ans elle a vécu amputée avec la chance d'avoir survécu alors que tant d'autres enfants sont morts déchiquetés. Nicole Guiraud a osé porter plainte. Comme elle ne pouvait pas le faire contre la France, sa Patrie, elle l'a fait contre les producteurs de ce film et contre la télévision…qui n'est nationale que de nom.
Et bien, après avoir été amputée d'un bras à dix ans, la justice française vient de l'amputer de son esprit de justice à 60 ans en la condamnant. C'est elle la coupable, coupable de s'être trouvée à 10 ans, dans une pâtisserie à Alger, alors qu'une " héroïne " posait une bombe, une ennemie de notre pays.
Aujourd'hui c'est Nicole Guiraud qui est l'ennemie de ce pays où l'on fait l'éloge, où l'on glorifie, tous ceux qui ont fait couler le sang français, et le feront couler encore…demain.

Manu GOMEZ

Entendu à 5h du matin sur BFM, l'interview de Mr Jean Pierre Guenot, commissaire d'une exposition sur les "manuscrits et messages secrets de De Gaulle de 40 à 43".
Celui ci fait marcher la brosse à reluire à tout va. Il déclare, à plusieurs reprises, que De Gaulle "qui avait une grande intelligence et une grande culture", avait compris que
l'Empire français serait l'atout de la France, ce que n'avait pas compris Pétain qui "ostracisait les populations de cet Empire, ces indigènes qui représentaient 80 % des
Forces Françaises libres".

De Gaulle que Vichy avait condamné à mort, dégradé, etc... devait lutter non seulement contre l'occupant mais contre les Alliés , en particulier US qui lui préféraient
Weygand, Darlan, Giraud, pour se saisir de l'Empire. De Gaulle devait donc gérer les colonies: il cite même l'Indochine !

65 ans après, la flagornerie autour du sauveur De Gaulle continue, gommant Mers el Kébir et Dakar, ignorant l'Armée d'Afrique de Weygand au profit des FFL, l'action de
l'Amiral Decoux en Indochine et la victoire navale de Kho Chang, et ridiculisant Pétain qui savait parfaitement que le salut viendrait des USA comme en 1917 et de l'Afrique du Nord.

Après Max Gallo, et ses critiques des Français d'Algérie en 1942, l'offensive gaulliste ne cesse pas. Quel en est le but ?

Pierre BARISAIN

L’essentiel pour Edwy Plenel est que l’on parle de « Médiapart » le plus souvent possible, même sur les sujets les plus « dégueux ». Ainsi le « polichinelle des médias », celui dont la seule qualité est d’interdire aux « autres » de s’exprimer, invite à participer le 28 novembre au Théâtre National de Chaillot à rendre un hommage à Frantz Fanon pour le cinquantième anniversaire de sa disparition (bon débarras !).

La grande majorité des Français ne connaissent pas cet individu, et c’est fort bien ainsi, quel intérêt à connaître une « ordure » en particulier alors qu’il y en a tant ?

Les Français de souche ou d’origine étrangère qui chaque jour meurt « pour la France » en Afghanistan n’intéressent nullement Médiapart, son choix se porte davantage sur les Français de souche ou d’origine étrangère qui aident nos ennemis à tuer d’autres Français, Frantz Fanon par exemple : En 1953 il est médecin-chef du service psychiatrie de l’hôpital de Blida, Algérie. Il donne sa démission et rejoint l’ennemi FLN à Tunis et les rangs de l’ALN en Algérie. Il collabore au journal « El Moudjahid » et devient ambassadeur du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne au Ghana. Atteint d’une leucémie il se retire à Washington pour écrire son livre phare « Les Damnés de la Terre » en 1961, où il appelait au meurtre des Européens d’Algérie, préfacé par son compagnon de la même benne, Jean-Paul Sartre, cette autre pourriture, qui écrivait : Abattre un européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé. Reste un homme mort et un homme libre ».

Comme « salauds » on ne pouvait pas trouver mieux que ces deux tristes individus.

L’hôpital de Blida (Algérie) porte aujourd’hui le nom de Frantz Fanon.

Qui aurait été Frantz FANON si ces ancêtres esclaves n’avaient pas été « razziés » par des noirs pour être transportés chez les « blancs » où ils ont pu vivre et avoir un avenir et si la colonisation de la Martinique, où il est né, ne lui avait pas offert l’éducation qui en a fait l’homme qu’il était ? Il est vrai que « la colonisation » est bien mal récompensée par tous ceux qui en ont tiré le plus grand profit et qui se précipitent en masse chez les « ex-colonisateurs » pour échapper à la misérable liberté qu’ils ont enfin acquise! Parait-il…

Bien entendu cela ne pouvait se passer que dans l’émission « Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddéi qui a un carnet très bien rempli d’adresses de « gauchistes ». Mais venons immédiatement à l’objet de l’affrontement de ce mardi soir : la présentation du film « L’ordre et la morale » relatant les évènements qui se sont déroulés à Ouvéa, en Nouvelle Calédonie en 1988.

Comme l’on pouvait s’y attendre l’ordre et la morale étaient du coté de ces « bons Kanaks » qui avaient torturé et massacré 4 gendarmes français et enlevé 27 autres ! Il ne s’agissait pas de terroristes bien sûr, rassurez-vous, mais de braves gens qui ne revendiquaient que leur droit à pouvoir s’exprimer.

Philippe Legorjus, responsable alors du GIGN, se donne le beau rôle du héros qu’il n’était pas car c’est justement à cause de son rapport adressé au gouvernement français déclarant que « le dialogue ne donnait aucun résultat et qu’il était rompu » qu’une intervention militaire fut décidée et causa la mort de deux soldats français et de quelques « indépendantistes » armés jusqu’aux dents et bien décidés à se battre jusqu’au bout.

Il n’est pas question d’excuser le gouvernement français de l’époque (Mitterrand-Chirac) en pleine période électorale et pour qui la vie de quelques soldats et de quelques civils ne pouvaient qu’être un argument supplémentaire pour l’emporter sur l’autre (mais n’avons-nous pas connu pareille situation, sur une bien plus grande échelle, en Algérie en mars 1962, où le gouvernement parlementait avec l’ennemi FLN pour un arrêt des combats dans le déshonneur et une trêve unilatérale alors que des dizaines de milliers de soldats, de civils et de Harkis étaient égorgés ! Il est vrai qu’aucun cinéaste n’a le courage de produire un film sur un tel sujet tabou et que le seul film existant, La valise ou le cercueil, est interdit d’antenne) mais il n’est pas question non plus d’accabler une fois de plus l’armée française qui obéit aux ordres car, quand il lui arrive de ne plus obéir aux ordres, cela fini en général très mal.

Si Frédéric Taddéi a un « brave gauchiste » de ses amis à me proposer pour débattre de la colonisation en 2012, pour le cinquantenaire de l’abandon de l’Algérie française, je suis à son entière disposition.

Manu GOMEZ

Le livre de Jean-Jacques Jordi livre enfin au public ce que les pieds-Noirs essaient depuis cinquante ans de dire aux métropolitains. La guerre d'Algérie n'a pas été qu'avec d'un côté les bons : le F.L.N. et d'un autre côté les méchants : l'Armée, l'OAS qui a eu une existenceéphémère par rapport aux sanglantes actions des terroristes.

Les pages de JJ Jordi réveillent tous les horribles instants que nous avons vécus: attentats, meurtres; enlèvements et surtout - malheureusement pour nous - la collusion du pouvoir parisien avec les ennemis de la France. Il a "aidé à notre fin", notre départ dans la peine et de désespoir. Pourtant depuis ce temps quel élu a une pensée pour ce pan d'histoire ? Aucun ! Ils acceptent presque tous une place, une rue du 19 mars 1962, sans se souvenir qu'à partir de cette date, en Algérie nous avons vécu le pire.

Merci à JJ Jordi de rappeler aux Français une part de la véritable guerre d'Algérie.

Robert Charles Puig. A Nice le 4 novembre 2011

Honnêteté, transparence et vertu : slogans du Parti Socialiste et de François HOLLANDE.

Si la gauche prenait le pouvoir en 2012, si donc François Hollande était élu, on nous promet une France plus vertueuse, plus honnête. Plus question de nouvelles affaires ternissant l'image du Parti… que de la transparence !!
Donc plus de Jean-Michel Boucheron, député-maire PS d'Angoulême
Plus de DSK et de ses frasques
Plus de J.M.Guérini, Président du Conseil Général des Bouches du Rhône et son association de malfaiteurs.
Plus d'Henri Emmanuelli et de Roland Dumas, et j'en oublie…Dorénavant François Hollande ne suivra qu'un seul exemple, celui de son maître François Mitterrand, dont on connaît le parcours honnête, transparent et vertueux :
- Le faux attentat de " l'Observatoire " pour essayer de se faire élire.
- La fausse histoire des terroristes de Vincennes inventée de toutes pièces.
- une maîtresse dont il a eu une fille et qui ont été logées, nourries et entretenues à nos frais.
- Les suicides de François de Grossouvre et de Pierre Bérégovoy.
- Rapports de santé mensongers durant plusieurs années.
- 3 dévaluations de notre franc en quelques mois.
- Silence total sur l'explosion du bateau Rainbow Warrior en Nouvelle Zélande.
- Silence total sur la mise sur écoutes de plusieurs centaines de citoyens français.
- Le rachat par l'Etat de la société Vibrachoc pour 5 fois sa valeur.
- La dette de la France augmentée de 250% durant son mandat.
- Ses vacances de Noël sur les bords du Nil au frais de qui ? Devinez ?
Et tout ce que nous ne savons pas car " on ne nous dit pas tout " n'est-ce pas ?
VOTEZ donc pour François HOLLANDE le fils spirituel de François Mitterrand.

Manu GOMEZ

Dans son livre choc, "Un silence d'État" (Soteca-Belin), Jean-Jacques Jordi dévoile des centaines d'archives interdites d'accès. Cinquante ans après, celles-ci remettent en question la vision à sens unique propagée jusque-là sur la guerre d'Algérie. Il ne s'agit plus de polémique, mais de l'exploitation des archives par un historien mandaté à cet effet, de surcroît classé à gauche!
Enfin, ça bouge! Est-ce la fin de la désinformation, de la forfaiture et de l'auto dénigrement?
La vérité se ferait-elle jour enfin, à quatre mois du cinquantenaire du 19 mars 1962? A nous de la diffuser.
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http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualit%C3%A9/dossier-d039actualit%C3%A9/guerre-d%E2%80%99alg%C3%A9rie-derniers-secrets20111103.html

Guerre d'Algérie : les derniers secrets
VALEURS ACTUELLES - Arnaud Folch le jeudi, 03/11/2011

Dans son livre choc, "Un silence d'État" (Soteca-Belin), l'historien Jean-Jacques Jordi dévoile des centaines d'archives interdites d'accès. Cinquante ans après, celles-ci remettent en question la vision à sens unique propagée jusque-là sur la guerre d'Algérie.
C'est un historien réputé, plutôt classé à gauche, qui a eu la lourde tâche de "fouiller" les archives inédites de la guerre d'Algérie. Docteur en histoire, enseignant, notamment à l'École des hautes études en sciences sociales, auteur d'une dizaine d'ouvrages et de plusieurs documentaires télévisés consacrés à ce conflit (France 2, France 3, M6), Jean-Jacques Jordi, 56 ans, n'a rien d'un "extrémiste" - d'une cause ou d'une autre. " Mon travail est scientifique, dit-il. Je ne suis ni un juge qui décide "c'est juste ou injuste" ni un religieux qui décrète "c'est bon ou mauvais". " Raison pour laquelle Renaud Bachy, président de la Mission interministérielle aux rapatriés, l'a exceptionnellement autorisé il y a quatre ans, au nom du gouvernement, à plonger dans ces archives, normalement interdites d'accès pour une période allant de soixante à cent ans.
Centre historique des Archives nationales, Service historique de la Défense, Service central des rapatriés, Archives nationales d'outre-mer, Centre des archives contemporaines, Centre des archives diplomatiques, Comité international de la Croix-Rouge?: en tout, ce sont près de 12?000 documents administratifs classés "très secret", "secret" et "secret confidentiel" que Jean-Jacques Jordi a pu consulter et photographier. Rassemblés (pour partie) dans son livre, Un silence d'État, dont Va-leurs actuelles publie des extraits en exclusivité, le résultat de son enquête et les documents qu'il porte aujourd'hui à la connaissance du public sont absolument stupéfiants. Pourtant spécialiste de la question, lui-même le reconnaît?: " Jamais, confie-t-il, je n'aurais imaginé découvrir de tels faits. "
Depuis près de cinquante ans, l'histoire de la guerre d'Algérie s'écrit en noir et blanc?: d'un côté, les "gentils" (le FLN et les partisans de l'indépendance), de l'autre, les "méchants" (les pieds-noirs et les défenseurs de l'Algérie française). Les travaux de Jean-Jacques Jordi remettent totalement en question ce manichéisme mémoriel. Non pour réhabiliter une violence par rapport à une autre, mais pour rétablir une vérité autrement plus complexe que celle propagée depuis 1962. " Jusque-là, la thèse officielle était que l'OAS, refusant les accords d'Évian, avait plongé l'Algérie dans la terreur, légitimant la riposte du FLN, rappelle l'auteur. Cela n'est qu'en partie vrai. D'abord parce que le terrorisme FLN a précédé celui de l'OAS, mais aussi parce qu'il a été beaucoup plus meurtrier. Ensuite, sous pré-texte de lutte anti-OAS, le FLN et l'ALN (Armée de libération nationale) se sont essentiellement livrés à des exactions dirigées non contre les activistes, mais de manière aveugle contre l'ensemble de la population - l'instauration de ce climat de terreur ayant pour but avoué de précipiter le départ des Français, y compris après le 19 mars (cessez-le-feu) et le 5 juillet (indépendance). "
Documents parfois terribles à l'appui, Jean-Jacques Jordi révèle une "autre" guerre d'Algérie, où les "héros de l'indépendance" - tout du moins une partie d'entre eux - livrent la face obscure de leurs méthodes?: enlèvements, viols, tortures, actes de barbarie… Jusqu'à ces " quarante Européens séquestrés " jusqu'à ce que mort s'ensuive pour servir de " donneurs de sang " aux combattants FLN?! Ces faits, démontre l'ouvrage, étaient connus, et même soutenus, par les dirigeants algériens de l'époque. Aussi incroyable que cela puisse paraître, écrit-il, " il n'y eut aucune poursuite judiciaire de la part de la justice algérienne contre ceux qui s'étaient rendus coupables d'exactions ou de meurtres ".
Mais les archives secrètes n'épargnent pas non plus les autorités françaises et le rôle des "barbouzes" envoyés sur place?: oui, des Français ont torturé d'autres Français?; oui, des listes de militants supposés de l'OAS ont été transmises aux insurgés?; oui, des ordres ont été donnés afin de ne pas intervenir, condamnant à mort des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants… Au-delà de la passivité, une véritable complicité. Comment qualifier autrement l'attitude - révélée par un rapport - de ces gendarmes mobiles rendant à ses bourreaux FLN un ressortissant français " torturé à l'électricité et battu " qui était parvenu à s'enfuir et à se réfugier dans leur cantonnement??
" Que la raison d'État - des deux côtés de la Méditerranée - l'ait emporté sur quelques milliers de vie, cela n'est pas propre à la guerre d'Algérie, au moins faut-il le reconnaître ", écrit Jean-Jacques Jordi. Pas plus que les événements ne le furent, la repentance ne peut pas, et ne doit pas, être à sens unique. Cinquante ans après, le moment est sans doute venu pour l'Algérie, comme pour la France, de reconnaître ce que fut - aussi - ce conflit?: le martyre des pieds-noirs et des harkis. Nicolas Sarkozy s'y était engagé en 2007 à Toulon lors de sa campagne électorale. Osera-t-il, à l'occasion des cérémonies du cinquantenaire, braver le "politiquement correct", aujourd'hui clairement désavoué, et tenir sa promesse??
Arnaud Folch (les "nostalgiques de l'Algérie française", dont Marine Le Pen croyait être "débarassée", apprécieront cette enquête sur la véritable version des crimes commis par les indépendantistes algériens, niés ou occultés par les socialos-communistes "français"... dont sans doute le beau-parleur Montebourg qui se fait une gloire de clamer en toute occasion que son grand-père appartenait au FLN !)
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Document. Ces vérités occultées par les archives
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Pieds-noirs : une blessure française, par Arnaud Folch
Pieds-noirs : la blessure toujours ouverte, par Arnaud Folch
Thierry Mariani : le FLN coupable de crime contre l'humanité, par Josée Pochat

Allocution de Fin de Cérémonie du 1er Novembre.

Mesdames , Messieurs , Chers Amis,

Nous approchons à grands pas du Cinquantenaire et cela ne nous réjouit pas ! En effet, Cinquante ans après,qu'en est-il ?Est ce que l'Algérie indépendante depuis notre départ est plus heureuse , développée ,ouverte à tous ,ses ressortissants vivent- ils mieux et sont-ils plus libres qu'au temps de l'Algérie Française ? Je vous laisse le soin d'y réfléchir….et d'en faire le bilan !
Et alors , forts de votre constat , expliquons- nous pourquoi viennent- ils aussi nombreux , de plus en plus nombreux , bénéficier , exiger des avantages que cette France tant dénigrée , contestée , insultée , leur offre sans exiger d'eux même pas un simple Merci de reconnaissance ou de politesse…Alors que dans le même temps , la Communauté Harkie , fidèle à la France , rejettée par l'Algérie du FLN , ignorée de la France est toujours dans l'obligation de recourir à des moyens extrêmes , grèves de la faim , marches , manifestations en tous genres pour obtenir , enfin , ce dont elle a DROIT par les déclarations et les décisions de tous les chefs d'Etat , sans exception , qui se sont succédés avec des engagements et des promesses non tenues et bien trop vite enterrées.
Devant la somme de problèmes posés par les Français d'Algérie , dits Rapatriés , il a été créé un organisme spécifique au nom bien pompeux de " Fondation " censé mettre à plat et répondre enfin à nos récurrentes revendications.
. Cette Fondation , comme nous l'avions craint s'est avérée un véritable leurre , attirant , comme la lumière, les plus crédules abusés ou les plus malins intéressés par les éternelles promesses transmises généreusement et benoîtement par des " agents de service " à " la botte " .Cette Fondation depuis sa création qu'a-t-elle apportée ?sinon d'autres promesses…toujours non tenues dans un éternel cycle de recommencement .
Il existe peut être cependant une piste , d'autant plus intéressante que nos interlocuteurs , bizarrement , ne l'évoquent jamais . Cette piste a pour nom " les Archives " 49ans après !!!Prenons au hasard celles qui concernent le Massacre du 26 Mars 1962 d'Alger qui sont toujours , officiellement protégées et classées
TOP SECRET…Mais ces archives sont protégées contre qui ?contre quoi ?si c'est contre la Vérité, pourquoi ?alors que craignent-ils ? La Vérité , par définition ,ne devrait pas faire peur , bien au contraire !
C'est pourquoi notre association " Souvenir du 26 Mars 1962 " vous engage encore et encore à réclamer l'accès à ces Archives qui nous concernent et aux quelles nous avons droit par tout le sang versé et la trahison consommée. En attendant , les provocations , ici , chez nous , en France se multiplient…C'est le Consul d'Algérie qui organise à Nice une conférence sur le 17 Octobre à Paris…C'est le sanctuaire de Notre Dame de Santa-Cruz à Nîmes qui devient le théatre d'affrontements avec les usagers de la Mosquée voisine…c'est encore le drapeau de la France souillé…la Marseillaise sifflée….mais la dernière, c'est la meilleure , écoutez plutôt :un prochain et futur candidat à la Présidence de la République Française ,qui , pour se grandir , présente des excuses pour les 132 ans de Colonialisme en Algérie !!!Ce personnage n'a certainement pas lu le livre de Boualem Sansal de Rouiba qui s'intitule " Poste restante : Alger.
Lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes "

Pour terminer , Chers Amis , les cérémonies en cette prochaine année 2012 prendront pour nous une exceptionnelle importance. Le 26 Mars 2012 , nous nous retrouverons à Paris , pour vivre ensemble la Messe à Notre Dame de Paris programmée à 12 Heures.
Nous vous communiquerons les informations concernant la cérémonie à l'Arc de Triomphe , demandée par nos soins à la même date.
Sans méconnaitre les difficultés de tous ordres que ces déplacements peuvent représenter pour beaucoup d'entre nous , pensons à celles et ceux qui n'ont pas eu cette opportunité ou qui n'ont plus les moyens d'y participer.
Transmettez , diffusez ce message autour de vous et comme en 2002,les Champs Elysées nous serviront de cadre pour montrer que les Français d'Algérie sont encore nombreux à n'avoir Rien Oublier .La présence physique de chacun,en ces lieux mythiques sera plus parlante que les messages sur Internet….
Nous suggérons aux Amicales et aux Associations de se faire représenter par une " délégation " en fonction des moyens dont elles disposent.
" Un voyage à Paris , coutera toujours moins cher qu'une croisière à Alger "

Claude Rochette.

Jean-Jacques Jordi. Un silence d'Etat. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie. Soteca 2011, 200 pages, 25 € .

La reconnaissance des disparitions d'Européens lors de la guerre d'Algérie est restée en France un secret d'Etat pendant plus de 40 ans ; elle fait toujours l'objet d'un déni de la part des Algériens. Une première recherche scientifique a été engagée en 2004 par une équipe constituée par la Mission interministérielle aux rapatriés (MIR), en coopération avec le Haut Conseil des Rapatriés et la Direction des archives diplomatiques. Le rapport de cette équipe, en novembre 2006, concluait à la disparition d'environ 2000 Français d'Algérie dont 320 avant le cessez-le-feu 1. Mais ce total comprenait 535 personnes au sort incertain.
L'auteur est donc parti de ce résultat et a conduit une recherche approfondie dans des fonds d'archives, autres que diplomatiques, qui n'avaient pas été consultés : les Centres des archives nationales, contemporaines, militaires, d'outremer, de la Croix-Rouge, et surtout du Service central des Rapatriés. La consultation de 12.000 dossiers lui a permis de réduire les cas incertains à 170, et de publier les listes - des présumés décédés (1.583 dont 145 Musulmans) - des cas incertains - des personnes dont le corps a été retrouvé (123). En outre 349 faux disparus sont rentrés en France et 84 militaires ont été inscrits au mémorial du quai Branly. La répartition des disparus est précisée par année, mois de 1962 et par département : 40% ont eu lieu à Alger et 35% à Oran ( 679 Oranais du 26 juin au 10 juillet 1962). Des charniers sont découverts près d'Alger, et des lieux de détention connus ; des témoignages précis confirment la réalité des enlèvements de familles entières. Il apparaît enfin que 900 noms ont été gravés par erreur sur le mur des disparus édifié à Perpignan.
Ce travail considérable met en évidence et confirme des faits historiques qui sont contestés par des historiens inspirés par une vision manichéenne du bon et du mauvais combat. En voici quelques-uns :
- le terrorisme du FLN-ALN a été beaucoup plus meurtrier que celui de l'OAS ; dès 1955, il visait à l'extermination de tous les Français d'Algérie, préconisait la mutilation des corps et éliminait en masse les Français-Musulmans loyaux,
- les disparitions forcées sont considérées par l'ONU comme des crimes contre l'humanité,
or les auteurs d'enlèvement n'ont jamais été condamnés (cas de Attou à Oran),
- réagissant à la violence des nationalistes, les Français d'Algérie se sont repliés dans les villes, ont riposté aux attentats par des ratonnades et ont soutenu l'OAS ; le commandant Azzedine confirme que leur exode massif est la conséquence des enlèvements.
- les accords d'Evian n'ont pas été respectés par le FLN, dont les dirigeants se déchirent pendant tout l'été 1962, ce qui a facilité les exactions et les sévices,
- les directives de non-intervention militaire du Premier ministre confirment les décisions gaullistes au Comité des Affaires algériennes (20 décembre 1961, 27 février et 23 juin 1962) ; le général Katz prétend ne pas avoir de consignes, alors que les directives du général Fourquet (19 et 27 juin) sont très claires ; le 5 juillet à Oran, les interventions militaires ont été plus nombreuses qu'on le dit,
- la majorité des enlevés ont été torturés, et certains vidés de leurs sang (confirmation de Gregor Mathias).
La recherche historique progresse ; il faut faire confiance aux historiens qui tels que Jordi, sont attachés à la réalité des faits.

Maurice Faivre, le 31 octobre 2011.

Communiqué de M° François Souchon, avocat des jeunes manifestants interpellés
Le 30 octobre 2011

Objet :A propos des manifestations contre le spectacle " Sur le concept du Visage du Fils de Dieu ":
Après l'Affaire d'OUTREAU, l'affaire d'outrés ?
Mais surtout, j'ai pu constater que tout était mis en œuvre pour priver intégralement mes clients des droits de la défense les plus essentiels et les plus fondamentaux."
En ma qualité d'avocat, j'ai été appelé à assumer la défense de ces catholiques de toutes générations et de tous milieux, qui depuis quelques jours ont manifesté par un courage sans précédent leur indignation face à une des injures publiques la plus grave faite à l'image au combien sacrée et chère au cœur de tout chrétien.
En effet, depuis quelques jours, se joue au théâtre de la ville à Paris une pièce dont le thème est un vieillard déféquant sur scène pendant plus d'une heure, un second acteur jouant son fils venant lui essuyer les fesses à intervalles réguliers. Les excréments sont ensuite utilisés pour recouvrir et badigeonner un portrait géant du Christ.
Cette " œuvre " destinée à une caste bourgeoise d'initiés privilégiés est subventionnée par les fonds publics, en pleine période de crise, lorsque tant de gens, auxquels nos hommes politiques ventripotents imposent une politique d'austérité, peinent à joindre les deux bouts, y compris ces catholiques dont les impôts sont utilisés pour les injurier gravement dans ce qu'ils ont de plus cher, pour la seule et unique satisfaction des quelques amis du multimilliardaire Pierre BERGE, mécène du " festival d'automne " organisé conjointement par la mairie de Paris et le Ministère de l'inculture.
Pour avoir simplement et sans violence osé s'en indigner, ces catholiques ont fait l'objet d'une véritable rafle généralisée, par cars entiers de police, avant de subir un acharnement judiciaire particulièrement aberrant.
Dans les faits, si quelques jets d'œufs ou d'huile ont agrémenté les premières représentations, la très large majorité de mes clients n'a en réalité strictement rien fait d'autre que de se lever de leur siège dans le théâtre pour siffler ou manifester leur désapprobation par des mots simples, sans injures ni grossièretés. Certains autres se sont contentés d'une prière.
Un tarif de groupe leur a été appliqué à tous, sans distinguer les simples " siffleurs " des lanceurs d'oeufs : atteinte à la liberté d'expression, violence avec arme et dégradation de biens… !
Pire encore, de simples spectateurs non catholiques et sans aucun rapport avec cette action contestataire, des personnes qui venaient au théâtre pour se détendre ont été arrêtés pour avoir quitté leur fauteuil, souhaitant rentrer chez eux parce que la pièce les ennuyait.
Ainsi tous ceux qui ne partagent pas le goût de Monsieur le Maire de Paris et de Monsieur le Ministre pour les matières fécales sont passibles de poursuites pénales et de détention !!!
Mais surtout, j'ai pu constater que tout était mis en œuvre pour priver intégralement mes clients des droits de la défense les plus essentiels et les plus fondamentaux.
Le Code pénal et le Code de Procédure Pénale ont tout simplement fait l'objet d'une suppression spéciale pour ces catholiques.
Deux nuits de suite, je suis passé de commissariat en commissariat pour assister mes clients placés en garde à vue. Alors que je me présentais au poste du Vème arrondissement de Paris, muni de ma carte professionnelle, il m'a tout simplement été interdit de voir mes clients et de leur parler après que le policier de l'accueil ait passé un coup de téléphone… !
Il a été signifié à mes clients qu'ayant été arrêtés à Paris, ils n'avaient pas le droit de désigner pour leur défense un avocat du barreau de Chartres : premier mensonge.
Il leur a ensuite été signifié que le même avocat ne pouvait défendre à la fois plusieurs des personnes impliquées dans l'affaire : second mensonge.
L'on a tenté faire signer à mes clients un procès-verbal signifiant la fin de leur garde à vue de 24 H, alors qu'ils en étaient déjà à leur 32ème heure de garde à vue !
Et des telles manœuvres se sont répétées et multipliées durant toute la procédure.
Si dans les autres commissariats les entretiens se sont mieux passées, les officiers de police judiciaire, censés être maîtres de la décision de placer ou non un citoyen en garde à vue, m'ont confié que ce pouvoir leur avait été ôté dans cette affaire précise et qu'ils avaient subi eux-mêmes d'extraordinaires pressions venant " de très haut ".
D'autres policiers se sont dits révoltés que les maigres moyens dont ils disposent soient mobilisés dans une affaire aussi absurde et ont même déclaré ouvertement aux personnes placées en garde à vue leur sympathie à l'égard de leur cause.
Alors qu'on me laissait entendre que mes clients seraient libérés sous peu après leur arrestation, les policiers me confiaient qu'ils avaient finalement reçu de " nouvelles instructions " pour que la garde à vue soit prolongée au maximum !
Il semble donc que la mairie de Paris et le Ministère de l' inculture aient donné leurs " instructions " et leurs ordres à tous les intervenants de la chaîne judiciaire, interférant ainsi pour leur propre compte dans l'enquête, ce qui est parfaitement illégal et constitue un remarquable abus de pouvoir.
Certains ont été placés en garde à vue au milieu d'individus retenus pour une agression au couteau. Ces individus étaient libérés quelques heures après leur arrestation, alors que l'on signifiait à mes clients une prolongation de leur détention, soit de nouveau 24 heures en cellule, à raison d' " instructions spéciales "...
48 heures de garde à vue pour avoir sifflé dans un théâtre !!!
J'ai vu de jeunes filles à peine sorties de l'adolescence, menottées et le regard brisé…pour avoir dit une prière.
Ces catholiques ont ensuite été déférés devant " le Juge des Libertés et de la Détention ".
Je me suis présenté à l'audience pour 19 d'entre eux avec l'intention de plaider l'absence de mesures contraignantes.
Le juge a commencé l'audience en énonçant la décision…qu'il avait déjà prise sans même avoir jugé. Il m'a été purement et simplement interdit de plaider ! Le juge me signifiant que sa décision - déjà prise avant l'audience - ne saurait être contestée tant sur le principe que sur le fondement.
Avec le plus grand sérieux, ce magistrat invoquait " une conspiration contre la liberté d'expression ", seul instant de cette tragique histoire où il m'a fallu retenir un fou rire.
Accusant mes clients d'entrée en force dans le théâtre (alors qu'ils avaient acheté leur place), ce juge les accusait d'atteinte à la liberté d'expression avant de leur expliquer, toujours avec le plus grand sérieux, que " la liberté ne doit pas nuire à autrui "… !
Sauf aux catholiques apparemment.
En une seule et même audience, ce juge a rendu une sentence générale applicable à toutes ces fournées de malheureux, sans se pencher à aucun moment sur les faits ni les actes, exerçant sa fonction de la manière des plus industrielles, visiblement très empressé de satisfaire un ministre ou un maire pour le bon avancement de sa carrière.
Mes clients ont donc tous été placés sous contrôle judiciaire, le magistrat leur expliquant que s'ils s'avisaient de rencontrer de nouveau leurs compagnons d'infortune ou de s'approcher du théâtre, ils seraient placés en détention jusqu'au procès… !
Enfin il leur rappelait que leur comportement - dont il ignorait tout - pouvait être sanctionné par trois ans de prison. Rien que ça. Heureusement le ridicule ne tue pas, sans quoi un magistrat nous aurait déjà quitté.
Après l'Affaire d'OUTREAU, l'affaire d'outrés ?
En résumé, pour avoir simplement sifflé ou prié dans un théâtre exposant des excréments sur le visage de leur Père, dans une mise en scène payée avec leurs impôts en période de crise, ces catholiques ont été arrêtés, maintenus en garde à vue durant 48 h, menottés, condamnés sans jugement, traités comme des chiens, des trafiquants de drogue ou des terroristes, privés de leur droit à une défense, isolés de leur avocat et placés sous contrôle judiciaire.
En toute humilité je dois avouer que je ne m'attendais pas à une telle ampleur dans la violation des droits de la défense les plus élémentaires, sans parler de la justice sur le fond.
La nausée m'est montée.
Malgré tout je garde l'espoir que devant le Tribunal Correctionnel devant lequel ces malheureux sont convoqués, la justice sera rendue par de véritables magistrats, droits, intègres, impartiaux et indépendants.
François SOUCHON
Avocat au barreau de CHARTRES

http://www.petitsechodoran.com/la-valise-ou-le-cercueil/calendrier-des-projections,a2633309.html

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60 / Réflexions sur un air de pipeau.

Une interview où le Président Nicolas Sarkozy a tout fait pour apparaître comme le Président d'une France qui gouverne, gère la France et l'Europe, et décide des choix où il se plante ! Souvenons-nous de ses contrats commerciaux… énormes… faramineux… hier la Libye, et la Charia qui mettra un peuple sous contrôle de rites dépassés… puis bien entendu, toujours l'Europe où toutes ses propositions tombent à l'eau. Il a tout fait pour ne pas rentrer dans la nasse allemande et il a échoué. Il est tombé dans le piège d'Angela Merkel, elle-même soumise à son parlement. Ne nous trompons pas, nous avons Sarkozy et Hollande sous l'emprise du chant des sirènes qui les guident vers les récifs : Merkel et Aubry sont de très fortes (en poids aussi…) personnalités.
Revenons à son " interprétation " télévisée du jeudi 27 octobre. Dans un décors sobre, il voulait un grand rôle de… composition. Un très grand rôle ! Il débute l'émission en grand stratège : " Sauver la Grèce… éviter une catastrophe à l'Europe… et au monde ! " Tout est dit dans ces quelques mots. Est-il Batman, Superman ? Il se présente, avant tout, comme un géant de la Mythologie. Le nouveau fils de Clyméné et Japet : Atlas ! Celui qui soutient et le ciel et la terre à bout de bras ! Par ses actions, Nicolas Sarkozy est " l'Atlas " du troisième millénaire. Il sauve la France de la crise… en donnant un tour de vis à l'économie, sans annoncer les mesures " d'ajustements " qu'il garde dans sa manche de magicien. Il sauve l'Europe, parce qu'il sauve la Grèce ! Ce n'est pas sûr, mais les deux intervieweurs, J-P. Pernaut et Y. Calvi n'interviennent pas, ne contestent rien. Ils boivent les paroles, le lait sacré du nouvel Atlas. Ils sont les valets du " pot de chambre élyséen ". Enfin, je n'ai pas compris comment il nous sauvait du pire ( ?)… en demandant à la Chine, qui n'a pas encore son retour de flamme comme la Russie avec ses provinces, de colmater notre déficit. A quel prix ? Le Président français et sa politique européenne se moquent de nous et nous vendent à un nouveau maître, mais tout est dans le ton et la fausse sincérité du personnage : " Je sauve la France, l'Europe et… le Monde ! "
Bien entendu, la meilleure défense c'est l'attaque… Le passé en prend plein les gencives, de Mitterrand à Chirac. C'est vrai que le passé pèse sur notre présent, mais que vient faire ce moment de nostalgie alors que nous voulons une France tournée vers son avenir ? L'ère sarkozyste ne devait-elle pas être celle du changement ? Rien n'a changé ! Nous devions travailler plus pour gagner plus et il y a huit millions de pauvres. Le chômage ? il augmente et chaque jour des entreprises mettent du personnel à la rue. Nos soins médicaux ? Ils sont mangés par les faveurs faites aux étrangers sans papier, sans emploi et dont l'épouvantable démographie galopante - j'inclue Mayotte, cette faute impardonnable de Nicolas Sarkozy - pèsera longtemps, à vie ( ?), sur notre avenir.
Je me sens si mal-français, entre cette droite molle, prête à descendre du navire qui coule et cette gauche multiple, trotskiste, communiste, au pacifisme roussélien improbable.

Robert Charles Puig / octobre 2011

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59 / France… Où nous emmènent nos dirigeants ?

Ils croyaient avoir vaincu le monstre libyen ! Avec l'Otan, les armes françaises, anglaises et américaines, ils croyaient créer un nouveau " printemps arabe ". Ils ont eu tout faux ! Déjà, en France, on étouffe sciemment la fausse victoire de Nicolas Sarkozy et de son double dans cette affaire : BHL. Alors on demande à Juppé d'envoyer des " recommandations " après l'avoir laissé en dehors des collusions élyséennes… Qu'attend-t-il pour rendre son tablier de laquais ?
Quel est le résultat de notre " participation " à cette révolution clanique ? La fin de la liberté individuelle, la remise en vigueur des lois religieuses les plus contraignantes et surtout, l'esclavage de la femme revenue au temps du Moyen Âge !
L'Occident se fait berner et la France comme en Algérie, pour ne pas avoir su à l'époque gérer une victoire acquise sur le terrain, perd son âme. " On " parlait en Libye de libération d'un peuple, de démocratie… et une fois de plus nos dirigeants nous imposent l'ERREUR ! Tunisie, Egypte, Libye, ils avançaient masqués derrière le trop fameux " printemps arabe " et se dévoilent en héritiers de l'Apocalypse. Bien entendu, l'Occident fermera les yeux sur la chape de plomb qui obscurcira l'avenir de ces pays et la France se glorifiera - peut-être - de contrats juteux au prix de son allégeance à un pays, la Libye islamiste. Il fallait vaincre sans réfléchir à l'avenir d'un peuple. C'est une réussite ! Le Président Sarkozy souhaitait, je pense, dans cette guerre, laver l'affront de la tente bédouine à Paris, sans avoir fixé de frontières démocratiques aux rebelles, " amis " de BHL. Le résultat est là. L'obscurantisme islamiste s'approche de l'Algérie que nous soutenons par le Verbe et les armes, et avance à nos portes, à cause du " laisser faire " dans nos banlieues.
Arrêtons de rêver. Réagissons !
Nous savons bien qu'avec la complicité coupable des médias, la Droite molle et la Gauche multiple nous mentent. C'est le danger qui nous perdra si nous nous laissons phagocyter par des voix qui nous mènent à la perte de notre identité et de notre indépendance de Nation européenne. Entend-t-on les opposants à ces partis ? Ils n'ont que des miettes d'antennes à la télévision et la radio. Ils sont exclus des principaux journaux, leurs paroles sont déformées et pourtant, c'est le devenir du pays qui est en jeu.
Où nous emmènent ces partis " frères " de la Droite molle et de la Gauche multiple ? Dans quelle machination diabolique veulent-ils nous perdre ? Ils se meuvent dans l'idéologie dépassée d'une France d'un autre temps. Dans cette Europe qu'ils ont souhaitée, écrite dans le sable mouvant d'une constitution incomplète, ils nous égarent. Depuis des années, ils nous mettent devant le fait accompli d'une Europe que nous ne voulions pas et ils la défendent " becs et ongles " en dépit du bon sens, du droit à l'ordre. Aujourd'hui, affolés, ces partis du passé veulent nous faire payer les pots cassés d'une Grèce vouée à sortir de la Communauté européenne, parce qu'elle a été malhonnête avec ses pairs et qu'à cause de son laxisme, demain, d'autres pays seront dans la même panade parce qu'ils ont, aussi, abusé d'une communauté de chapelles et de copinages sans logique financière ou économique. Ne nous faisons pas d'illusion. Le temps presse et seule l'Allemagne pressent le futur. Que peut-décider ce panier de crabes européens de toutes les couleurs, sinon se perdre ?
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Sauver à tout prix la Grèce, c'est nous enfoncer dans l'inconnu. Une crise profonde et plus grave ou se faire " racheter " par l'Orient et la Chine. Est-ce notre destinée ?
Comment les Etats survivants à la crise sortiront-ils de l'endettement où ils plongent ? La seule solution sera la baisse des revenus et l'augmentation des impôts, parce que les dirigeants européens sont restés aveugles à l'immature de cette construction européenne fondée par des cénacles d'illuminés pacifistes, ayant perdu le sens de la réalité du monde, au nom de grands principes humanitaires. Des principes plus virtuels et utopiques que concrets et réfléchis. Ils ont créé des pays là où il y avait des colonies, sans soutenir les peuples et en donnant des droits à des dictateurs mis en selle par leurs soins. Ils ont engendré le despotisme et souvent le crime, en pactisant avec des Etats fantômes pour faire des " affaires " au détriment des populations privées de soins, de nourriture et d'une vraie liberté. Plus tard, ils ont compris leur erreur, alors ils ont ouvert nos frontières occidentales à la misère du monde, sans se rendre compte d'un envahissement sournois que nous payons au prix fort de charges qui nous sont imposées : sécurité, santé, financières, en sus de la crise globale que nous subissons et de leur indécision à savoir la régler. Surtout, ils abandonnent nos valeurs ancestrales à l'influence de courants contraires aux lois d'une Europe chrétienne.
Finalement, le monde occidental ne conquière rien. Il paie les folies de ses dirigeants qui prennent pour des victoires les pièges ou nous nous enfonçons.
Il nous appartient par notre vote en 2012, en excluant la Droite molle et la Gauche multiple, de changer cela.
Robert Charles Puig / octobre 2011

Jacques TORRES
LE PORT, 52
50480 CARQUEBUT
Tél-Rép-Fax: 02 33 21 54 09

Quel bonheur d'être esclave chez les " Barbaresques " !!

Enfin une bonne nouvelle : la chaîne " Histoire " a diffusé trois épisodes relatant l'esclavage " blanc " subi par plus d'un million d'européens entre le 16° et le 19° siècle.
Nous allions assister à des scènes horribles de tortures et de massacres d'un million d'esclaves dont in ne reste aujourd'hui aucune descendance susceptible de réclamer " repentance " à l'Algérie.
Enfin c'est ce que nous imaginions dans notre naïveté !
Pensez donc ! On nous a relaté l'aventure magnifique d'un jeune suédois de 16 ans, Hark Olufs, capturé sur un navire en Méditerranée et qui a eu la chance d'avoir les faveurs du Bey de Constantine qui en a fait son protégé durant 11 années. Devenu un peu trop âgé Hark sera alors libéré fortune faite quand le Bey de Constantine décida de le remplacer par un nouvel adolescent récemment capturé.
Quelle belle histoire de l'esclavage " blanc " en Algérie… un conte de fée !
J'espère que la prochaine série, en 24 épisodes, de la chaîne " Histoire " relatera la magnifique histoire de l'esclavage " noir " entre l'Afrique et l'Amérique à travers les ascendants noirs d'un jeune homme nommé Barak Obama qui devint Président des Etats-Unis !!

Manu GOMEZ

Manu GOMEZ

Hélas ! Quelquefois j'ai honte d'être français !!

Il m'arrive rarement d'avoir honte d'être français mais cela m'arrive (les 19 mars 1962 à Evian, le 26 mars 1962 à Alger et début juillet de la même année à Oran par exemple), j'en suis vraiment contrit et cela de plus en plus souvent. Quand je vois mon pays faire " repentance " alors que son œuvre en Algérie est tout à son honneur, quand je le vois retenir la date d'une honte nationale (19 mars 1962) pour être célébrée comme une fête et quand un 17 octobre 2011 je vois l'un des principaux candidats à la Présidence de la République, François Hollande, venir jeter une rose en hommage aux victimes arabes d'une manifestation organisée par notre ennemi, le FLN, et interdite par la préfecture de l'époque.
Comment peut-on accepter que les autorités françaises d'aujourd'hui autorisent de telles manifestations ? Se rendent-elles compte qu'il s'agissait ce jour là d'une manifestation interdite organisée par notre ennemi le FLN dans une guerre qui a coûté la vie a plus de 25.000 soldats français ? Ce même FLN qui a assassiné en 1961 près de 80 gardiens de la paix, ce même FLN qui a assassiné au cours de la même période près de 4000 musulmans sur notre sol, en métropole, ce même FLN qui a assassiné plus de 100.000 harkis, ce même FLN qui a assassiné près de 5000 français à Oran en juillet 1962 ?
A-t-on vu un Président de la République qu'il soit de gauche ou de droite venir jeter une rose (de quelque couleur quelle soit) sur une plaque commémorant les victimes françaises de ce même FLN ??? ……… Jamais.
Mais bon sang ! Comment faut-il le crier ? En octobre 1961 nous étions en guerre et notre ennemi était le FLN et ce même FLN organisait, malgré l'interdiction préfectorale, une manifestation sur notre sol contre une loi de la République. Ce même FLN tuait en métropole des fonctionnaires et des civils… fallait-il laisser faire ?
Cela explique pourquoi quelquefois j'ai honte d'être français !!
J'exige que le 26 mars 2012 le Président de la République se rende en personne afin de déposer une rose (quelle que soit sa couleur) sur la plaque commémorant les victimes françaises assassinées par l'Armée française rue d'Isly à Alger.

Manu GOMEZ

Que ce soit dans les salles de cinéma ou à la télévision, les films concernant la période de la guerre d'Algérie, mais vue uniquement du côté algérien, ont le vent en poupe. Après, le film " Hors-la-loi " (et d'autres, comme " Les porteuses de feu "), voici que sont proposés aux Français deux nouveaux films : " Ici on noie les Algériens, 17 octobre 1961 " (film de Yasmina Adi) et " Octobre à Paris " (film de Jacques Panijel) : c'est tout simplement consternant !

Dans le même temps, le film historique de Charly Cassan et Marie Havenel, " La valise ou le cercueil, l'Algérie de 1830 à nos jours ", se voit refuser une diffusion sur nos chaînes de télévision. Sans doute pour cause de trop grande objectivité par rapport aux événements d'Algérie. " Ce film ne correspond pas aux exigences de notre ligne éditoriale ", voilà ce que répond la chaîne Arte ! Quant aux autres chaînes, c'est une question de programmation ( ?) et ce film arrive trop tard…

Jacques Panijel a été signataire du " manifeste des 121 " pour le droit à l'insoumission en Algérie, en 1960 et son film, " Octobre à Paris ", a été interdit pendant un certain nombre d'années (jusqu'en 1973). Cela prouve qu'en France, un film peut fort bien être interdit de diffusion. Alors pourquoi des films anti-français, à la gloire du FLN, des poseuses de bombes et autres porteurs de valises sont-ils autorisés aujourd'hui ?

Quand on présente des chiffres de morts ou de blessés multipliés par dix, par cent ou par mille, comme cela est le cas pour les événements de Sétif en 1945 ou la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, ce n'est plus de l'information, c'est (permettez-moi l'expression) du " bourrage de crâne ", visant à faire de la France un pays toujours plus repentant.

Le 17 octobre 1961 a été une manifestation (qui n'avait rien de vraiment pacifique) organisée pour défier la France, où le FLN a enrôlé de force des milliers de participants qui ne souhaitaient pas spécialement participer. Quant aux Algériens qui auraient été jetés dans la Seine (soi-disant plusieurs centaines), personne - semble-t-il - n'a jamais retrouvé les corps. Question par ailleurs : ceux des Algériens qui auraient été jetés dans la Seine, l'ont-ils été vraiment par des policiers, ou par le FLN, dont les règlements de compte avec le MNA de Messali Hadj ont été nombreux ? Les chiffres officiels indiquent, quant à eux, entre deux et sept morts, et pas forcément à mettre au compte de la police.

Voilà même qu'une proposition de loi vient d'être déposée il y a quelques jours au Sénat, tendant à la reconnaissance de la répression d'une manifestation à Paris le 17 octobre 1961. Un groupe de sénateurs voudrait que la France reconnaisse " le massacre de centaines d'Algériens, perpétré par la police française sur ordre de ses supérieurs, lors de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris ".

Cela alors que la proposition de loi du 29 avril 2010 est toujours en attente (pour examen) à la commission de la défense nationale et des forces armées ; il est pourtant, là, très facile à la France de reconnaître " les souffrances subies par les citoyens français d'Algérie victimes de crimes contre l'humanité commis du 19 mars 1962 au 31 décembre 1963 du fait de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique ".

Monsieur le président de la République, je vous le demande, quand allons-nous cesser de nous battre la coulpe et arrêter d'autoriser (ou de ne pas interdire) tout ce qui a un caractère anti-français (" Marseillaise " sifflée, drapeaux brûlés, rappeurs aux paroles provocatrices, etc.) ? Quand allons-nous cesser de recevoir
gentiment, tant à Paris (au Sénat et ailleurs) qu'à Marseille, une Mme Zohra Drif-Bitat, certes aujourd'hui vice-président du Conseil de la nation algérienne, mais hier poseuse de bombes en Algérie. C'est elle, notamment, qui a posé une bombe au Milk-Bar à Alger, bombe qui a fait trois morts et une douzaine de blessés, dont plusieurs enfants. C'est, là aussi, plus que consternant !

Imaginons, simplement un instant, un film montrant les enlèvements et les massacres des Harkis et des Pieds-noirs, après les accords d'Evian et l'indépendance de l'Algérie. Quel serait l'accueil d'un tel film de la part des autorités algériennes si, d'aventure, ce documentaire montrant les exactions du FLN était programmé dans les salles de cinéma en Algérie ?

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président de la République, l'expression de mes salutations distinguées.

Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha)

Le 17 octobre 2011 notre manifestation de protestation devant l'Elysée Palace... Un Elysée qui nous vaut que des problèmes -semble-t-il - nous étions environ une centaine outrés, navrés de constater que la ville de Nice se prêtait à cette ignominie d'une conférence acceptée sur l'événement du 17 octobre 1961 à Paris. Une manifestation du FLN après des mois de massacres des partisans MNA opposés au FLN et surtout, de l'assassinats de nombreux policiers français pris entre le feu des belligérants algériens.
Une fois de plus, en ce 17 octobre 2011, les patriotes Pieds-Noirs sont venu manifester contre cet affront d'une conférence. Cela veut dire aussi que malgré nous, pour la deuxième fois après notre protestation à Cannes contre le film terroriste présentant les musulmans comme des victimes du pouvoir gaulliste en 1945, une fois de plus, nous nous sommes dressés pour défendre -malgré nous -le gaullisme. Celui de 1961 - le général étant à nouveau au pouvoir ! - Finalement, ce gaullisme qui sévit toujours depuis cinquante années nous en arrivons à prendre sa défense au nom du respect et de l'honneur de la France contre ses détracteurs.
Une fois de plus nous faisons ce que le pouvoir en place à Paris et Nice ne fait pas, nous nous élevons contre l'attentisme frileux des autorités qui ont préféré, à Nice, par préfet interposé interdire notre manifestation devant l'Elysée Palace.
Elle a eu lieu ! Le pouvoir nous a montré une fois de plus sa petitesse. Il préfère la propagande FLN à l'honneur de la France que nous sommes les derniers à défendre.

R.PUIG

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58 / Le pacifisme timoré de l'Europe inquiète.

J'ai lu les extraits du livre de Christopher Caldwell sur l'Islam (Valeurs actuelles du 6/10/2011) et l'article de Frédéric Pons sur le même hebdomadaire du 13.10 2011. Ils suscitent des interrogations. En effet. Le pacifisme délirant, aveugle de l'Europe du vingt unième siècle est une faute et une erreur. Son désir de " bon samaritain " d'accueillir sur ses terres la misère du monde, sans atout pour la juguler, d'accepter que ses portes s'ouvrent aux particularités et aux valeurs ( ?) enténébrées, cabalistiques d'une religion autoritaire, draconienne dans son application stricto sensu, ne peut conduire qu'à la disparition de cette terre chrétienne dans les décennies à venir.
Comment est-on arrivé à ce point de non-retour ? Parce que le complexe des conquêtes européennes des dix septième et dix huitième siècle lui pèse comme une faute. L'Occident se sent coupable de sa puissance passée et ouvre ses portes à un Orient en mal de revanche qui l'étouffe, écume ses valeurs, essaime et procrée à la vitesse " grand V ", principalement en France, terre d'asile, au détriment de ses lois républicaines et de son propre peuple.
Christopher Caldwell a raison dans ses propos : " En un demi siècle, l'Islam a imposé d'adapter les coutumes, idées ou institutions européennes… C'est pathétique de voir les Occidentaux attendre que l'Islam se modernise. Ils commettent là, une erreur fondamentale "
Malek Chebel, anthropologue des religions et opposé aux paroles de M. Caldwell, reconnait cependant en réponse (V.A de même date) : " Je regrette que nous ne soyons pas plus nombreux à rejeter à haute voix l'intégrisme "
Et c'est vrai ! Principalement en France où la laïcité de 1905 est confrontée à la montée d'un Islam archaïque et d'une " Charia " envahissante, sans normaliser ou éduquer les masses d'immigrés qui ont " quartier libre " dans les banlieues et sont les avant-gardes d'une apocalypse à venir.
Quant à l'article de Frédéric Pons, c'est une évidence d'évoquer la pression islamiste en Tunisie, Libye, Egypte, mais en ne citant que ces pays, sa chronique oublie l'Iran, l'Irak, la Syrie, le Yémen, la Somalie et ce pourtour méditerranéen imprégné d'un Islam rigide et obstiné dans l'observance de ses commandements. Il y a le Kosovo que l'Occident a construit sans règle, la Palestine en devenir, le Maroc en équilibre instable entre sa royauté ancestrale et les mouvements islamiques radicaux et enfin l'Algérie.
Qui ose parler en France de cette Algérie ? Personne, parce que le gaullisme défend toujours sa thèse mensongère d'une indépendance offerte. Parce que le pouvoir craint - à juste titre - les mouvements qui pourraient enflammer cinq ou huit millions d'Algériens sur notre sol, comme en 1961 dans une manifestation monstre. Pourtant, ne nous faisons pas d'illusion. L'Algérie est actuellement une bombe à retardement dans l'imagerie d'un " printemps arabe " diffusé par les médias et nos dirigeants. Ne nous cachons pas derrière notre propagande de façade. L'Algérie doit faire face aux terroristes d'Aqmi. Ils prônent la révolution islamiste et ont sans doute récupéré les armes, si généreusement envoyées par l'Occident et Nicolas Sarkozy, en Libye.

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Pour le moment, nous soutenons le régime despotique et agonisant de Bouteflika. C'est notre tort. Nous n'essayons même pas de soutenir un mouvement démocratique endémique qui sera phagocyté par le communautarisme islamiste, et si demain une révolte éclate à Alger, elle sera de type libyen avec ses massacres de civils. A ce moment là, rien ne protégera notre sol, comme en 1961, d'une guerre fratricide entre Algériens. L'Algérie bradée au temps gaulliste reste notre talon d'Achille et nous risquons d'avoir à nos portes une effroyable menace par manque de clairvoyance et de bon sens.
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Je ne veux pas terminer cette chronique du temps présent, sans mentionner, sous le patronage du cercle algérianiste de Nice et de sa Présidente, Michèle Soler, dans le cadre des conférence du Cercle, tout d'abord, une information de Jean Paul Soler, dont la société AOC-films ( entendre Alger, Oran, Constantine) s'attelle à la sortie sur nos écrans d'un film qui évoquera ENFIN notre passé de Pied-Noir puis, l'excellente et appréciée conférence de Manuel Gomez sur notre " Hier ", notre Algérie, celle de Camus et hélas, celle du temps des mensonges et de notre exode, de notre fuite pour cause de massacres organisés ou acceptés par le pouvoir parisien des années 1958 / 62 : le pouvoir gaulliste.
Une conférence nécessaire, pour rappeler que nous existons et qu'au fil des années nous combattons toujours le laisser-aller de nos élus, leur faiblesse et leur soumission aux avancées de l'islamisme porteur d'informations déformées sur une période pourtant gaulliste. Témoin, cette conférence du Consulat algérien à Nice sur les événements du 17 octobre 1961 à Paris, non interdite par le pouvoir local… alors que notre mouvement de protestation prévu, ce jour là, est INTERDIT par le préfet, avec des menaces de REPRESAILLES.
Changerons-nous un jour cet état d'esprit de pleutres ?

Robert Charles Puig / Octobre 2011

N.B. : J'ai écrit à M. Christian Estrosi au sujet de cette conférence FLN du 17 octobre 2011. Il " semble " m'avoir répondu. Un mail réceptionné dans les " indésirables ! " Un signe ? Une farce ou de l'humour caustique ! Bien entendu je me suis gardé d'ouvrir ce courriel parfaitement défini… dans ma corbeille de réception, mais que pouvait-il me dire ? " Je suis dans l'erreur… Le passé est le passé… Je raisonne comme un fasciste… " Des mots… creux, vides, dépassés par les maux dont souffrent trop d'élus oublieux du passé de la France.

Monsieur le Proviseur,

Ayant appris qu'un débat sur les événements du 17 octobre 1961 devait avoir lieu dans votre établissement le 13 octobre, je vous serais très obligée de bien vouloir me faire savoir s'il serait possible d'organiser, au mois de mars 2012, un débat sur la fusillade du 26 mars 1962, à Alger, après la signature des accords d'Evian.
En effet, le code de l'éducation exige que soit préservée la neutralité et que des points de vue opposés puissent s'exprimer.
Le 26 mars 1962, à Alger, l'armée française tirait sur des civils désarmés, femmes, enfants vieillards, faisant plus de 50 morts et 150 blessés. Aucune enquête sérieuse n'a été diligentée pour connaître les responsabilités dans ce massacre. Récemment, au Royaume Uni, le Premier Ministre a présenté les excuses du gouvernement britannique aux familles des victimes de la fusillade de Londonderry en 1972 (13 morts et 14 blessés).
Cette tragédie étant occultée depuis bientôt 50 ans, il serait juste, dans le respect de la vérité historique, d'inviter un historien et des témoins pour que vos élèves aient une vision moins incomplète de cette période.

J'espère que ma demande recevra un écho favorable et vous prie d'agréer, monsieur le Proviseur, mes salutations distinguées.

Josseline Revel-Mouroz
Agrégée de l'université

La bataille de Paris du 17 octobre 1961

Sous le titre : le massacre du 17 octobre 1961, un article de l'encyclopédie en ligne Wikipedia fait le point de cette bataille qui a opposé 25.000 manifestants " algériens ", fermement encadrés par le FLN, à 1.658 policiers et gendarmes engagés par le préfet Maurice Papon. Cet article affirme que 32 à 325 manifestants ont été tués, des dizaines jetés à la Seine, en particulier au pont St Michel, 11.700 interpellés et tabassés, dont un certain nombre dans la cour de la Préfecture de Police.
L'auteur se réfère essentiellement aux ouvrages de Jean-Luc Einaudi (la bataille de Paris, le Seuil, 1999), de Jean-Paul Brunet (Police contre FLN, Flammarion, 1999), de Raymond Muelle (7 ans de guerre en France, Grancher, 2001) et à l'article de Paul Thibaud dans l'Express du 11 octobre 2001. Quatre autres auteurs sont cités (Sylvie Thénault, Jim House et Neil Macmaster, Linda Amiri et Benjamin Stora) et 6 réalisateurs de films. D'emblée, on notera que le chiffre de 32 tués est celui de Brunet, et 325 celui d'Einaudi.
Il apparaît ainsi que des sources importantes sont ignorées :
- un 2° livre de JL Einaudi : Octobre 1961, un massacre à Paris, Fayard, 2001,
- un 2° livre de JP Brunet : Charonne, lumières sur une tragédie, Flammarion, 2003,
- un article du colonel Raymond Montaner : la manifestation du FLN à Paris le 17 octobre 1961, dans la revue Guerres mondiales et conflits contemporains de 2002,
. le livre de Rémy Valat : Les calots bleus et la bataille de Paris, Michalon, 2007.
- les articles de Catherine Segurane: le 17 octobre 1961 : Essai de dénombrement des morts, et La propagande à l'œuvre, dans Agoravox d'octobre 2010 .
Professeur émérite d'Histoire à l'Université de Paris IV, JP Brunet est connu comme un auteur rigoureux. Il est le seul à avoir exploité toutes les archives, en particulier de la PJ, et à en avoir fait une critique historique, ce qui n'est pas le cas d'Einaudi, ni de Paul Thibaud, ni de Sylvie Thénault. Pris à parti de façon polémique par JL Einaudi, JP Brunet a consacré deux chapitres de son 2ème livre à la manifestation du 17 octobre. Il souligne à nouveau les violences inadmissibles1 des policiers, confirme les vengeances exercées par des policiers " activistes ", mais estime que sur 75 morts conduits à l'Institut médico-légal (IML), la majorité est imputable au FLN.
Examinant cas par cas la liste des 325 noms, il confirme son évaluation de 32 tués : 14 certains 2, 8 vraisemblables, 4 probables et 6 possibles. Il avait précisé dans l'Histoire d'octobre 2001 : 30 morts en comptant large. Dans son Histoire de la guerre d'Algérie (1992), Benjamin Stora corrige son évaluation de centaines de victimes, et ne parle plus que de dizaines.
JP Brunet estime que les 246 morts signalés par Geronimi, correspondent aux 308 cadavres (dont 60 douteux) examinés à l'IML en 1961 : 141 sont enregistrés avant le 17 octobre, et 72 après le 19. Il en est de même des 109 décès du Service des successions musulmanes, dont 55 ont eu lieu avant le 17 octobre, et 22 sans date de décès déterminée. Dans son mémoire de maîtrise, Pierre Brichard, qui a étudié les listes de ce Service, en attribue une trentaine à la répression policière. Le séminariste Grange ne confirme pas la mort des neuf corps couchés à l'entrée du Palais des sports, et Linda Amiri, ayant eu accès aux archives de la Fédération de France du FLN, dément le matracage des détenus dans la cour de la Préfecture de Police (ce que confirme Montaner).
Une seule noyade, au pont St Michel, a fait l'objet d'un constat. Au total, en septembre et octobre 1961, 34 cadavres ont été retirés de la Seine et des canaux, qui ne paraissent pas imputables à la répression de la manifestation. Vidal-Naquet reconnaît que le FLN n'hésitait pas à tuer et à jeter des cadavres dans la Seine.
Le professeur Brunet dénonce dans l'exploitation de cette affaire un mythe forgé pour les besoins d'une cause militante. Admirateur de Mao et de Pol Pot, l'historien du dimanche Einaudi se révèle un hagiographe du FLN, mouvement à visées totalitaires. On pourrait en dire autant d'autres auteurs.
Catherine Segurane observe les moyens employés pour faire croire à des centaines de meurtres :
- - jouer sur les dates en ajoutant au 17 octobre les mois d'octobre et novembre,
- - prétendre à un grand nettoyage destiné à faire disparaître les preuves,
- - présumer la culpabilité des policiers,
- - inventer des légendes d'épouvante de la population.
Un des premiers instruments de cette mythologie macabre est un tract anonyme du 31 octobre attribué à un groupe de policiers républicains, qui rappelle les procédés du parti communiste et de la CGT. On y évoque les cadavres jetés dans la Seine, les pendus du bois de Vincennes et les Algériens arrosés d'essence et brûlés. D'autres bobards citent les fosses communes imputées à la police, les enterrements clandestins par la famille, les corps jetés par avion dans la mer.
Historien de la guerre d'Algérie, vice-président de la Commission française d'histoire militaire, il me semble qu'il faut replacer cette bataille dans la stratégie générale du FLN, qui après avoir perdu les batailles d'Alger et des frontières, et se sentant humilié par les fraternisations de mai 1958, a décidé le 28 août 1958 de transporter la guerre en territoire français, et ordonné à ses commandos de combattre furieusement l'ennemi.
Cette décision faisait suite à la volonté, proclamée dès 1955, d'exterminer les messalistes, considérés comme des traîtres, en Algérie et en métropole 3. Ces deux décisions se sont traduites par le massacre en métropole d'au moins 3.957 nord-africains, 150 Européens, 16 militaires et 53 policiers (le Monde du 20 mars 1962), auxquels s'ajoutent 48 harkis. Ces actions terroristes expliquent, sans les excuser, l'exaspération des policiers et les excès auxquels ils se sont livrés.
Quant à la décision de réagir, par une manifestation pacifique, au couvre-feu imposé le 6 octobre par la Préfecture de Police, elle n'a pas été approuvée par toutes les instances du GPRA. Mohamed Harbi écrit dans le Monde du 5 février 1999 : " ce qui a joué dans le déclenchement de la manifestation du 17 octobre, ce sont plutôt des enjeux internes, voire des ambitions personnelles…On était proche de la fin…Ce sont déjà des luttes pour le pouvoir dans l'Algérie indépendante ".
Les arrestations opérées le 17 octobre avaient été précédées d'opérations de démantèlement des groupes armés du FLN en région parisienne. Selon le Service de coordination des Affaires algériennes (rapports des 1er et 4 décembre), 205 armes à feu, 8 bombes, 26 plastics, 106 grenades et obus ont été saisis en deux mois ; 91 responsables de groupes armés ont été arrêtés, 2.545 militants politiques transférés en Algérie. Les liaisons internes ont été rompues et la Fédération de France du FLN a suspendu les attentats. Pour le présent, conclut ce rapport, la bataille de Paris ne tourne pas à l'avantage du FLN.

Maurice Faivre, le 10 octobre 2011

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1 " inadmissibles mais secondaires ", déclare de Gaulle, qui selon Messmer partage avec le gouvernement la responsabilité de la répression
2 C'est le chiffre retenu par le colonel Montaner, ancien chef de la Force de police auxiliaire.
3 Réf. Jacques Valette, La guerre d'Algérie des messalistes, L'Harmattan, 2001.

Mail transmis par l'Historien Jean MONNERET

57 / France Le sarkozystème...

Borloo a jeté l'éponge avant d'avoir fait suer sa chemise… Il faut croire que les appels UMP du pied ou du poing ont été payants. Personne ne doutait de sa défection, sauf ses conseillers. Un prétendant de moins au siège de l'Elysée après DSK qui avoue une faute morale. Une morale… en dessous du nombril ? Pourtant, la gauche est là ! Une gauche multiple et unie par le contrat concocté par Hamon. Cela nous a valu trois fois trois grandes émissions de propagande avec des relents de vieux front popu et des idées d'hier… Le directeur de France Télécom penche à gauche… avec la bénédiction du pouvoir. Ce n'est donc pas étonnant que nous ayons eu ce tam-tam médiatique durant trois soirs. Finalement, il n'a pas voté à la " primaire socialiste " après avoir dit le contraire, ayant été, un temps, dans l'équipe à Borloo… Ne nous faisons pas d'illusions, Aubry ou Hollande gagnant de cette primaire si abondamment télévisée ne donnera pas à la France ce dont elle a besoin : de l'ordre, de l'honneur, de la noblesse, mais des impôts pour l'Europe du pire, le vote aux étrangers d'Orient et d'Afrique, des mosquées à chaque carrefour, des cantines hallal généralisées, du communautarisme et la fin de notre langue nationale, au nom de la diversité, avec l'arabe dans les écoles et un croissant à la place d'une croix dans les pharmacies. A se demander si la Droite molle ne fait pas tout pour laisser la place à l'opposition la plus effroyablement destructive de notre patrimoine collectif depuis cinquante ans.
Tout cela, c'est le résultat d'un sarkozystème fautif et dispersé. Une manière d'espérer passer à pertes et profits les relents ragoutants d'un système mis en place pour se nourrir, entre autre, des valises de la " France à fric "
Demain 2012. Si nous ne voulons plus de ce sarkozystème et de toutes les affaires qui s'y rattachent, et elles sont nombreuses : affaire Karachi et ses intermédiaires vendeurs d'armes… Les avions… Les cigares… Bettencourt et ses billets, généreusement distribués au pouvoir encore en place aujourd'hui… Les cercles premiers et les chapelles secrètes… Eric Woerth et l'hippodrome de Compiègne bradé … Des écoutes téléphoniques qui sortent du cadre de la loi et certains anciens ministres " investis " d'intuitions… venues d'En haut ( ?) parce qu'ils ont tout à coup le don d'une madame Soleil !
Il faut un GRAND changement en France. Nous ne devons plus avaler les couleuvres UMP. Cependant, ne nous étonnons pas si le Sénat a basculé à gauche. Une assemblée qui nous coûte " bonbons " et qui ne sert à rien ! Elle s'incline devant la décision finale des députés, mais vit sur un pied de … sénateur avec ses doyens de la politique politicarde. En effet, tous ces élus connaissent la musique des assemblées et dans une attitude de patriarches sermonneurs et rabâcheurs, ils vivent pleinement sur le dos des contribuables. Quel rôle pour un Sénat rouge-vert et socialo-écolo-communiste ? Un frein pour les lois à venir que votera de toutes les manières un parlement " godillot " comme au grand temps du gaullisme pas encore disparu. La question que l'on peut se poser : Comment la France des grands électeurs est arrivée à ce résultat ? La réponse est tellement évidente et le résultat tellement prévisible ! Les coupables ? La Droite molle et ses chefs imbus d'un gaullisme chagrin et hypocrite. Ils ont, depuis des décennies, eu peur d'une droite volontariste et patriote qui se dessine au fil des élections… Toutes : Cantonales, municipales, législatives et présidentielles.
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Depuis des lustres et surtout depuis Chirac, le chancre d'une Europe sans chrétienté - Bientôt, on tuera des Chrétiens en Europe, comme en Orient, au nom de la " christianophobie " - la droite molle n'a eu qu'un objectif, barrer à tous prix l'accession aux postes de responsabilité à une droite différente, qui défend les valeurs sacrées d'une France bafouée par le communautarisme. Les élections à deux tours éliminent, grâce aux magouilles droite-gauche, les voix des électeurs prisonniers du piège de ces arrangements contre nature. La collusion d'accords entre la droite UMP et la gauche multiple barre la route au FN, de moins en moins extrême, de plus en plus citoyen et à l'écoute du peuple. Il en a fallu des " combines " accompagnées de cris d'orfraies des médias peopolarisés, pour que cette droite-gauche, main dans la main, écarte systématiquement du débat politique une autre DROITE, défenderesse de notre honneur républicain. Des connivences stupides et " mafiosi " ont empêché, jusqu'à présent, un électorat qui représente au moins 20 à 25 % de votants, de trouver sa place dans le concert des institutions politiques et économiques du pays. Voilà par quoi l'UMP s'enfonce vers sa fin et offre le pays à l'opposition. A cause de sa mollesse et de son aveuglement à construire une France leader, puissante et souveraine !
La défaite électorale du Sénat, la dernière avant la présidentielle, est celle de Nicolas Sarkozy et de son sarkozystème. Des alliances avec le Diable. Sinon, que retenir de quatre ans d'Elysée ? Des " riens " pour ne pas faire grand chose. Des espérances sans lendemain. Des slogans de pub de bistrots et du chômage en progression. Du " bling-bling " et du " bla-bla-bla ". Nous avons été menés en bateau - qui n'est pas celui de Bolloré - et nous nous réveillons avec une crise qui vient d'ailleurs, un euro en perdition et un monceau d'affaires qui sentent une fin de règne. Nous avons été saturés de promesses, que des promesses et nous, enfants de l'Algérie française avec nos alliés métropolitains, nous avons été les bernés, les béotiens, en croyant à des paroles fausses où nos espoirs ont été sacrifiés dans des discours honteux et avilissants en Algérie. Ils démentaient les promesses d'avant élection, en 2007.
Un plus ? J'apprends que Nicolas Sarkozy, toujours foudre de guerre après la Libye, fait la leçon à la Turquie et lui reproche le massacre des Arméniens. Comme Gaudin, il ne se rappelle pas l'Algérie ? Les massacres des Européens et des Arabes : Harkis, Supplétifs ? Cela ne mérite pas, AUSSI, des excuses, pour ce temps du sang et du mensonge que les gouvernements gaullistes de cette France, depuis cinquante ans, ne reconnaissent pas ?
Un sarkozystème qui se place en arbitre du monde mais ne regarde pas devant sa porte ! Une ignominie que nous supportons depuis 1962. Aujourd'hui, ce stratagème éhonté, scandaleux est en péril ! Le Sénat à gauche est le résultat des bourdes d'un UMP allié à la gauche multiple pour saborder - en vain - la naissance d'un nouvel espoir incarné par Marine Le Pen. Ils ont la crainte de sa réussite et se refusent à des élections à la proportionnelle. Pour appuyer leur hargne, il n'y a pas une émission radio, télé, qui ne tire en rafales sur ses idées et son rôle. Accoquinés aux médias propagandistes d'un temps révolu et gauchisant, ces vieux partis issus d'un gaullisme menteur et désuet ou d'un socialisme de la troisième république, nous inondent de faux espoirs et d'infâmes mensonges.
La France n'en veut plus. Ils ont peur ? Prouvons-leur qu'ils ont raison !

Robert Charles Puig / octobre 2011

Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Nice

Monsieur Christian Estrosi, Maire de Nice
Je suis sidéré de constater comme la ville de Nice se laisse phagocyter par l'ambiance de ce communautarisme qui pèse sur la Cité et permet au consulat d'Algérie, dans notre ville de Nice, le 17 octobre, de présenter une conférence sur les événements du 17 octobre 1961 à Paris, sans réaction de nos élus locaux, alors qu'à l'époque le GPRA s'était désolidarisé de cette manifestation. Oublient-ils, nos gouvernants, qu'en 1961 le Président de la République était De Gaulle ?
Cette conférence me parait incongrue, mais cela fait un certain temps que je ne suis plus surpris par des élus niçois qui se prêtent au jeu d'une Algérie toujours FLN.
Monsieur le Maire, non content de nous avoir imposé une statue du général, où vos quelques conseillers Pieds-Noirs n'ont pas su refuser ou s'abstenir de prendre part à cette décision, allez-vous accepter l'affront d'une conférence nous montrant d'un doigt accusateur ? Désignant, en coupable, une France, opposée à la révolution FLN et terroriste algérienne !
VOUS SEMBLEZ NE PAS SAVOIR QUE LE PEUPLE ALGERIEN SOUFFRE DEPUIS DES LUSTRES DE CE POUVOIR AUTORITAIRE ET ABSOLU ; qu'en Algérie la révolution existe depuis les années1990 et qu'en favorisant les instances politiques en place, le pays sera peut-être sous la poussée des islamistes, la Libye de demain, à nos portes !
Le Président de la République, Nicolas Sarkozy vient de " morigéner " les Turcs au sujet du génocide arménien de 1915. Arbitre du monde ( ?), il oublie de regarder devant son perron de l'Elysée et de se souvenir de l'Algérie française de 1962 et de ses drames : Alger, Oran, le bled !
Croyez-vous que les Turcs accepteraient une conférence sur le génocide arménien, à Istanbul ?
Vous, Monsieur le Maire de Nice, vous fermez les yeux sur cette mascarade indigne dans notre ville. Quelle tristesse ! Quelle erreur faites-vous à nouveau en vous prêtant à un jeu qui renforcera les tenants d'un Islam imposé en France, avec à la clé une burqa que vous évitez de condamner malgré la loi votée et une charia de plus en plus présente dans les banlieues.

Acceptez, Monsieur le Maire de Nice, mes salutations désappointées.

Robert Charles Puig, à Nice, le 8 octobre 2011

hoggar.alg@wanadoo.fr

La grande marche des harkis et des pieds-noirs. Ils sont arrivés aux Invalides, dans la nuit, par la rue de Constantine…

Vers 22 h 30, en ce samedi 24 septembre, les alentours et les pourtours de l’esplanade des Invalides sont l’objet d’un ballet de véhicules de police. Pour les
petits groupes de bobos teufeurs éparpillés et vautrés sur les pelouses ? Non. Pour surveiller l’arrivée de la dernière étape de la Grande Marche – 800
kilomètres et des poussières (et de la poussière, et du soleil, et de la pluie…) – des harkis et des pieds-noirs. Partis en fin de soirée de Bourg-la-Reine, après une cérémonie d’hommage et de recueillement sur la tombe de Bastien-Thiry, Zohra, Hamid et une cinquantaine de personnes arrivent vers 23 h 30 à hauteur de l’Hôtel des Invalides. Par la rue Constantine, ce qui ne s’invente pas… Drapeaux français, flambeaux dressés, le Chant des Africains et La Marseillaise repris inlassablement, le cortège de l’honneur et de la fidélité impose silence et respect aux badauds assez nombreux en cette nuit tiède. Et même, pourquoi ne pas le dire car ils furent d'une grande correction et pour quelques-uns amicaux, sympathie aux forces de police. Une manif qui chante La Marseillaise et brandit le drapeau national, il y a longtemps qu’ils n’ont pas vu ça…

Il y a ceux qui marchent depuis Montpellier. Zohra Benguerrah et Hamid Gouraï, bien sûr. Hamid, fatigué mais légitimement fier de ce périple semé d’embûches, mais aussi de moments de grande fraternité (il y a encore des maires debout en France). Zohra, un petit visage marqué par l’épreuve mais illuminé par ce sourire qui ne la quitte jamais. Le colonel Hamilton, largement octogénaire, qui marche depuis le début et dont l’exemple devrait interpeller ces jeunes rouleurs de mécaniques derrière leurs ordinateurs mais absents de la rue qui appartient à celui qui y descend.

Il y a ceux qui les ont rejoints en cours de route et au gré des étapes. Ceux, enfin, qui ont fait la route avec eux depuis Bourg-la-Reine. En quelques minutes,
un bivouac est improvisé. Un clairon sonne « à la soupe ». Pour partager de la soupe effectivement (et pas du rata…), un verre de thé, un café. Inutile d’essayer de citer tous les visages amis qui sont là, j’en oublierais. Mais quand même : Nicole Ferrandis ; Claudine Dupont-Tingaud ; les Sicard, père et fils ; le fidèle Yves Sainsot ; la fille du colonel Bazin ; le solide Rabah Medhi, bardé d’appareils photographiques ; Louis de Condé ; une fidèle abonnée de Présent (venue de Nantes et qui a marché malgré les ans et la fatigue) ; etc. On s’embrasse, on se congratule, on se console (« On devrait être cent fois plus
nombreux… »), on s’encourage. Et on trouve le temps d’expliquer aux curieux et aux touristes étrangers le sens de cette manifestation. Ils sont arrivés dans la nuit. Sans aucun média – sinon Présent – pour rendre compte d’une marche qui aurait dû faire la une de tous les organes de presse.
Dans le noir. Comme en 1962 quand on débarquait, dans les aéroports de la honte, les dépatriés de l’Algérie française. Comme des pauvres, des pelés, des
galeux, dans ce quartier huppé qui abrite les ors et les palais des nantis qui nous gouvernent (mal). A cela près qu’ils ne demandent pas l’aumône. Qu’ils ne
demandent rien d’autre que le président Sarkozy tienne les engagements solennels du candidat Sarkozy le 31 mars 2007. En présence de Hamlaoui
Mekachera, alors ministre délégué aux Anciens combattants, de Claude Guéant, de Chantal Jouano, de Renault Bachy. La reconnaissance par la France du crime d’Etat du 19 mars 1962.

Dimanche matin, vers 11 heures, les marcheurs ont été accueillis par André Santini, maire d’Issy-lès-Moulineaux, et par Bernard Coll (déjà présent à
Bourg-la-Reine), président de Jeune Pied-Noir et qui, malgré de graves ennuis de santé, n’est jamais aux abonnés absents. Et nous avons eu une pensée pour
Pierre Dimech et Maurice Calmein, signataires d’un message inconditionnel de soutien aux marcheurs (Présent du 24 septembre), message auquel s’est associé Boris Kan (lui-même cloué par la maladie dans la région lyonnaise), ancien président national du Cercle algérianiste. Dimanche après-midi, retour aux Invalides pour le dixième anniversaire de la journée nationale « Hommage aux Harkis » présidée par le chef de l’Etat. Du solennel, du compassé, de l’officiel. Mais cette journée a au moins le mérite d’exister. Même si, dix ans après son institution, et à la veille du cinquantième anniversaire (1962-2012) de la tragédie « la valise ou le cercueil », on attend toujours. Ils nous font marcher. Alors on a marché. A eux, maintenant, de courir.
Après nos voix.

ALAIN SANDERS
Article extrait du n° 7441 de Présent, du Mardi 27 septembre 2011

56 / " Jacqueline KENNEDY " Conversations inédites (1964) *

Un livre préfacé par Caroline Kennedy et qui présente les propos enregistrés par sa mère avec Arthur M. SCHLESINGER. Un écrit dont l'intérêt principal est de nous offrir un autre regard sur cette époque et sur John Kennedy. Je ne m'attacherai pas à développer cet ouvrage mais simplement, parce que cela est dit en termes tellement vrais, réalistes, je veux rappeler quelques lignes évoquées par Jacqueline KENNEDY, qui ne peuvent que conforter notre intime conviction sur le caractère de De Gaulle. Nous faire mieux comprendre, en quelques réflexions, pourquoi il a été impossible d'avoir une autre sortie en Algérie française, que celle du mensonge et du sang des innocents versé : les dates fatidiques du 26 mars, du 5 juillet 1962 et les massacres perpétrés envers les Européens et les Arabes fidèles à la France, par les terroristes du FLN, sans réaction de l'Etat français à cette époque.
Du livre, j'ai noté ces extraits particulièrement édifiants sur " l'homme " pas du tout providentiel : " … Cet homme était vraiment rongé par les griefs… Il n'avait jamais oublié les affronts de la deuxième guerre mondiale " (arrivée tardive des Américains dans le conflit)… puis autres propos de Jack (surnom du Président des Etats-Unis) au sujet du général, "… n'avoir que du dégout pour quelqu'un d'aussi méchant " (P 342 / 343)

A cette lecture, le pourquoi de cette fin sabordée de l'Algérie française paraît plus évidente. Il n'y a pas photo. De Gaulle en voulait aux Pieds-Noirs lui reprochant Mers El-Kébir et, parce qu'ils avaient un sentiment paternaliste et positif en faveur de Pétain, il fera payer à l'Algérie française ce qu'il considérait comme des offenses. Il y a réussi ! En lisant les quelques lignes du livre de Jacqueline KENNEDY, on se rend compte combien, dès avant 1958, le général était rancunier, d'où cette " envie " de brader l'Algérie. Il ne voudra pas se souvenir de l'épopée glorieuse de cette Armée d'Afrique reconstituée en 1943. Il minorera la part glorieuse, dans les batailles libératrices de la France, des divisions françaises des colonies et que ce fut depuis l'Outre-mer que trois cent mille hommes, mobilisés, partiront rejoindre les troupes alliées pour que se dessine, enfin, la libération de la Nation. Le général occultera cette Armée d'Afrique comme, depuis cinquante ans les partis politiques, à sa suite, veulent nous effacer de l'HISTOIRE. Pourtant, en 1944, De Gaulle, Président du Comité français de libération nationale, s'installera un temps à Alger, à la villa des Oliviers. Un triste présage annonciateur déjà de notre fin en 1962 ? Les " Oliviers " rappellent le Mont du même nom où un traitre vendit le Christ, pour quelques deniers. Mais ne l'oublions pas. De Gaulle ne vendra pas l'Algérie. Il l'offrira au seul FLN, en 1962.
En effet, De Gaulle restera un temps en Algérie pour " apparaitre " comme un Français libre et non pas comme un exilé en Angleterre. Il ne cherchera pas à connaître cette terre, mais à profiter de la situation pour évincer le général Giraud et prendre le titre de chef des armées.
Une page d'HISTOIRE. Combien elle nous conforte dans notre VERITE !
Robert Charles PUIG / septembre 2011

* c/o Flammarion

Président du Collectif NON au 19 Mars 1962
Déclaré en préfecture de Nice le 21/11/08

04 93 47 90 66
06 60 73 80 92
herve.cuesta@bbox.fr

Lettre ouverte à Monsieur Gérard LONGUET, Ministre de la Défense

Monsieur le Ministre,

Avec la passivité, pour ne pas dire complicité du Gouvernement actuel, les lieux publics du 19 mars fleurissent de toutes parts ; comme à Blanzac-Porcheresse (16250) où une place intitulée " fin de la guerre d'Algérie " a été inaugurée le 14 septembre dernier.

Provocation supplémentaire non seulement à l'égard des anciens militaires, anciens combattants, Harkis et Français d'Algérie, mais provocation historique à toute la nation Française; et cela dure depuis 1963….

Comme nous sommes Français et que nous désirons le rester, cette lettre ouverte avertit que lors des prochaines consultations électorales, nous ferons systématiquement campagne contre tout candidat ou liste qui se sera compromis aux commémorations apatrides du 19 mars, relevant du plus pur négationnisme de la part d'une association " hors-la-loi " puisqu'elle rejette le 5 décembre légal.

Avec l'expression de notre profonde détermination.

Signé
Philippe PLACE et Hervé CUESTA
Collectif NON au 19 mars 1962

Ci-joint :
Article de la Charente libre du 15 septembre
23 arguments contre le 19 mars publiés dans le Journal des combattants du 25 juin 2011

le 27 septembre 2011

Mesdames, Messieurs,

A un moment où l’identité nationale fait débat et où certains ne semblent pas bien comprendre ce que signifie être français, 2012 offre la possibilité de rétablir certaines valeurs. Vous pensez inévitablement aux élections présidentielle et législatives et c’est normal. Mais un autre événement mérite votre attention : cela fera 50 ans que les pieds-noirs et les harkis ont du quitter l’Algérie dans des conditions plus que difficiles. Et que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit nullement de la célébration de l’indépendance mais bien de la commémoration d’une fin tragique. Il est temps de réconcilier la France avec son histoire et rendre hommage aux hommes et aux femmes pour ce qu’ils ont réalisé de 1830 à 1962 mais aussi redonner toute leur dignité aux oubliés que sont notamment les harkis.
C’est aussi cela, être fiers d’être français !
Ce devoir de mémoire indispensable c’est l’objectif que poursuit Charly Cassan, réalisateur du film « La valise ou le cercueil » qui, à ce jour, a été refusé par les medias, notamment Arte et Public Sénat (cf. lettres jointes).
Moi-même né en Algérie et fier de l’œuvre réalisé par mes ancêtres, ouvriers, partis en 1848, je suis révolté que seuls les films anti-français et faisant l’apologie des assassinats perpétrés dans les derniers mois de l’Algérie française soit programmés. Cela a été le cas notamment du film « Les porteuses de feu » que FR3 a complaisamment diffusé.
Vous pouvez, si vous en avez la volonté peser sur cette commémoration et faire en sorte qu’enfin l’honneur et la dignité soit rendus à ces sacrifiés de l’histoire. Prenez la peine de vous intéresser à ce film, soutenez son auteur afin qu’il puisse obtenir la diffusion qu’il mérite et qui grandirait les décideurs politiques que vous êtes. Ce film est aussi une leçon d’histoire que beaucoup de français méconnaissent.
Nicolas Sarkozy a su œuvrer pour la libération de la Lybie et la réconciliation des lybiens, sachons réconcilier les français autour de leur histoire, c’est une occasion rêvée.
Un site permet de visionner des extraits du film : http://reportage34.skyrock.com/
Charly Cassan, le réalisateur et ami peut être contacté : charly.cassan@hotmail.fr
Les pieds-noirs et les harkis sont très sensibles à cette commémoration et à la reconnaissance attendue, saisissez vous du sujet et surtout arrêtons de nous indigner, agissons.

Nous comptons sur votre soutien,

Bien cordialement,
Franck Chavet

Président de l’association « Agir ensemble pour Lattes 2014 »
Membre du comité départemental de l’UMP
http://www.agirensemblepourlattes.com
Mas de Manse
Maurin
34970 LATTES

55 / France… Prends garde à toi !

Les Mayas ont peut-être raison… L'année 2012 se présente très mal dans le marc de café ou la boule de cristal. La politique ? Brrr ! Que des affaires. Elles surgissent à l'orée du bois et des écoutes téléphoniques… des valises de millions… des déboires des épouses en instances de divorce et qui parlent… Trop ? Ont-elles raison de mettre sur le tapis des policiers les secrets de la politique politicienne, pour se couvrir d'un éventuel futur qu'elles craignent ? C'est vrai. Le passé nous a fourni des exemples de suicidés… avec deux balles dans le tête. Ne souhaitons pas le pire pour Nicola et Hélène mais… ne laisse-t-on pas entendre que l'une d'elles est dépressive ?
Ce combat rappelle un autre combat… pas gagné d'avance : Diallo et Banon. Sur la " UNE ", interrogé par une amie de sa femme, DSK " sexe-plique ! ". Du vent et de la mauvaise foi pour un mauvais acteur de film B. Même la scène copiée de Bill Clinton est mal récitée. Pourquoi un tel battage de " pub " ? C'est la France des médias… aux ordres !
Heureusement, certains médias jouent le jeu de l'information. J'ai eu le plaisir de revoir et d'entendre Zohra et Hamid sur BFM/TV. Ils ont parlé de leur longue marche depuis Montpellier jusqu'à Paris (800 kms), de leur espoir de croire qu'en ce 25 septembre 2012 la reconnaissance des Harkis et de leurs droits - tous leurs droits - seront enfin pris en compte par nos gouvernants. Mais, quel courage ils ont eu !
Que lis-je, qu'entends-je ! Le nouveau préfet de Marseille est-il meilleur que les précédents après sa mise sur orbite par Guéant sur ordre de Nicolas Sarkozy ? A peine en place et déjà un nouveau règlement de compte : un mort !
La Libye ? Après la propagande filmée du Président Sarkozy à Tripoli, où en est-on avec Kadhafi ? Il court, il court le furet… dans les dunes et il y a toujours des combats… et, pour les contrats, j'ai des doutes.
Encore une farce ? Le " 15 de France " en rugby, se réserve… C'est la France de l'attentisme, des plans sur la comète ! Un jeu étriqué comme celui du gouvernement qui ne sait pas prendre les bonnes décisions pour le pays, pour l'Europe ou la Grèce.
Par contre, qu'entend-t-on de la Droite molle ou de la Gauche multiple lorsqu'elles évoquent demain ? Des promesses ! De grandes, d'énormes promesses sans fondement… A se taper le derrière parterre tellement cela n'a pas de sens : " On va voir, proclament-elles " Mais cela fait cinquante années que l'on attend de voir ! Pourtant toutes sont d'accord sur une chose : taper fort sur Marine Le Pen. Etouffer ses paroles sous des flots de contrepèteries, de mensonges, de contrevérités comme voulait le réussir le Pujadas de service, il y a peu. En vain ! Même la patronne du Medef s'y met, avec un livre !
Il faut finalement croire que MLP fait peur.
Et la crise dans tout cela ? L'Europe s'enfonce irrémédiablement dans la " m… élasse " et si les solutions tardent à venir c'est que personne ne veut voir la réalité de la fin de l'euro, tel qu'il est défini actuellement. Les pays se sont plantés en croyant à une grande Europe, sans véritable préparation. L'Europe était chrétienne. Qu'en a-t-on fait ? Un conglomérat de nations grandes et petites sans bases juridiques ni financières communes.

Un ensemble, sans religion définie comme le calendrier 2011 de l'Europe l'a démontré, à la fois utopique, guidé par l'esprit de la franc-maçonnerie humaniste ( ?), radicale et pacifiste qui faisait un rêve, qui se retourne contre nous, en un véritable cauchemar.
La crise perdurera car nos hommes politiques ne prennent pas la mesure de la débâcle financière qui plane sur nos têtes. La Grèce, l'Italie, l'Espagne et bientôt la France sont des pays dans le pétrin, à ce point que notre Ministre des finances actuel, aussi pire que Christine Lagarde à son époque, envisage un plan de renflouement des banques… le deuxième ! Avec la fameuse caution du Président (15 milliards) à la Grèce, cela sent la hausse de NOS impôts à plein nez !
Que faire ? Des élections législatives avec un autre système que celui qui permet à la Droite molle et à la Gauche multiple des arrangements qui éliminent les vingt pour cent - ou plus - des personnes qui votent autrement.
Sinon, entre ces deux maux qui nous poursuivent de leurs choix mécréants, que le vote blanc soit reconnu pour authentique et force les gouvernants à d'autres politiques, dans le futur. Le nôtre !
Une dernière ? Le Sénat !
Mitterrand avait - dit-on - remis le FN en piste après 1981… Sarkozy fait mieux. Il remet en piste les socialo-communistes pour 2012 et déjà, Martine Aubry nous fait poindre à l'horizon le vote des étrangers !

Robert Charles Puig / septembre 2011

Ces pseudo chercheurs sont de ceux bien évidemment qui prétendent nous rappeler que la rigueur scientifique et l impartialité sont leur apanage

Bien cordialement à tous

Thierry Rolando

1/ la version complete de la Plaquette distribuée hier aux Invalides

2/ les Extrais qui posent problème ( le reste de la plaquette et en particulier l'histoire des Harkis me semblent plutôt correct)

-le message écrit ( pas pronnoncé hier lors de la cérémonie dans la cour d'honneur des Invalides ) du Président de la République qui occulte totalement les massacres de Harkis après le faux cessez le feu du 19 mars 1962 et l'absence de reconnaissance des fautes du gouvernement français de de l 'époque vis a vis des Harkis et leurs familles ( desarmement des supplétifs , non protection , entraves à l'évacuation sur la métrolpole, non interventioin pour arrêter les massacres de masse perpetrés par le FLN et ses affidés... ). Ce message est très en retrait par rapport à l'allocution du Président Chirac en 2001 et incompréhensible au regard des engagements du candidat Nicolas Sarkozy en avril 2007 sur ce sujet douloureux.

- la chronologie dite " des évènements liés à la guerre d'Algérie " est vraiment inacceptable;
entre autre pour l 'année 1962 : occultation totale des massacres des Harkis ( avec leurs familles ) de l'après 19 mars 1962, falsification des responsabilités, présentation scandaleuse des drames de Bab Bel oued et de la rue d Isly, occutation de la stratégie terroriste du FLN ( les crimes terroristes du FLN ne seraient que des réprésailles devant les dechainements de l'OAS )

Amitiés

Gilles Bonnier
administrateur CLANR, UNACFM, SAS...

Honneur aux anciens Harkis !
lundi 26 septembre 2011
Ce texte du secrétaire d'Etat aux anciens combattants, a été lu partout en France dans les cérémonies d'hommage national,
ce 25 Septembre 2011. > suite

" La fabrique de l'Histoire " et l'identité pieds-noirs
lundi 26 septembre 2011
Réaction du Cercle Algérianiste à une émission de France Culture à la recherche de l'identité Pieds-Noirs. > suite

Congrès Fraternité Véritas 2011
vendredi 23 septembre 2011
Invitation au Congrès Véritas du 1er Octobre 2011 à Villeneuve-Minervois. > suite

DES CARS DE C.R.S.
POUR INTERDIRE LA MARCHE DES HARKIS
BLOQUEE A LONGJUMEAU

Mais qu'est-ce qu'on attend de ces gens-là ???
Ils sont tous pourris, du premier au dernier. Du plus petit au plus grand. Ils ne nous aiment pas. Ils ne nous veulent pas. Alors, rendons-leur les mêmes civilités !!!

Le préfet de l'Essonne a-t-il cru qu'il avait affaire à une poignée de ces immigrés qui cassent, brûlent et tuent dans ses localités ?
Non, le préfet de l'Essonne, Fuzeau il s'appelle, sait très bien qui sont les Harkis. C'est donc en toute connaissance de cause qu'il leur interdit de passer et qu'il leur a envoyé les glorieux CRS. Les mêmes qui nous ont combattus quand nous étions en Algérie.
Et ce Fuzeau, vous savez qu'est-ce qu'il faisait avant d'être préfet de l'Essonne ?
Il était conseiller pour les affaires intérieures au cabinet du premier ministre.
Tous pourris !!!!!!

RNFAA

Ainsi qu'à la Mairie de Blanzac-Porcheresse
2, route de Villebois la valette
16250 Blanzac Porcheresse

05.45.64.03.77

mairie-blanzac@wanadoo.fr

La place du 19-Mars-1962-Fin-de-la-Guerre-d'Algérie a été inaugurée en présencede nombreux élus et anciens combattants de la Fnaca. Photo CL
La guerre d'Algérie a trop longtemps suscité malaise et ambiguïté. La date du 5 décembre n'a aucun lien avec la vérité historique et, depuis 1963, la Fnaca commémore le 19 mars..." Samedi, André Roux, président du comité blanzacais de la Fnaca (Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie), inaugurait la nouvelle place du 19-Mars-1962-Fin-de-la-Guerre-d'Algérie, située à l'angle des Vieux-Chais à Blanzac. Toute la famille départementale des anciens combattants, dont tous les comités avaient délégué leurs drapeaux ainsi que de nombreux membres était présente, en compagnie de nombreux élus.
Jean-Philippe Sallée, le maire de Blanzac, a rafraîchi les mémoires et rappelé que 1.500.000 jeunes gens ont traversé la Méditerranée à cause de ce que l'on appelait alors les "événements d'Algérie", et qu'il y a eu 152.000 morts dans les rangs des combattants algériens. Le député Jean-Claude Viollet a donné la priorité au mot "cessez-le-feu", insistant sur les souffrances engendrées par cette guerre, "chez ceux qui l'ont vécue et en éprouve encore des traumatismes". Michel Boutant, le président du conseil général, a parlé d'espoir, celui "de la réconciliation entre les deux pays, les deux peuples". Un vin d'honneur a suivi cette inauguration dont les différents moments ont été rythmés par le cercle philharmonique de Blanzac

La Charente libre 15 septembre 2011

Nous vous rappelons que des cérémonies d'hommage aux Harkis ont lieu dans les grandes villes ce dimanche 25 Septembre.

Pour la Roche sur Yon, le Préfet de la Vendée invite à la cérémonie qui aura lieu place Albert 1er à 11 h.
Pour les autres villes de l'Ouest, il faut vous renseigner.

Merci à tous ceux et celles qui pourront se rendre libres pour être présents aux cérémonies.
Cette année, c'est le 10 ème anniversaire de la mise en place de cette journée nationale.
Bien cordialement,

Claire Schiano de Colella

La guerre d'Algérie a trop longtemps suscité malaise et ambiguïté. La date du 5 décembre n'a aucun lien avec la vérité historique et, depuis 1963, la Fnaca commémore le 19 mars..." Samedi, André Roux, président du comité blanzacais de la Fnaca (Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie), inaugurait la nouvelle place du 19-Mars-1962-Fin-de-la-Guerre-d'Algérie, située à l'angle des Vieux-Chais à Blanzac. Toute la famille départementale des anciens combattants, dont tous les comités avaient délégué leurs drapeaux ainsi que de nombreux membres était présente, en compagnie de nombreux élus.
Jean-Philippe Sallée, le maire de Blanzac, a rafraîchi les mémoires et rappelé que 1.500.000 jeunes gens ont traversé la Méditerranée à cause de ce que l'on appelait alors les "événements d'Algérie", et qu'il y a eu 152.000 morts dans les rangs des combattants algériens. Le député Jean-Claude Viollet a donné la priorité au mot "cessez-le-feu", insistant sur les souffrances engendrées par cette guerre, "chez ceux qui l'ont vécue et en éprouve encore des traumatismes". Michel Boutant, le président du conseil général, a parlé d'espoir, celui "de la réconciliation entre les deux pays, les deux peuples". Un vin d'honneur a suivi cette inauguration dont les différents moments ont été rythmés par le cercle philharmonique de Blanzac.

Vous pouvez exprimer votre indignation (poliment) à Monsieur le Maire de Blanzac:

Tel: 05 55 68 71 63

Fax: 05 55 68 18 19

email: mairie.blanzac@gmail.com

Le Père Paul TEUMA est né à Bône (Algérie) en 1923. Très tôt il entrera au séminaire Saint Augustin de Constantine où il effectuera toutes ses études.

En 1942 il s'engage dans les forces françaises. Après la campagne de Tunisie , il fait la campagne d'Italie (Cassino, Rome, Sienne) avec la 3ème D.I.A. . Il débarque le 15 août 1944 à Sainte-Maxime et participe à la libération d'Aubagne et de Marseille et après les combats d'Alsace il achève cette longue succession de campagnes à Berlin .

A son retour à la vie civile , il ré-intègre le séminaire de Constantine et est ordonné prêtre le 10 mars 1951 en l'église du Sacré-Cœur de Constantine. Dès son ordination il est nommé vicaire à Sétif jusqu'en 1956 puis curé d'Elkseur dans la vallée de la Soumam jusqu'en juillet 1963.

Rentré en France, il est vicaire à Marseille Sainte Anne de fin 1963 jusqu'en 1970.

De 1970 à 1995 il est curé à Saint Pierre les Aubagne.

En 1995, il a 72 ans il est mis à la retraite mais reste en résidence au presbytère de Saint-Pierre-les-Aubagne où depuis 16 ans il continue son sacerdoce.

Le Père Paul TEUMA est officier de la Légion d'Honneur à titre militaire. Il avait été fait Chevalier de la Légion d'Honneur P.L.V. ( au Péril de La Vie) ; Croix de Guerre 39-45 avec Citation à l'ordre de l'Armée avec Etoile d'Argent ; Croix du Combattant ; Titre de Reconnaissance de la Nation Guerre d'Algérie ; Médaille commémorative Interalli2E. Médaille commémorative de la campagne d'Italie ; Médaille commémorative de la France Libérée ; Médaille commémorative de la campagne d'Allemagne ; Médaille commémorative de la Guerre 39-45 ; Médaille commémorative des Opérations du Maintien de l'ordre en Algérie ; Médaille commémorative de la Guerre d'Algérie.

A l'occasion de son 60ème anniversaire de sacerdoce tous les Anciens du Séminaire Saint Augustin de Constantine, les veuves d'Anciens et tous ses amis tenaient à lui rendre hommage.
Celui-ci lui sera rendu à titre de symbole, en l'église du Sacré Coeur d'Antibes, le dimanche 18 septembre 2011 à 10 heures au cours d'une messe solennelle concélébrée par Monsieur le Chanoine CARUANA , les pères CHALARD et TEUMA.

La deuxiéme partie de ce reportage donnera la parole á Nicole Guiraud.

Voir la video de Reportage 34 ci-dessous:

L'action du 18 Juin 2011 ne fut pas, il faut bien l'avouer, retentissante; nous fûmes "encerclés" sur un parking sans avoir pu déployer nos banderoles.
Il fallait donc changer de stratégie et, plutôt que d'ameuter des foules, l'idée - après concertation - fut d'entreprendre une action à nombre restreint.

Le Centre d'Etude PN et le Collectif NON au 19 mars 1962 ont donc décidé cette opération-surprise. Un journaliste et un photographe de Nice-Matin purent à loisir photographier les slogans, interroger les participants sans la crainte de l'intervention des forces de l'ordre dont le bureau était face à la statue et qui ne se manifestèrent que lorsque les banderoles et autres pancartes furent rangées. Reportage-34, accidentellement présent sur les lieux a pu filmer cette manifestation, bientôt visible sur le Net.

L'un des aspects de cette réussite réside dans le fait que cette action menée un jour de marché (donc de grande foule) permit à de très nombreux Niçois de s'arrêter devant les banderoles et d'interroger sur les raisons de cette action; les messages passèrent (pardon de l'expression) comme "une lettre à la poste". Il n'y eu aucune protestation ni provocation ce qui permit également de pouvoir sereinement exposer les problèmes de notre Communauté aux passants.

La leçon que nous tirons de cette manifestation réside dans le fait que ce n'est pas le nombre de manifestants qui compte, mais la réussite de la médiatisation. Or dans le cas de cette journée il s'avère qu'il n'y a pas eu de débordement, il n'y a pas eu de provocation; les journalistes présents ont pu parfaitement faire leur travail et nous-mêmes avons pu faire passer les messages que nous souhaitions; quant aux forces de police: néant. Ce n'est qu'à notre départ que 2 agents municipaux se sont présentés.
Action à renouveler dans les mêmes conditions.

Régis GUILLEM

J'ai l'honneur de vous inviter à écouter l'émission relative aux Pieds-noirs et au film "La Valise ou le Cercueil", qui sera diffusée
ce Jeudi 1er Septembre 2011 à 12h00 en direct, en vous connectant à l'adresse suivante : http://www.peinard.fr

Cliquez ensuite, sur la flêche en haut à Gauche sur "Ecouter Radio peinard".
Vous entendrez l'émission en direct.

Cette émission sera également diffusée sur la radio SKYROCK Languedoc- Roussillon, même jour, même heure, sur la fréquence 100.FM.

Merci de diffuser cette information au maximum de contacts et à tous vos correspondants.

Charly CASSAN
réalisateur du Film "LA VALISE OU LE CERCUEIL".

CASTILLON du GARD
BAGNOL-SUR-CEZE
DONZERE
SAINT VALIERS
BOURG-ARGENTAL
SAINT-PIERRE-LE-MOUTIER
BARMAINVILLE
BOURG-LA-REINE

La ville de Tournon-sur-Rhone 07300 a refusé de recevoir notre délégué Philippe PLACE qui voulait les entretenir au sujet de cette marche...

Voir ci-dessous le court métrage du départ des harkis à Montellier,
tourné par Charly et Marie Cassan :

http://reportage34.skyrock.com/

- le Samedi 10 Septembre 2011 - 15h - Salle LEONARD DE VINCI à MANDELIEU LA NAPOULE

- le Samedi 1 Octobre 2011 - 10h - Salle des fêtes Municipale à VILLENEUVE-MINERVOIS

- le Dimanche 2 Octobre 2011 - 15h - hôtel "holliday inn" à NÎMES

- le Dimanche 2 Octobre 2011 -15h - Centre AREPO - la Bayette au PRADET

- le Lundi 3 Octobre 2011 -15h - Centre AREPO - la Bayette au PRADET

- le Samedi 2 Juin 2012 - 20 h - Centre AZUREVA au CAP D'AGDE

- le Samedi 23 Juin 2012 - 17h30 - Hôtel NOVOTEL Auditorium ATRIA à NÎMES

- le Samedi 30 Juin 2012 - 15h et 21h - Cinéma la licorne à CANNES

52 bis… Parce que vous le valez bien !

C'est ma 52 ième chronique… bis ! Comme le temps passe. Je n'aurai jamais pensé arriver à ce chiffre… si tous ces événements politicards qui nous sont imposés, ne m'aidaient pas à y mettre un grain de sel. Est-ce prétentieux de ma part ? Est-il interdit de s'exprimer, d'affirmer avec humour ou colère ce que l'on ressent de toutes ces magouilles distillées par la Droite molle ou la Gauche multiple ? Alors, amis, compatriotes, parents, permettez-moi de vous dire merci d'accepter mes courriels et de les lire, avec leurs anomalies… - Que n'ai-je fais mes " Lettres " pour écrire mes mots ! - Merci, et pardonnez dans mes textes les bourdes linguistiques, les accents graves ou aigus oubliés, les verbes écartelés, les participes estropiés. " Eternel étourdi ! ", disait un de mes profs, à Gautier… C'est ce qui me reste de ma jeunesse, et ce n'est déjà pas mal !
Bien entendu, j'espère toujours faire mieux mais, si mon style, mes phrases ne sont pas académiques, c'est parce que ce n'est pas que mon accent qui est pied-noir. Mon français l'est aussi et perdure, presque cinquante ans après mon départ d'Alger, en 1962. Ce jour-là je ne croyais pas que c'était sans retour ; je ne croyais pas que la politique des élus de France serait tellement dirigée contre les Français d'Algérie et les Harkis. Des " politiques " hypocrites comme un valet de comédie. Ils veulent nous effacer, mais c'est comme faire rentrer une botte de foin dans le trou d'une aiguille à coudre. Ils ne le pourront pas !
Que nous offrent-ils d'ailleurs ces partis politiques, depuis cinquante ans ? Ils ont sacralisé le gaullisme en philosophie du mensonge, s'y maintiennent au détriment du Droit et de l'Histoire et chaque fois qu'ils le peuvent, ils nous abreuvent de leurs immodérées contrevérités. La Droite molle et de la Gauche multiple baptisent des rues, des places d'une plaque du " 19 mars " sans se souvenir de l'inacceptable trahison et des drames affreux qui ont suivi, parce qu'ils privilégient leurs mandats d'élus, à l'honneur de l'Histoire.
A Nice, Christian Estrosi nous a fait un pied de nez avec sa statue… En 2012, j'espère que nous lui ferons en retour, un grand bras… de circonstance ! Gaudin, à Marseille pactise avec le diable et Zohra Driff, poseuse de bombes à Alger. Il ne se souvient plus d'un passé pourtant si proche… Un maire qui perd la mémoire, ne faut-il pas le changer, et vite ? Est-il conscient de l'état lamentable de sa ville ? Et demain ? Demain Nicolas Sarkozy et son écurie subventionneront une statue de De Gaulle à Alger et sans doute - je ne le souhaite pas, mais… - il fera défiler les terroristes du FLN à Paris, le 14 juillet 2012, s'il était réélu. Brrr ! Il continuera à passer sous silence les crimes des dirigeants de l'Etat, en 1962 et ignorera les assassinés, civils ou militaires et les disparus. Parmi eux, des jeunes soldats métropolitains venus défendre une province française. Ils sont les oubliés… et des diplomates vont jusqu'à douter de leur rôle dans la protection de cette terre française ! Aujourd'hui, la France mérite mieux ! Seul un système électoral juste, à la proportionnelle, permettra de réaliser son redressement social, financier, économique, avec des élus responsables, en nous permettant de retrouver, ENFIN, notre honneur d'enfant de l'Algérie française !

Merci de lire mes messages. Ils ont un trait commun : l'espoir !
Robert Charles Puig / août 2011

Je pensais qu'ARTE avait un peu plus de courage que ça , je me suis trompée , je ne demande pas à ARTE d' être d' accord avec notre vision de l' histoire, mais la raison d' être d' une chaîne comme ARTE. c' est de montrer l' histoire sous toutes ses facettes, le temps écoulé soit 50 ans est suffisant pour que les téléspectateurs se fassent une opinion sur l' histoire des PN et par la même de la colonisation.

Nous sommes comme un accusé à qui on dénie le droit de se défendre devant un tribunal il ya là une injustice, qu' on ne peut supporter .

Pour ARTE si toutes les vérités sont bonnes à dire , elles ne sont pas bonnes à entendre, j' espère qu 'une chaîne aura à cœur de diffuser ce film après 50 ans de silence sur ce drame occulté .

Une rescapée et fille de disparu , qui veut faire connaître le drame des PN et du 5 Juillet en particulier.

Viviane EZAGOURI

Comment peut-on accepter qu'un Sénateur de l'âge de M. Gaudin ait pareil méconnaissance de notre histoire?
C'est scandaleux!!!

Quelles souffrances pour cette belle petite fille blonde aux yeux bleus qui a eu le bras arraché lors de l'attentat du Milk Bar d'Alger et qui voit sa poseuse de bombes qui l'a mutilée à vie, reçue tant à l'Assemble Nationale qu'à Marseille!!!

La vie des harkis et des Pieds-Noirs ne compte pas en France , quelle tristesse et quelle honte!

Quant à l'excellent film documentaire "La valise ou le cercueil", il vient d'être refusé par ARTE, l'Etat français aura-t-il le courage de le subventionner afin qu'il sorte dans les salles publiques et pas seulement dans les salles de quartiers quand les mairies ont la gentillesse de les mettre à leur disposition?

Merci pour l'aide que vous nous apporterez.

Très cordialement
Jacqueline Pérez

Je prend connaissance de la réponse de Jean-Claude GAUDIN à Thierry ROLANDO suite à sa lettre du 8 Août.
Curieusement, la réponse du Maire de Marseille est datée du 16 Août -à savoir le lendemain de l'altercation qui l'a opposée à CARNOUX à des membres du Cercle Algérianiste-

M. GAUDIN reproche à M. ROLANDO de ne pas lui avoir fourni des informations sur le passé de ZOHRA DRIF avant le 1er Juillet... Quelle mauvaise foi ou alors M. GAUDIN -qui est professeur d'histoire faut-il le rappeler- a complètement « évacué » ses anciens manuels d'enseignant et cela devient grave....! Ensuite, M. GAUDIN nous entraîne dans les relations entretenues par plusieurs adjoints de sa majorité avec notre communauté et regrette que nous n'ayons pas utilisé ces « bonnes relations » pour l'informer du passé de ZOHRA et de ses récentes déclarations sur les pieds noirs et harkis... M. GAUDIN oublie
qu'une adjointe Solange MOLL est à ses côtés depuis plus de 10 ans. Cette adjointe, pieds noirs du Fondouk, chassée d'Algérie en 1962 par ZOHRA et ses complices n'aurait pas été au courant de la visite de la tueuse d'Alger et de sa délégation FLN,,, C'est curieux !! Et, le comble dans la réponse de GAUDIN : « Nous sommes en 2011 et les faits que vous évoquez remontent à 1956...! » Et allons-donc, avec de telle considération, M. Jean-Claude GAUDIN
aurait pu inviter KLAUS BARBIE dans les années 80 en oubliant les atrocités du « BOUCHER DE LYON ». M. GAUDIN, soyez gentil, prenez vite votre retraite. Compte tenu de votre talent pagnolesque, vous obtiendrez -sans problème, un petit rôle dans le feuilleton du soir sur la 3 « PLUS BELLE LA VIE »

BONNE RETRAITE M. GAUDIN et, surtout, ne venez plus chez les PIEDS NOIRS -les vrais- ceux qui ont de la mémoire- Nous vous laissons les autres..les mendiants.

Serge DOMENECH
Cercle Algérianiste MARSEILLE

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes Narbonne, le 20 août 2011

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’IGNOBLE RÉPONSE DU MAIRE DE MARSEILLE
AU PRÉSIDENT NATIONAL DU CERCLE ALGÉRIANISTE

Monsieur Jean-Claude Gaudin sénateur-maire de Marseille s’étonne que le Cercle algérianiste puisse lui reprocher d’avoir reçu en grande pompe, à l’hôtel de Ville de Marseille, Zohra Driff la poseuse de bombes, responsable de l’attentat du Milk Bar à Alger.
Il argue du fait que nous aurions dû, par anticipation, l’informer du passé peu glorieux de cette dame et il déplore qu’aucun de ses adjoints responsables des relations avec les Rapatriés n’en aient été également informés.
Il conclu en considérant qu’après tout, les faits évoqués remontent à 1956 et ne sont plus présents avec la même acuité dans la mémoire collective française.
Cette réponse tout autant affligeante qu’insupportable du premier magistrat de la Ville symbole de l’accueil des Pieds-Noirs, appelle de notre part la réponse suivante :
•
il est particulièrement désolant que le Maire de Marseille mette l’accent sur l’incompétence de ses propres élus en charge des Rapatriés et attende de l’extérieur qu’on veuille bien l’informer des crimes commis par Zohra Driff-Bitat.
•
A l’approche du 50ème anniversaire de notre exode, ces faits criminels n’auraient selon Monsieur Gaudin, plus trace dans notre mémoire collective : les milliers de familles de victimes et les victimes vivantes d’attentats meurtriers du FLN dont un grand nombre résident à Marseille, sont en droit de demander à Monsieur Gaudin s’il tient, par exemple, le même discours aux Arméniens de la Cité phocéenne en leur indiquant qu’après tout les massacres de 1915 ont bientôt un siècle et sont oubliés.
•
Enfin, nous tenons à lui signaler que si lui feint d’avoir gommé de sa mémoire ces faits, pour sa part Zohra Driff dont nous suivons attentivement les déclarations, elle, n’a rien oublié et nourrit toujours une inextinguible haine à l’égard des Pieds-Noirs et des Harkis.
Monsieur le Sénateur-Maire, force est de constater, ne vous en déplaise, que vous ne vous êtes pas grandi par cette réponse qui, de toute évidence, atteste que : ce qui se pose avec moins d’acuité pour vous, c’est bien votre compréhension des drames des Français d’Algérie et leurs souffrances toujours aussi vivaces.
En cela, vous êtes le digne successeur de Gaston Deferre qui, il y a près de 50 ans, voulait lui aussi passer les Pieds-Noirs à pertes et profits, en les ‘’ f…tous à la mer’’.
Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
PJ : Réponse de Monsieur Gaudin
au Président du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
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B.P. 213 – 11 102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

Le journal de Nice, Le Petit Niçois reçu ce jour, 18 août, soit le Numéro 745 de la semaine du 18 au 24 août 2011 relate la cérémonie d'hommage rendu aux victimes du massacre d'Oran, le 5 juillet 1962. Gisèle Kruppert, maire de la commune de Falicon, au cours d'une cérémonie apolitique a dévoilé une plaque commémorative apposée sur la stèle qu'Alain Fasani, président de l'UNC avait érigée en 1992 à la mémoire de toutes les victimes de la guerre d'Algérie. Madame le Maire, niçoise née en 1960, ignorait tout, raconte-t-elle, de la fin dramatique de la présence française à Oran. Instruite par son beau-père des dures réalités de cette époque, elle a voulu comprendre et lire ce qui a été écrit à ce sujet. Elle a souhaité " que la vérité soit faite afin que personne n'oublie jamais et que le deuil de cette effroyable journée puisse se faire. L'inauguration de la plaque a été suivie du dépôt de gerbe et d'une minute de silence pour le repos et l'âme des morts ou disparus lors de cette tragique journée ainsi que pour tous ceux restés en Algérie. Après la cérémonie, le public a été invité à boire l'anisette et à partager la " Kémia ". Cet article signé de Monique Degioannis mérite d'être connu de nos compatriotes et toute notre reconnaissance va à Madame le Maire de Falicon, Gisèle Kruppert.

Geneviève de Ternant

l'article du Petit Niçois ne précisait pas la présence de Madame Raymond, ce que j'aurais eu plaisir à souligner.
Merci. Bises. Geneviève

52… France Aidons-là à sortir de l'ornière

Certains nous veulent cendres. Enterrés avec notre passion et nos valeurs pieds-noires, notre honneur d'être nés " là-bas ". Ils se trompent. Nous sommes le feu qui éclaire les consciences ratatinées. Nous sommes le tonnerre qui fait vibrer la France du " Chant des Africains ", et nous restons l'œil, la vigie ou la mouche du coche qui dérange, parce que nous montrons à des élus sans âme, sans fierté, sans horizon, sans imagination, que la route devant nous n'est pas sans issue. Elle doit, demain, conduire la Nation vers un renouveau avec une élite nouvelle, dépoussiérée de cinquante ans de gaullisme, désinfectée des insinuations et du mépris socialo-communiste dont nous avons été les victimes.
Nous avons, heureusement, de nombreuses associations animées par des personnes dévouées, compétentes, charismatiques, qui défendent ce patrimoine moral que nous avons ramené d'Algérie, une terre que nous sommes plus à même de plaindre aujourd'hui qu'à jeter une première pierre sur son peuple en souffrance. De ce fait, les coups de boutoirs de traitres, d'esprits déformés de la Droite molle ou de la gauche multiple, n'y peuvent rien ! Nous sommes là, présents, toujours debout, armés de nos mots, de nos phrases, de nos idées et de nos espoirs, afin de nous opposer à la lente décomposition de la France, souhaitée par une fange " politico-peolpe " vendue à l'étranger d'orient.
Il y en a qui s'en rendent compte. Trop tard. Ils étaient endormis et le réveil est un cauchemar, car ils vivent la fin du règne, pacifico-gaulliste et socialiste, qui nous a conduit à la crise mondiale et à la braderie des valeurs de notre civilisation.
Je note combien, tout à coup, les " politiques " se souviennent de notre armée, dont j'exclus, bien entendu, celle aux ordres du pouvoir menteur le 26 mars et le 5 juillet 1962, en Algérie. J'ai écouté, avec étonnement - comme beaucoup d'entre-nous, je pense, - les paroles de Longuet, Ministre des Armées, découvrant à nouveau, me semble-t-il, l'armée d'Afrique et l'honorant à la Londe des Maures, en cette mi-août.
Parce que des élections approchent, une cérémonie à Paris salue les soldats morts en Afghanistan et sur les bords de la méditerranée, " ON " se rappelle ceux, divers, différents, mais volontaires, qui sont venus sauver la France de l'envahisseur nazi.
Des cérémonies et des hommages de propagande qui arrivent trop tard.

Il ne faudra pas l'oublier… en 2012 !
Robert Charles Puig / août 2011

51 bis… France Vacances… On dit vacances ?

Nicolas Hulot s'est planté avec sa " primaire " écolo. Il a dérapé en avouant sa tendance Borloo et Eva Joly a ramassé la mise chez les écolos extrémistes plus rouges que verts. Ce n'est pas Cécile Duflot, compagne du frère du chanteur de Noir Désir, boxeur à ses heures, qui changera grand-chose au jeu de la présidentielle sinon prendre des voix aux socialistes… ce qui n'est pas une mauvaise idée. Quant à Hulot… un retour au centre… ?
Les deux vedettes socialistes pendant ce temps, Aubry et Hollande, font la manche sur le tour de France et cherchent des voix. Elles espèrent l'une et l'autre remporter le maillot jaune de la présidentielle. Entre les montagnes elles mouillent leur chemise pour nous parler d'un programme obsolète avant d'être finalisé… L'euro passe par là, et les promesses sont déjà dépassées par la réalité d'une Europe qui flanche et se perd à cause d'instances européennes incapables de s'entendre sur la Grèce. Les Allemands l'avaient bien compris et ce ne sont pas les accolades de Nicolas à Angéla qui changeront, en dernier lieu, cet état de décomposition financier ou nous trinquerons dans un futur proche. La construction de l'euro a été comme un château de cartes, fragile depuis sa création. Un système utopique qui n'a satisfait que les idéalistes pacifistes, les modérés de tous les bords, mais jamais les comptes publics des nations. Une monnaie commune pour des Etats conservant les cordons de la gestion de leurs comptes personnels souligne aujourd'hui que nous courons à un échec. La propagande des radicaux socialistes de type JJ Rousseau est une calamité qui nous prépare des lendemains difficiles et un éventuel éclatement de cet euro non préparé aux tremblements des " subprimes " américains, catastrophiques pour le monde occidental.
Pendant ce temps, DSK attend un procès qui n'en finit pas d'être reporté. Un théâtre de guignol ? D'un côté une pauvre femme noire… pas très claire dans ses interviews mais dont on ne peut sous-estimer la version de l'agression sexuelle, et de l'autre côté un homme de premier plan, dans la lumière de présidentielles gagnées d'avance. On nous cachait simplement que c'était un coureur de jupons, riche de la manne non imposable des biens de son épouse, performant entre minuit et midi et qui espère être " blanchi " des excès ( ?) d'une petite pilule bleue…
Toujours juillet. Il neige sur les sommets ! De quoi refroidir les plans socialistes. Cela n'empêche pas Nicolas, Chef de Guerre anti-Kadhafi de faire du vélo, laissant en première ligne du combat politique - intérieur - son chef de la majorité et quelques longs couteaux qui attendent 2017. Le président prépare sa remontée dans les sondages… à bicyclette et lâche ses laquais qui nous bercent de fausses illusions sur la crise financière, le chômage et ses guerres rabelaisiennes : Afghanistan, Libye. Il sait qu'il a une carte maitresse dans son jeu : la grossesse de son épouse, mais la lassitude du peuple, des ménages, à écouter une voix qui les a trompés, peut lui interdire un deuxième mandat… à suivre…
Le ciel n'est pas à la fête… comme l'euro. Il fait grise mine. C'est un temps à escargots et ils pullulent dans les champs tout autour de cette station… d'hiver. Dans l'assiette avec de l'ail et du persil c'est un régal !

Heureusement les journaux sont là et le feuilleton DSK continue avec Tristane Banon sur son… dos. Sans doute une erreur de DSK de l'avoir souhaité sur le ventre ! Avec toutes ces histoires, il sème un champ de peaux de bananes sous les pieds des socialistes. Hollande se trouve mêlé à cette histoire de fesses… C'est ce qui s'appelle… ne pas avoir de " Q "
La planche à billets US ne fait pas le bonheur d'Obama ! Il peine à trouver du liquide pour remplir le trou abyssal de l'endettement du pays. Être le patron d'un pays en cessation de paiement ce n'est pas la joie.
Sarkozy se pose-t-il la question, lui qui souhaitait que les Français s'endettent au début de son mandat… Heureusement la méfiance des Français a été supérieure au chant de la sirène élyséenne. Je ne parle pas de l'épouse du président bien sûr. N'empêche, notre endettement frise les 80 % du PIB et demain plus encore…
Bonne nouvelle ! La Belgique, pourtant sans gouvernement, vient de voter une loi contre le port de la burka. Une loi qui sera appliquée ? Un exemple pour la France qui ne l'applique pas… surtout à Nice. Bravo M. le Maire !
Juillet, le mois des vacances… Air Algérie bloque le départ des binationaux qui veulent partir en congés au paradis de Bouteflika. Ils sont bloqués dans les aéroports français et protestent. Pourquoi Air Algérie n'a-t-elle pas prévu cette grève au moment du retour ! A la radio j'entends l'interview d'un " partant : " " Moi qui suis au RSA ( ?), je perds des jours de congés ! "… Y a-t-il beaucoup de Français au RSA qui partent en vacances à l'étranger ?
En évoquant l'étranger, je pense à l'Afghanistan où sept soldats sont morts… pour rien, ont dit certains. " Non ! Vous n'êtes pas morts pour rien ", répond Sarkozy.
Je me souviens des propos d'ambassadeurs français en Algérie : " Je ne comprends pas ce que les soldats français sont venus faire ici ", a dit l'un d'entre eux. Un serviteur zélé. Une fois de plus, deux poids et deux mesures. De la poudre aux yeux pour faire admettre une position aujourd'hui impossible à défendre car que représente l'Afghanistan ? Ni la démocratie, ni la laïcité, ni l'émancipation des femmes. Entre 2007 et 2011, nous entendons des discours diamétralement opposés. Ils prouvent, une fois de plus, cette envie de bruler une part de notre histoire. D'effacer cette part d'honneur que furent les provinces françaises d'Algérie. Finalement que penser de l'hommage rendu à nos soldats. Est-il sincère ? Je l'espère, mais longtemps par l'intermédiaire d'une gauche traitre, d'une éducation nationale antimilitariste, minée par des pacifistes rouges et des théoriciens staliniens excités, l'armée d'Indochine et de l'Algérie d'avant mars 1962 a été vilipendée, accusée de tous les maux, de toutes les fautes. Pour la Droite molle ou la Gauche multiple, l'armée ne comptait pas jusqu'à cette cérémonie et cet hommage à l'institution militaire. Un " geste " électoral ou une vraie prise de conscience de l'honneur de notre armée souvent méprisée et montrée, à tort, d'un doigt collectivement accusateur ?
Quelques lignes sur les médias ? Le scandale Rupert Murdoch en Angleterre ne fait que confirmer l'état catastrophique d'une presse en mal d'honnêteté. Cela se passe chez nos voisins, mais n'avons-nous pas nos propres scandales, vrais ou faux ? Pompidou, Giscard et Mitterrand…Suicides bizarres… Affaires troubles… Amours cachés… Premiers cercles… et le plus étonnant, l'affaire DSK, le François premier du 21 ° siècle, qui saborde la primaire socialiste mais nous enlève une épine du pied… Faut-il ajouter à ces événements l'affaire marseillaise où Aubry se tait et s'enlise pour quelques voix de plus... A suivre.
Encore Eva Joly ! Elle s'est plantée contrairement à ses supporters qui arrachent le maïs transgénique. Il ne faut pas parler mal de l'armée ! C'est nouveau, mais faut-il jeter une pierre à la candidate écolo-rouge ? Elle a parlé pour son camp et on en fait une omelette… norvégienne.
J'ai noté les paroles d'un député UMP. Une sorte de Matamore, je pense. Il a dit " Il est temps qu'elle retourne dans son pays ! " Belles paroles mais, et ces jeunes qui sifflent la Marseillaise, brulent le Drapeau français, ne faut-il pas les renvoyer dans leur pays d'origine en faisant des économies sur la " bi-nationalité ", le RSA, le CUM, la SS et, cerise sur le loukoum, l'ATA (Alloc. temporaire… d'attente !) ? Bonne question, non ?

Bientôt les socialistes vont procéder à des débats pour se départager aux yeux de leurs électeurs potentiels. Une foire d'empoigne pour dire quoi, dans la mesure où le programme à été concocté par Hamon, le spécialiste et le chantre du socialisme à la russe ! Un espoir cependant : que les Français se rendent compte que le temps du Front populaire est dépassé, qu'il y a une crise économique et financière en France et que l'euro est malade de la démagogie et de l'innocence de ses créateurs.
La France a besoin d'institutions fortes et responsables et pas de la dilapidation de ses avoirs. La stabilité du pays, son redressement économique ce n'est ni Mélenchon, ni les socialistes, ni l'UMP avec ses nombreuses casseroles et le déficit qui représente plus de 80 % du PIB ! Pourtant les excès de dépenses continuent avec la Grèce. Angéla et Nicolas jouent les faiseurs de faux miracles avec leurs combinaisons pour réguler le problème grec. Ils jouent les apprentis sorciers. En effet, à quoi bon faire passer par pertes et profits une partie de la dette grecque détenue par les banques… dans la mesure où l'Etat paie et a subventionné les dites banques, en 2008. C'est bonnet blanc et blanc bonnet. Cela veut dire que nos impôts vont, en partie, servir à consolider les erreurs grecques et les faux bilans de ses dirigeants. Inadmissible ! Allemands et Français - les politiques - approchent d'élections et veulent colmater la brèche " euro " comme on met un sparadrap sur une jambe de bois. Pour cette raison, nous courons à un crash financier… que les bourses préparent et parce que deux responsables européens jouent les autruches. En vérité, ils ne méritent ni l'un ni l'autre d'être réélus dans leur fonction et Bruxelles se trompe. Les mesures prises pour sauver la Grèce sont incomplètes et imprécises compte tenu du fait que le peuple grec n'accepte pas l'austérité annoncée : diminution des salaires et retraites ; augmentation des impôts et braderie des grandes entreprises nationales à l'étranger. De plus comment prêter lorsque l'on a plus de fonds disponibles sinon par l'emprunt ? Les Etats s'enfoncent vers un surendettement et la France frise un encours à hauteur de son PIB. Du jamais vu. Les 15 milliards de cautions offerts à la Grèce peuvent, demain, se transformer en 15 milliards de dettes supplémentaires pour nous si la Grèce ne rembourse rien. Cela veut dire " l'avoir in the baba " et notre endettement de 1600 milliards s'en trouvera alourdi. Je ne sais pas s'il faut " 'igoler " mais comment créer par exemple, un Fonds européen de stabilité financier (FESF) sans argent, sinon par augmentation des impôts et mise à genoux des contribuables… sans les grandes fortunes exonérées en partie grâce au bouclier fiscal et les grandes sociétés qui sont dans des paradis fiscaux, donc non imposable ? Voilà, en France, ce qu'il faut changer. Notons ce petit scenario : la Grèce ne rembourse rien, la caution devient un prêt. A ce moment-là, une institution mafieuse rachète à la Grèce ses dettes à moindre prix, puis exige son remboursement par l'Etat français. (A lire ou relire le livre de Jean Montaldo : Lettre ouverte aux bandits de la finance) Alors, quelles solutions ? Donner le pouvoir des banques à l'Etat, par exemple, afin de mieux surveiller les mouvements de capitaux. Cela a déjà existé. Prendre la décision, pour ne pas sortir de l'euro, de créer un " euro secondaire " où seraient rattachés les pays en difficultés : Grèce, Portugal, Irlande, Espagne, Italie … Définir, à travers la BCE un organisme de contrôle ayant un droit de regard et de veto sur les excès des dépenses publics des Etats. La Grèce, une victoire de NS ? La bourse nous répond : Non ! Le compromis a permis une fois de plus, par un effet d'annonce, de mettre en scène NS avec un passage à la télévision. Le plan d'aide est loué par ses laquais de service qui refusent de voir le danger d'un tel système et ils nous entrainent, dans leur aveuglement, vers un pire.

Autre sujet du mois. BHL défend DSK. Il prend dans le Point fait et cause pour l'ancien patron du FMI, malgré les preuves qui semblent s'accumuler sur sa capacité à courir derrière les soubrettes. Que vient faire BHL dans cette galère ? Un passage à la télévision ? C'est sa manière de rester " people ". Il a toujours été pour le pire, comme son mépris du chant des Africains - toujours dans le Point - ou son rôle de ministre des affaires étrangères bis, en Libye, auprès de NS, sans que Juppé ne réagisse. Comment un diplomate de son rang peut-il, sans broncher, avaler une telle couleuvre ? Un affront ! Le poste est-il plus important pour lui que son honneur d'homme ? Est-ce par le mot " carpette " que l'on doit définir le rôle de ministre des affaires étrangères ?
Revenons un instant sur BHL. Défenseur des minorités ? Non ! Juste une photo dans les journaux : BHL faisant l'accolade à un rebelle. Belle image ! Il entraîne NS qui oublie son titre de " Monsieur plagia " piquant les écrits du Canard enchaîné ! Un jeu dangereux car, que sait-on de ces rebelles quémandeurs d'argent à la France ? Créeront-ils un Etat démocratique ? Donneront-ils une place de choix aux femmes ? Ils attendent simplement plus d'armes de NS livrées par l'entregent d'un marchand d'armes libanais, Ziad Takieddine, ami des proches du président, J.F. Copé et B. Hortefeux. Pourtant,
soyons sérieux. NS et l'OTAN ont tout faux ! Ils voulaient " liquider " Kadhafi en trois semaines… cela dure depuis cinq mois. Que fait BHL dans ce conflit ethnique ? La Libye est un territoire multiple fait de tribus indépendantes qui refusent la mainmise occidentale sur leur terre, par-dessus le fameux CNT qui n'est qu'un amalgame volatil de personnages en recherche du pouvoir. Pour certains chefs Touaregs ou Toubous, la résistance de Kadhafi plait et nous nous plantons. BHL est le porte drapeau tragi-comique de notre impuissance à vaincre et c'est à se demander pourquoi NS lui a donné un tel pouvoir, face à Juppé. Il est un personnage destructeur des valeurs anciennes. N'a-t-il pas pris parti contre les Pieds-Noirs, alors qu'il est né enfant de cette terre maghrébine ? BHL était très jeune à cette époque, mais viscéralement il est contre ce temps des colonies. Il critique toujours cette période, comme d'autres obtus de cette terre qui se sentent obligés de nous montrer d'un doigt de juge. Ils sont artistes, journalistes, " people " et enfants d'ancêtres, Français par la loi Crémieux. N'empêche ! Ils sont la haine de ce temps passé et notre honte d'aujourd'hui !
C'est beau, c'est grand et généreux la France des magouilles.

La Norvège ! Le pays du prix Nobel de la paix d'Eva Joly. La tuerie d'un fou. Triste drame d'un pays trop pacifiste, ouvert à l'étranger qui le phagocyte peu à peu, au détriment de ses valeurs anciennes. Cette tragédie est bonne pour la Gauche multiple et la Droite molle. Elles ne voient pas le danger pour l'Europe et par exemple F. Hollande en profite pour tirer à boulets rouges sur les extrémistes où il lui semble voir le FN. Nos partis aveugles se frottent les mains de ce triste événement. Il apporte de l'eau et des arguments à leurs discours sans vouloir faire la différence entre un acte d'illuminé, perturbé par son angoisse et un pays en mutation. Saluons la belle initiative d'Oslo. Le tueur fou ne l'emportera pas au paradis son geste de guerre. Le gouvernement norvégien envisage une accusation pour " crime contre l'humanité ". Il n'y a pas d'hésitation dans l'esprit des Norvégiens à décider de cette sanction. J'approuve ! Mais… revenons à une autre époque… il y a cinquante ans. Pourquoi étouffe-t-on toujours le crime de l'exécutif français dans la tuerie du 26 mars à Alger ? Pourquoi n'accuse-t-on pas le FLN du drame du 5 juillet 62 à Oran, quand l'armée française a reçu l'ordre de Paris de ne pas bouger, de ne pas intervenir pour empêcher le massacre de trois mille Oranais ? N'était-ce pas un CRIME contre l'humanité ? Est-ce trop tard pour juger les coupables ?
Revenons à NS. Il sent bien qu'il lui faut changer de style mais il oublie que nous sommes là et que les promesses faites avant la précédente présidentielle sont toujours au stade de promesses. Préfère-t-il encore Bouteflika aux quelques millions de votes des Pieds-Noirs et de leurs alliés ? A suivre… mais c'est trop tard pour lui ! Nous avons besoin d'une autre politique, d'une autre Droite équilibrée, sérieuse, soudée dans sa défense de notre culture et de nos valeurs. Nous l'appelons de nos vœux cette nouvelle France !
Le temps des échéances approche et surtout, ne nous trompons pas de candidat ! Le camp de NS est miné par des tas de fausses déclarations. Une méthode Coué qui ne change pas la réalité des problèmes que nous vivons au quotidien. Prenons le cas de C. Lagarde. Au gouvernement, chaque fois qu'elle nous a indiqué un mieux, un embellissement économique ou une baisse du chômage, elle était dans l'erreur. Cela ne l'empêche pas, maintenant qu'elle est patronne du FMI, et malgré l'affaire Tapie qui rebondit, d'adouber les recommandations du dit FMI, de demander à la France de faire des efforts et de se serrer la ceinture. Comme quoi, les conseilleurs ne sont pas les payeurs ou plus simplement, elle soutient NS dans sa nouvelle comédie de la " règle d'or ", c'est-à-dire ramener en… 2013 - donc après les élections - le déficit à 3%, du PIB, suivant la fameuse formule : Demain on rase gratis !
Ce FMI d'ailleurs, c'est une affaire de " scoumoune " pour NS. Après DSK qui troussait les soubrettes, c'est Lagarde qui a un juge à ses trousses. Drôle de destin que ce poste !

Restons Français. La " règle d'or ", c'est pour affoler les socialistes, ça c'est sûr, mais y a-t-il une façon saine d'aborder notre déficit et de réduire les inégalités sociales ? Baisser les dépenses de fonctionnement de l'Etat et supprimer des fonctionnaires ? Police, armée, éducation nationale ? Oui ! Il y a une autre méthode que le gouvernement a du mal à aborder, parce que NS l'a décidé ainsi, sinon très rapidement il est possible de trouver des solutions. Par exemple, par simple décret, supprimer dès cette année 2011 le bouclier fiscal, et ne pas rendre, en fin d'exercice, les millions perçus ni à l'Oréal ni à ses actionnaires ni aux autres grandes fortunes… Les sociétés profitent des paradis fiscaux… imposons à la louche un supplément d'impôt ponctuel, une fois au moins et qu'ils ne disent pas que cela va jouer sur l'emploi car, si l'euro a rendu plus pauvre les salariés et les retraités, les sociétés n'ont jamais fait autant de bénéfices… Encore une piste ? Repenser la grille des IR et créer une tranche supplémentaire. On nous brandi le problème des niches fiscales… Bien ! A qui profite-t-il ? Bien entendu qu'il faut revoir cela, sans oublier les œuvres d'art ! Pourquoi ne sont-elles pas imposables ? Pour faire plaisir aux grandes fortunes ? Un prélèvement de 0,25 % ou plus sur leurs valeurs estimées ou sur les transactions les accompagnants serait une bonne chose, comme pour les opérations boursières… Un geste citoyen, diraient les socialo-communistes, mais … pourquoi pas ? Madame DSK profite bien du système… depuis longtemps.
Aujourd'hui le gouvernement part en congés, revient, s'affole, à juste titre car la bourse, thermomètre vivant de l'économie, nous indique " qu'on l'a bien où il faut " avec nos erreurs financières et économiques, dans la mesure où les politiques n'ont pas réagi ni face à la crise de 2008 ni face au problème grec. Trop d'attentisme, trop de fausses promesses, trop d'aveuglement parce que les élus ne sont pas des économistes. Pourtant, ils tiennent à tord le futur des Etats entre leurs mains. L'UE est un théâtre de marionnettes qui nous coûte cher, sans n'avoir jamais réglé le problème d'une gestion fédéraliste des finances européennes. Résultat ? Nous avons les déficits de la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, le Portugal, l'Italie sur le dos ! Il faut changer tout cela, surtout en France. Le peut-on aux approches de 2012 ?
C'est simple. Comment se présentent nos " éventuels " ?

NS tient la corde de la Droite molle. Pour longtemps ? C'est un autre problème. Bien entendu, Borloo joue les troubles fêtes. Il veut son poste de Premier Ministre. Quant à Fillon ou Copé… ils espèrent… 2017. Alors, NS a-t-il une chance ? Vue les sondages, non, et ce n'est pas une naissance à l'Elysée qui devrait étoffer son classement de présidentiable. Son " Travailler plus pour gagner plus " a fait long feu et on peut traduire ce slogan de propagande par " Travailler plus pour que l'Elysée dépense plus ", ce qui n'est pas la solution attendue. Espérons que les Français s'en souviennent et se méfieront des effets de manches du présent président, de ses cercles premiers, de ses largesses aux nantis et des obédiences secrètes qui l'entourent.
A gauche qui a-t-il ? Qui existe-t-il ? La multiplicité des candidats sème le trouble à ceux qui y croient. Avec quel programme ? Du vent, des idées dépassées, des slogans d'avant guerre ! Lorsque NS nous fait avaler ses couleuvres, F. Baroin nous joue du pipeau avec la croissance et les socialistes, eux, brandissent un miroir aux alouettes. Hollande brille par sa mollesse éternelle. Il a mal réagi à l'affaire DSK-Banon et perdu les pédales en n'avouant pas d'entrée de jeu sa connaissance de l'affaire. Aubry ? Elle joue en cachant dans sa manche les cartes interdites des trafics marseillais. Son rôle dans cette affaire n'est pas clair et par son silence, elle couvre le camp marseillais en espérant la voix des élus du vieux port et son propre succès. Lorsque l'on sait combien les magouilles sont nombreuses sur la Canebière, cela ne laisse pas présager un mandat de première femme de France en toute transparence…
Toujours plus à gauche, il y a Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly. Deux nébuleuses à tendance trotskyste qui ne rêvent que de petits arrangements avec les socialistes et d'un… maroquin à la clef.

Marine Le Pen ? Malgré la hargne et la haine que soulève sa présence dans de nombreux médias (L'émission de Pujadas est encore dans tous les esprits), elle est écoutée, entendue. Les dérapages de son père restent - hélas - nombreux, mais ce n'est plus sa tasse de café. Elle a un programme qui se tient, peut encore fortement progresser dans la réflexion des Français et franchir la barre des 25 / 30 % de voix. Bien entendu, plusieurs mois sont devant elle pour affiner ses arguments et rassurer, par un discours économique bien bordé où se jette déjà la Droite molle, après un " copié-collé " des programmes sur la sécurité qu'elle lui subtilise. MLP doit développer ses thèmes sur l'abandon des niches fiscales, la suppression du fameux bouclier et bien entendu la création de tranches d'impositions plus importantes, sans que cela ne perturbe la vie des Français et ne pèse sur les classes laborieuses. Par contre, il lui faut mettre un " bémol " sur la sortie de l'euro. Cela inquiète beaucoup de personnes mais vue la situation économique actuelle, que la présidente du FN laisse à d'autres ce soin de trancher… Un événement qui risque d'arriver bien plus tôt que prévu… Qu'elle ne soit pas désignée comme la coupable. La crise grecque n'est pas résolue. Les mesures " sarkozystes " et celles de l'UE ne servent à rien, comme en témoignent les réactions des bourses sur le plan mondial. Des réactions qui intègrent le refus du peuple grec à se plier aux normes dictées par l'Europe car elles ne peuvent trouver sur place un terrain favorable : Qui aime se serrer la ceinture ? Enfin si la préférence nationale doit rester une règle, n'oublions pas que nous avons parfois, dans certains métiers, besoin d'étrangers… avec des papiers en règles et respectueux de nos lois ! Là encore, Guéant a piqué l'idée… Il s'en occupe, parait-il !
Le chemin est encore long jusqu'à 2012 et la route de chaque candidat sera bordée d'épines et de traquenards. Si l'un d'entre eux doit sortir vainqueur, qu'il sache que c'est pour la France et non pour sa chapelle. Pour cette raison, j'estime qu'il est anormal qu'en France, toute la représentation du peuple ne soit pas clairement acceptée à l'Assemblée Nationale. Il est étrange qu'un candidat qui fait au moins 20 % de voix à la présidentielle ne puisse avoir des élus aux Grandes Assemblées du pays. Pour cela, si nécessaire, un référendum doit trancher au plus vite cette bizarrerie française, pour une proportionnelle ouverte aux élections, afin que la démocratie en sorte la tête haute, pour le bien de la NATION et de son PEUPLE.
Les vacances sont finies. Cordialement.

Robert Charles Puig / juillet-août 2011

Suite à la forte demande du film " LA VALISE OU LE CERCUEIL " en DVD, nous avons décidé de sortir une première édition limitée avant 2012. Pour Commander ce Coffret DVD + bonus, il faut envoyer un chèque à l'ordre de REPORTAGE34 SARL de 30euros + 6euros de frais de port à l'adresse suivante :

REPORTAGE34 SARL
11, route des Jardins de Maguelone
34970 LATTES-Maurin

Accompagnez votre chèque de toutes vos coordonnées (adresse complète, téléphone et mail)

Dès réception de celui-ci, je vous ferai parvenir le double du bon de commande.

La sortie du DVD est prévue pour novembre 2011, je vous en enverrai un exemplaire accompagné de la facture.

S'il est en votre pouvoir de vous déplacer, vous pourrez vous procurer le bon de commande lors des projections prévues en salles

- le Vendredi 2 septembre 2011 - 16h - Palais de la Mer à VALRAS PLAGE

- le Samedi 10 Septembre 2011 - 15h - Salle LEONARD DE VINCI à MANDELIEU LA NAPOULE

- le Samedi 1 Octobre 2011 - 10h - Salle des fêtes Municipale à VILLENEUVE-MINERVOIS

- le Dimanche 2 Octobre 2011 - 15h - hôtel "holliday inn" à NÎMES

- le Dimanche 2 Octobre 2011 -15h - Centre AREPO - la Bayette au PRADET

- le Lundi 3 Octobre 2011 -15h - Centre AREPO - la Bayette au PRADET

- le Samedi 2 Juin 2012 - 20 h - Centre AZUREVA au CAP D'AGDE

- le Samedi 23 Juin 2012 - 17h30 - Hôtel NOVOTEL Auditorium ATRIA à NÎMES

- le Samedi 30 Juin 2012 - 15h et 21h - Cinéma la licorne à CANNES

Nous serons également présent au 5ème Salon du Savoir Faire du Pied Noir qui se déroulera les 26-27 et 28 Août 2011 à PORT BARCARES (66 420) Mas de l'Ille Bd des Rois de Majorque (sortie 12 de la voie rapide).

Pour toutes information vous pouvez me contacter au 04 67 27 87 26 ou par mail à reportage34@yahoo.fr.

Respectueuses Amitiés

Mlle Bérangère MONTONATI
Assistante de Production pour Reportage 34

REPORTAGE34 SARL - 11 route des jardins de Maguelone - 34970 LATTES MAURIN
reportage34@yahoo.fr contact: 04 67 27 87 26

LETTRE OUVERTE AU MAIRE DE NICE

Monsieur le maire,

Dans une lettre opportunément datée du 17 juin, vous avez remercié les présidents d'associations qui ont pris part aux rencontres de Cimiez cette année.

En 2010, quelques jours après avoir dit aux Pieds Noirs et aux Harkis : " Je sais combien le sentiment d'incompréhension et même de révolte vous habite… ", vous avez annoncé l'érection d'une statue de leur ennemi juré, obtenant l'approbation de l'opposition municipale en échange d'un boulevard François Mitterrand : " Passe moi la rhubarbe, je te passerai le séné ". Oubliée la grande manifestation " antifâchiste " (sic) contre De Gaulle du 28 mai 1958 avec à sa tête … François Mitterrand.

Cette année, après avoir fait croire que l'installation était remise à " beaucoup plus tard ", vous avez décidé de traiter par le mépris les protestations nombreuses qui vous sont parvenues et de faire plaisir aux 600 Niçois (sur 350000) qui se sont intéressés à la statue. Parmi eux, sans doute, ceux qui me traitaient de " bougnoule " en juillet 1962 et ceux qui nous disaient, le 18 juin 2011, " puisque vous êtes Africains, retournez chez vos Arabes " (vous avez dit " intolérants " ?) en oubliant que ce sont nos pères, nos grands-pères et " nos Arabes " qui sont venus " mourir au loin " pour sauver la patrie.

Il est intéressant de noter que 83% des Niçois internautes avaient souhaité le retour de la statue en marbre d'Apollon. Kitsch pour kitsch, elle avait au moins le mérite de faire presque l'unanimité et gageons que les touristes lui trouveront plus d'intérêt qu'à l'homme qui marche de M. Cardot, qui n'est ni Rodin, ni Giacometti.

Les admirateurs de Coluche ont décidé de lui rendre hommage en érigeant un monument symbolique qui représente sa salopette. Pour De Gaulle un micro eût suffi. On peut imaginer l'œuvre qu'eût pu créer le sculpteur provençal Bernard Venet avec une seule poutre en métal. Nice et les contribuables niçois eussent pu s'enorgueillir d'une nouvelle œuvre d'art contemporain, venant compléter les Neuf lignes obliques du monument du Centenaire.

Vous nous demandez maintenant de participer aux manifestations de 2012, mais nous nous demandons avec inquiétude ce que vous pourrez nous annoncer quelques jours plus tard. Une canonisation ? 2012 sera pour nous une année de deuil : nous commémorerons cet événement avec ceux qui ont partagé notre tragédie et qui nous ont vraiment compris.

Nos voisins allemands - qui savent que la vérité, en histoire, n'est que provisoire et que la roche Tarpéienne est près du Capitole - ont choisi d'honorer celui qui n'a jamais trompé personne : Paul le Poulpe.

Je vous prie d'agréer, monsieur le maire, mes salutations distinguées.

Josseline Revel-Mouroz
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes
Narbonne, le 8 août 2011

Lettre ouverte à Monsieur Jean-Claude Gaudin Sénateur-Maire de Marseille

C’est avec une très vive émotion que de nombreux Français d’Algérie de Marseille, mais aussi de l’ensemble du territoire, ont pris connaissance du chaleureux entretien que vous avez accordé, le 1er juillet dernier, à Madame Zohra Driff-Bitat, qui conduisait en sa qualité de vice présidente, une délégation du Conseil de la Nation algérienne. La main que vous avez serrée ce jour-là n’est pas pour nous anodine. Nous ne pouvons, en effet, oublier que votre interlocutrice de ce jour a pour beaucoup de victimes et en particulier celles de l’attentat du Milk bar à Alger, le 30 septembre 1956, le visage hideux du terrorisme le plus abject, celui qui frappe des femmes et des enfants dans des lieux de paix.

Madame Zohra Driff fut, vous le savez certainement, celle qui causa la mort directement de victimes innocentes ou en blessa grièvement d’autres, telle notre compatriote Nicole Guiraud, dont le bras fut arraché, dans ce terrible attentat, alors qu’elle avait à peine 10 ans. Nous aurions espéré, dans une ville aussi symbolique pour nous que Marseille, que son premier magistrat, quelles que soient les nécessités de la diplomatie, choisisse plutôt que les embrassades, avec ceux qui ont du sang sur les mains, une attitude plus distante et garde en mémoire que pour les Français d’Algérie, Zohra Driff demeurera à jamais une terroriste aveugle.

A l’heure même où les Harkis sont toujours interdits de séjour en Algérie et où dans ce même pays, l’idée de recevoir, en grande pompe, un ancien activiste de l’Algérie française ne viendrait à personne, il est regrettable que vous ayez choisi d’accueillir, Zohra Driff qui a manifesté au cours de ces dernières années, publiquement, y compris sur les chaines de télévision française, la haine qu’elle éprouvait toujours pour les Harkis et les Pieds-Noirs.

Nous sommes, Monsieur le Sénateur-Maire, favorables à la réconciliation des mémoires et des peuples, mais cela exige, de chaque côté de la méditerranée, que soit engagée une même démarche d’ouverture en direction des adversaires d’hier et qu’aucune victime, à commencer par celles du terrorisme du FLN, ne soit oubliée.

Je vous prie de vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Sénateur Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
Thierry Rolando

Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

Ouvrant avant l'heure le bombardement médiatique dont nous sommes menacés pour le cinquantenaire de la mort de l'Algérie française, la chaîne FM France Culture a produit récemment une semaine d'émissions sous le titre " Algérie 1961, année charnière ". Elle n'a pas lésiné : trois heures chaque matin pendant cinq jours ! chaque matinée comportant un volet " archives ", un volet " débat ", un volet " documentaire ", le tout fort bien fait sur le plan technique, avec de gros moyens.

D'emblée les débats vont au fond du problème historique avec une édifiante affirmation de Wassila Tamzali : cette dernière, dont le père fut tué par le FLN, est connue par son livre, " Une éducation algérienne ", passionnant retour sur l'itinéraire d'une intellectuelle militante du FLN dont l'unique et constant fil conducteur est une haine quasiment pathologique de la France et des Français. Laquelle déclare sans ambage que sa famille était parvenue au faîte des honneurs, du pouvoir et de la fortune, respectée de tous dans l'Algérie des Français, et que néanmoins, les Algériens eussent-ils été tous dans cette situation, ils auraient été tous nationalistes. En clair, les musulmans se sont révoltés, non parce qu'ils étaient pauvres ou opprimés, mais par ce qu'on ne peut appeler autrement que du racisme à l'état pur….. quel aveu ! Il est assez curieux de rapprocher ce propos des interviewes multiples de musulmans interrogés dans l'émission, dont pas un seul ne se montre hostile aux Français d'Algérie, même à l'époque, et même parmi des fellaghas prisonniers ; on entend même à l'occasion de franches déclarations de fraternité ! Serait ce cette haine qui ressemble à l'amour ?...

Autre aveu révélateur, et combien important : toutes les personnalités du FLN interrogées ( dont " Si "Azzedine ) confirment ce que Ben Bella avait clamé depuis longtemps : dans l'esprit des " fondateurs ", les Européens n'avaient aucune place dans l'Algérie indépendante, et les déclarations contraires n'étaient que pour endormir l'opinion française. Avis à ceux qui, de nos jours, prétendent imputer notre exode à des craintes irraisonnées ou à l'action de l'OAS ….. un de ces chefs fellagha fait, par ailleurs, une description complaisante des méthodes par lesquelles il recrutait ses combattants par l'intimidation et la menace dans des douars de montagne livrés à eux mêmes. On est loin du paradigme du peuple unanime en révolte spontanée contre ses oppresseurs ! Dans une de ses remarquables et très mesurées interventions, Boualem Sansal, qui supervisait les débats, observe d'ailleurs que le FLN s'est d'abord imposé par la violence.

La présence de cet écrivain a contribué à remettre de la chair et du sang dans cette histoire, par ailleurs déshumanisée par des historiens manifestement incapables ( c'est aussi une révélation de cette émission ) d'entrer dans la dimension humaine des évènements. Il est vrai que les historiens présents étaient d'abord G.Meynier et R. Branche, idéologues d'une partialité caricaturale : la torture, bien sur, fut mise en épingle comme le fait principal de cette guerre, partant de trois références que sont D. Boupacha, D. Bouhired et H.Alleg ; or on sait que les deux Djemila n'ont jamais été torturées ailleurs que dans la péroraison de leurs avocats et dans la propagande du FLN. Quant à H. Alleg, jamais torturé lui non plus ( v. le témoignage à l'époque du Dr Michaux, médecin légiste ) il initia, sous l'égide du PCF, cette méthode érigeant en système de défense l'accusation de torture… avec le formidable succès que nous savons. Et pour les supplices exercés par le FLN sur de parfaits innocents choisis comme tels, ce ne sont que des " exactions "…..

Mais pouvait on faire confiance aux historiens ? Pour réponse on citera M. Jauffret, pourtant réputé sérieux, prétendant dans le débat que les villages de regroupement ouverts par l'Armée déplaçaient 2 millions de personnes ! Chiffre exorbitant et totalement faux, complété par une description, tout aussi fantaisiste, les assimilant à des camps de concentration…. Cependant ces considérations militaires ont donné lieu à des échanges instructifs : dont le concept de " guerre dissymétrique " exposé par un spécialiste des guerres subversives; nous avons subi une guerre non déclarée entre une puissance classique technique et une organisation idéologique sans règles ni morale: ce type de conflit, d'après ce militaire, peut être gagné mais à condition de sortir de la règle démocratique. Pour nous, c'est enfoncer une porte ouverte, mais c'est dire aussi que nous étions condamnés à perdre. Difficile aussi de faire confiance aux historiens lorsqu'on entend l'un d'eux déclarer froidement qu'en 1961 l'OAS a fait plus de morts que le FLN ….

Les lieux communs sur les " citoyens de seconde zone " ne nous ont pas été épargnés, sans que personne mentionne que chacun pouvait sortir du " statut personnel " à tout instant et jouir de la citoyenneté française sans restriction, sans que personne non plus n'évoque la quadrature du cercle qu'était ( et est encore ) la coexistence du droit islamique et du droit commun français.

Des documents nous ont rafraîchi la mémoire sur la palinodie des premières négociations officielles de 1961 avec le GPRA à Evian, et l'échec que l'on sait ; saisissante interview de Louis Joxe, liquéfié après l'humiliation que lui avaient fait subir les Barbaresques, arrogants jusqu'à l'insulte…. De même les discours de De Gaulle à l'époque, son éclatant cynisme, son mépris affiché pour le passé et pour les hommes, sa démagogie, ses mensonges et hélas, les applaudissements des foules à son verbe : cela ressort fort bien, malignement mis en valeur par les responsables de l'émission. Et puis, bien sur, après le pseudo putsch d'avril, réactions à chaud des officiers gaullistes et de quelques furieux du contingent, révélateurs du climat de guerre civile fabriqué par le général. D'ailleurs seuls ont été sollicités des militaires violemment hostiles à l'Algérie française , ou au mieux de ceux " qui ne savaient pas ce qu'ils venaient faire là " : question que, curieusement, les 173 000 Pieds noirs de 1943 ne s'étaient pas posée en Italie ou dans les Ardennes…

Des nombreuses interviewes reproduites, dont quelques unes - sans plus - auprès des Français d'Algérie, de l'époque et d'aujourd'hui, on retire des impressions diverses et quelques " matériaux historiques ", tels que ce brave musulman de la Kasbah racontant comment, le dimanche, il avait coutume de se baigner à la Madrague; cette plage étant présentée couramment ( v. ARTE ) comme interdite aux musulman…. Ou cette très virulente militante FLN racontant candidement avec des frissons comment, circulant avec sa voiture à Constantine, elle fut glacée d'effroi, prise dans une manifestation de jeunes gens pour l'Algérie française. La pauvre chérie ne réalise pas que d'autres jeunes femmes, européennes, ont été aussi prises dans des hordes de manifestants FLN, la différence étant que ces dernières n'ont plus eu le loisir de le raconter… On retiendra la remarquable intervention de J.C. Perez, comme on pouvait s'y attendre sans langue de bois, exposant crûment le problème de la survie des Européens et du nécessaire combat dont, hélas, ils n'ont pris conscience que bien trop tard. La seule interview extensive, réalisée sur place à Mascara dans un cimetière européen, est consacrée à Mme Aline Cespedes-Vignes, auteur de 2 ouvrages d'évocation des dernières années françaises. Pourquoi elle, parmi les auteurs si nombreux dans le genre ? On croit comprendre que son sésame pour l'émission fut la phrase prononcée au début : " je savais dans mon fors intérieur que leur combat ( celui du FLN ) était légitime "…
Le mot de passe obligé…!

Sur la description de la situation de l'époque, occultation totale de ce qui gêne: l'action pacificatrice de l'Armée tournée en dérision, pas un mot sur les SAS, dont l'action fut pourtant si importante et si novatrice. Pas un mot des persécutions du pouvoir à l'encontre de la population européenne, pas un mot des enlèvements, des égorgements, de l'exode prévisible et déjà commencé, des polices parallèles, des arrestations arbitraires de jeunes, des camps de Djorf et de Lambèse, des tortionnaires comme Desbrosse…. Les souffrances du peuple pieds noirs, n'existent pas, pertes et profits… en revanche, la manifestation du FLN à Paris le 17 octobre, dont le bilan est grotesquement refabriqué, est décrit horrifiquement, bien que Boualem Sansal reconnaisse honnêtement qu'à l'époque il en avait à peine entendu parler.

Les extraits de films illustrant la partie documentaire sont pratiquement tous tirés d'œuvres très orientées, genre " La bataille d'Alger " et il est surprenant de constater combien, déjà, ils sonnent faux … R. Branche, " historien " d'extrême gauche fait à ce propos une remarque assez plaisante, s'étonnant du bruit fait autour de " Hors-la-loi ", film insignifiant, puisqu'on était libre d'aller voir d'autres productions…. comme si on avait le choix ! Pas la moindre mention du film de J.P. Lledo, totalement passé sous silence, alors qu'il est justement un véritable événement. Un certain J. Ferrandez, auteur d'une assez médiocre B.D. sur cette guerre, plaide pour ne pas céder à l'anachronisme, dans lequel pourtant il plonge en permanence dans son oeuvre, sans doute de bonne foi : une illustration de la difficulté qu'il y a à revivre un temps sur lequel tant de mensonges ont passé, et pourtant si proche….

Au total, les inébranlables paradigmes du siècle restent le socle de toute approche de l'Histoire: il est entendu que tout le monde savait que l'Algérie serait indépendante ( sans doute avons nous mauvaise mémoire..), que tout le peuple algérien ( dont les Pieds noirs n'ont jamais fait partie ) s'est soulevé contre un colonialisme oppresseur, que la nostalgie est un sentiment réactionnaire ( quand elle est ressentie par nous ), que la colonisation était un échec ( que nous ayons remis à des assassins le pays quasiment le plus moderne d'Afrique ne compte pas )…. Lorsque B. Sansal évoque la confiscation de l'Histoire par le FLN, il peut étendre sa réflexion à la France ! Pour nous, Français de là-bas, c'est encore plus simple : nous avons compté pour zéro dans les décisions du politique, et historiquement on nous a déjà rayés de l'Histoire. Jacques Soustelle avait nommé cela un ethnocide…..

Remercions tout de même France-Culture de nous avoir épargné le " spécialiste-de-la-guerre-d'Algérie " qui remplit habituellement de ses prétentieuses péroraisons ses émissions historiques, et que tout le monde aura reconnu. Et laissons Boualem Sansal, encore lui, tirer de tout cela une conclusion désabusée : Les guerres, a-t-il déclaré, ne finissent jamais…..

M.Lagrot Hyères le 4/8/2011

SERA CENSURE DANS 48 HEURES
POUR RACISME


" FAISONS DE NOTRE HAINE COMMUNE UNE ATTAQUE (Racine) "

C'est exactement la maxime que peuvent faire leur, les " anti " Vérité, les sociaux-communo-verts gauchistes, les pro arabes, les antisémites… bref, les anti Français d'Algérie qui ne tiennent pas à voir la Vérité Historique écrite noir sur blanc.
Tout ce qui peut être écrit sur la guerre d'Algérie étant jugé politiquement incorrect, c'est reparti pour un tour.
Dans cette France où la Liberté d'Expression est punie par la Loi à sens unique, n'importe qui a le droit de vous museler, de vous censurer, de vous condamner si vous ne pensez pas comme lui.

Le site, notre site, est jugé raciste par les administrateurs de la plateforme KaZeo, certainement très soucieux de répondre favorablement aux "abus signalés " par des lecteurs qui ne pensent pas comme nous et qui exigent que nous supprimions les articles sous peine de suspension du site dans 48 heures.

Hier, samedi 6 août 2011, les petits échos étaient sommés, par un modérateur de KaZeo, de retirer de la publication un article qui ne plaisait pas à un lecteur qui l'avait signalé.
(1) Voir dans la pièce jointe les échanges de mails entre l'administration de Kazeo et Nobeline

Il s'agit de cet article (lien) vous pouvez le lire et surtout le télécharger avant que les censeurs patentés ne suppriment le site contre mon gré.

http://www.petitsechodoran.com/iSLAMiSMe/LeS-SCOuTS-MuSuLMANS-TOuR-De-FRANCe-De,a2540716.html

Comme je répondais à ce modérateur que l'article reprenait strictement ce qui était arrivé en Algérie et donc qu'il s'agissait de l'Histoire de France, il répond (2) " C'est VOTRE article qui est raciste. "
Ha !
Je lui explique, dans ma réponse, qu'il est bien jeune pour avoir appris la Guerre d'Algérie et qu'il ne doit pas bien connaître le sens du mot racisme. Que, comme je le suppose, s'il est d'une opinion contraire à la mienne - je ne lui en tiens pas rigueur - cela ne lui donne pas le droit de juger " seul " de ce qui est écrit sur le site des petits échos.
Dans le cas contraire et s'il persiste dans sa décision de supprimer notre site, je me verrai dans l'obligation d'en informer mon avocat.

Il est tenace, le jeune modérateur.

" Vous aurez été prévenu " déclare-t-il dans le dernier email de notre échange. (3)

Donc, vous aussi, chers lecteurs et collaborateurs, vous êtes " prévenus " que le site des Petits échos va être suspendu pour " racisme " dans 48 heures à compter d'hier samedi 6 aout 2011.

Ne nous laissons pas censurer à l'heure où même le Préfet de police de Marseille fait ce constat inimaginable, au quotidien La Provence :

"Je ne résoudrai pas à moi tout seul les difficultés liées à une ville pauvre, qui souffre de 50 ans d'immigration et de tradition de banditisme, martèle Gilles Leclair, un brin fataliste"

Commentaire posté par un lecteur sur notre site du même Préfet de police de Marseille :

Les pouvoirs publics français "n'osent" plus prendre de mesures pour rétablir la sécurité dans la cité et à brève échéance la France entière sera "zone" de non droit. Notre pays sera livré au vandalisme, aux brigands de grands chemins, aux pillages....enfin bref à une situation qui contraindra le peuple à subir la loi de la violence :

http://www.islamisation.fr/archive/2011/08/03/interview-surrealiste-du-prefet-delegue-a-la-securite-de-mar.html

merci à vous tous pour votre soutien

nobeline

Nouvel appel urgent pour " La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs " à partir du 22 août

1° août 2011

Communiqué de Francis Hamilton, lieutenant-colonel hon., ancien d'Algérie

Dans moins d'un mois, La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs organisée par la Coordination nationale du mouvement de la résistance harkie, va partir le 22 août de Montpellier vers Paris.
Pour celles et ceux qui n'auraient pas lu le premier appel, un mot d'explication : il s'agit d'une manifestation à travers la France qui arrivera le 25 septembre à l'Assemblée nationale, destinée à rappeler au président de la République l'engagement qu'il a pris lorsqu'il était candidat : " Si je suis élu président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois " (31 mars 2007).

Se joindront aussi les Pieds-Noirs en mémoire des leurs, tombés lors de l'abandon de l'Algérie.
Itinéraire, étapes, renseignements par e-mail à francis.hamilton@orange.fr
Vous pouvez aussi vous inscrire pour le couscous organisé à Gorniès (à 20 km de Ganges, Hérault) le 6 août (samedi prochain).
Les organisateurs de la Coordination nationale du mouvement de la résistance harkie ont besoin pour cette manifestation d'un certain nombre de véhicules. Malheureusement ils n'ont pu obtenir ce qu'ils espéraient, savoir :
1 petit camion d'allègement pour porter les sacs des marcheurs.
1 camionnette que l'on équiperait en PC-secrétariat pour les points-presse.

2 minibus : (3 serait l'idéal) pour prendre en charge les personnes âgées et fatiguées.

Nombre de Harkis feront le déplacement. Ce sont des Anciens !

Les camarades et amis qui pourraient prêter un véhicule ou leur en louer à prix raisonnable seraient les bienvenus.

Tél : 04 67 82 69 96 & 06 24 84 65 18

Plusieurs municipalités ayant refusé de leur ouvrir les gymnases pour y passer la nuit (Lunel, Nîmes, Castillon-du-Gard et Saint-Vallier ; trois autres viennent de se récuser en usant de termes politiquement corrects) il est envisagé d'acheter des tentes modèle Queschua (dont l'Administration a doté généreusement les immigrés clandestins) ce qui représente une dépense supplémentaire de 900 €.

Vous pouvez apporter une aide précieuse par des dons, qui, mêmes modestes, permettront ensemble d'aider aux lourdes dépenses de la logistique.

Chèques bancaires à l'ordre de " Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harkie " à envoyer à : M. Hamid Gouraï et Mme Zohra Benguerrah - Hameau de l'Escoutet - 34190 Gorniès.
Virement au compte de la " Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harkie ".
Domiciliation : CIC GANGES - 2 rue Frédéric Mistral - 34190 GANGES
Code Banque : 10096 - Code Guichet : 18277 - Compte : 00036854201 - Clé RIB : 65
IBAN : FR76 1009 6182 7700 0368 5420 165

Que les patriotes n'oublient pas le sacrifice de ces femmes et de ces hommes que les Gouvernements français de droite comme de gauche ont vulgairement utilisés et lâchement oubliés.

Pour soutenir la cause de tous les Harkis et des Pieds-Noirs, pour que le Front lave l'affront !
Merci

Concernant la levée de boucliers actuelle des défenseurs du FLN..., je me sens parfois bien fragile pour affronter cette horde bavant de haine. Leur attitude est aussi une forme de terrorisme, psychologique cette fois. Mais leur haine et leur mauvaise foi sont significatives de leur peur d'etre démasqués pour ce qu'ils sont : Des criminels et des imposteurs.

Je vous envoie ce texte recu á l'instant, de l'historien Jean Monneret qui soutient mon/notre combat.
Ce texte, meme s'il se concentre surtout sur le terrorisme du FLN, rejoint celui de Huguette Chomsky, mis en ligne sur son site du MPCT.

Vous pouvez diffuser á vos contacts.

Bonne lecture; et amitiés.
NG

Mme Nicole Guiraud a perdu un bras en septembre 1956 à la suite d'un
attentat commis par le FLN au Milk-Bar à Alger. Elle a été invitée à témoigner au 7ème Colloque de l'Association Française des Victimes du Terrorisme à Paris. Fureur du FLN algérien, qui craint d'être ainsi stigmatisé comme une organisation terroriste. Il a donc fait donner quelques associations satellites pour dénoncer l'invitation de Mme Guiraud.

A cette occasion, il est intéressant d'examiner l'argumentation employée par le FLN et ses sympathisants pour nier le caractère terroriste de son activité durant la guerre d'Algérie. Mme Flici, secrétaire générale de l'ONVT (Organisation Nationale _algérienne_ des Victimes du Terrorisme reproche à l'association française de ne pas faire de "distinction entre le terrorisme et les actions de lutte pour la libération du peuple algérien du colonialisme criminel et barbare". Un peu auparavant, elle avait écrit dans son communiqué : "En tant que fille de chahid (cad de combattant du FLN tombé au combat) je n'accepterai jamais qu'on cite le FLN comme organisation terroriste alors que la lutte armée durant la guerre de libération était sacrée et noble..."

IL Y A LA UNE CONFUSION CARACTERISTIQUE.

Je ne pense pas personnellement que la lutte du FLN était sacrée et noble. Mais peu importe en l'occurrence. Cette dame, elle, le croit. Il n'en demeure pas moins que son raisonnement repose sur un syllogisme grossier : La cause était sacrée et noble, DONC les moyens utilisés ne peuvent pas avoir été ignobles.. On pourrait en sourire si la matière n'était si grave. Car, la plus sacrée des causes (et celle du FLN reste ouverte à bien des contestations de ce chef) sera en tout état de cause discréditée par le recours au Mal.

En d'autres termes, la fin ne justifie pas les moyens. Il y a belle lurette que cette thèse a été réfutée dans notre vieille
Europe par tous ceux, écrivains, prêtres, théologiens, philosophes qui se sont préoccupés de morale...
Albert Camus leur a jadis prêté sa voix : "Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente où le tueur sait d'avance qu'il atteindra la femme et l'enfant."

Nicole Guiraud est donc l'incarnation vivante du déshonneur du FLN. On comprend dès lors qu'il ne soit pas content.
Ceci est difficile à saisir par les soutiens du FLN. Il s'est même trouvé un universitaire allemand de l'ex-RDA (dont il vaut mieux oublier
le nom) pour justifier les actions terroristes contre les Européens pendant le conflit algérien. Selon lui, la majorité de cette population "soutenait le colonialisme", il était donc justifié de s'en prendre à elle aveuglément... Laissons ce malheureux à ses horribles divagations.

Une certaine Mme Benhabylès, ex-ministre algérienne, a également publié un communiqué sur le même sujet. Elle s'insurge : "Ils qualifient, dit- elle "nos résistants et moudjahidines de terroristes".
Or, le tueur qui sait d'avance qu'il atteindra la femme et l'enfant, et agit ainsi peut bien être appelé "résistant" par des idéologues, il reste un tueur. La même dame pose plus loin une étrange question: "Dit-on de Jean Moulin qu'il était un terroriste ?"
Non, évidemment. Car J. Moulin n'a jamais commandé d'attentat comme ceux du Milk Bar, de la Cafétéria, ou comme le massacre de Mélouza...

La Résistance française a commis des erreurs. Mais elle n'a jamais eu recours au terrorisme en faisant périr sciemment des civils innocents visés en raison de leur origine ethnique ou religieuse.

Jean Monneret, historien.
Aout 2011

Chère Madame Guiraud,

Nous ne pouvons que souscrire, intégralement, aux propos excellents de Jean Monneret qu'il faut féliciter et remercier.

A mon modeste niveau, je vous transmets le PDF d'un article que j'ai rédigé, l'an dernier, pour le bulletin du Cercle algérianiste de Reims : " enseigner l'Algérie en Khâgne ". Je crains, hélas, que nombre de mes collègues n'aient pas partagé mes propres conceptions de la pédagogie de l'Histoire.

Ne perdez pas courage. Nous sommes nombreux à admirer votre combat et à vouloir en finir avec cette insupportable " police de la pensée ".

Bien sincèrement à vous.

Jean-Pierre Pister
Professeur de Chaire supérieure honoraire
Secrétaire adjoint du Cercle algérianiste de Reims

Bonjour,

A voir sur le site de la LDH-Toulon : Un article critique du 27.07
sur le prochain congrés de l'AFVT, concernant tout particuliérement l'attentat du M-Bar : "Victimes du terrorisme. La mémoire séléctive".

L'article présente des chiffres contestés sur l'ensemble des victimes de tous bords, inverse la chronologie des faits, omet de mentionner les nombreux attentats du FLN ayant précédé l'attentat de Thébes, évoque l'OAS alors que l'organisation n'existait pas á l'époque, etc.

Cet article, tres partisan et désinformateur sur certains des faits historiques, semble avoir pour but de déstabiliser les organisateurs et les participants de ce congrés.

Etant invitée á témoigner lors de ce congrés, j'aurais préféré que tout se passe enfin dans un contexte apaisé, oú les victimes ne seraient plus honteusement instrumentalisées - pour tel ou tel but politique - comme elles le sont hélas sur ce site de la LDH-Toulon.
Cela sera sans doute un jour possible...
Mais pour l'instant, certains comme Yacef Saadi semblent vouloir détourner la parole des Victimes pour re-politiser un débat qui, dans le cadre de ce congrés, se veut essentiellement humaniste.

C'est dommage et inquiétant.
Mais, bien que me sentant visée par cet article de la LDH, en raison de mon témoignage sur l'attentat du Milk Bar, je signale que je ne me laisserai pas intimider par ces tentatives de déstabilisation.

Sources :
http://www.ldh-toulon.net
http://www.afvt.org

Monsieur le président du Sénat,

Mme Zhora Drif-Bitat vient de passer quelques jours en France, avec une délégation algérienne, à l'invitation du sénateur Claude Domeizel, président du groupe d'amitié France-Algérie.

Personne cependant n'a oublié, et surtout pas les Français installés en Algérie qui ont dû fuir le pays en 1962, le terrorisme aveugle et les attentats à la bombe commis ici ou là par le Front de libération nationale. Mme Zohra Drif a fait partie des poseuses de bombe du FLN. C'est notamment elle qui a posé une bombe au " Milk-Bar " à Alger, le 30 septembre 1956, attentat qui a coûté la vie à trois personnes et faisant par ailleurs une douzaine de blessés. Arrêtée, elle sera condamnée pour terrorisme à vingt ans d'emprisonnement avant d'être graciée par le président De Gaulle, du fait de l'indépendance de l'Algérie. Tout cela, certes, fait partie du passé.

Mme Zohra Drif est aujourd'hui vice-président du Conseil de la nation et président du groupe d'amitié Algérie-France.

Rien de plus normal donc, que les deux présidents des groupes d'amitié entre la France et l'Algérie se rencontrent.

Est-il besoin pour autant qu'elle soit reçue à la fois dans un certain nombre d'enceintes et par un certain nombre de représentants de la nation, dont le président du Sénat, deuxième personnage de l'Etat ?

Cela alors que les discours des responsables algériens vont tous dans le même sens : reconnaissance du passé colonial de la France, repentance, quand ce n'est pas, comme indiqué dans la proposition de loi déposée par quelque cent vingt-cinq députés algériens, vouloir " criminaliser le colonialisme français " et créer des tribunaux spéciaux afin de juger les responsables de " crimes coloniaux ".

C'est une question que je me pose et c'est une question que je vous pose, Monsieur le président du Sénat : est-il besoin de donner autant d'importance à ce voyage en la faisant rencontrer nombre d'hommes politiques de notre pays, que ce soit à Paris ou à Marseille ?

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de mes salutations distinguées.

Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et de " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha)

... Ces volontaires au statut très particulier, ont été appelés les Harkis (du nom de leurs unités : les " harkas ").
On pouvait alors espérer un retour à la paix dans une Algérie resté française à la demande de ses habitants dont beaucoup avaient prouvé leur fidélité.
Malheureusement le 19 mars 1962, De Gaulle signa avec les chefs rebelles vaincus un accord qui leur donnait toute cette province dont ils se targuaient de faire une nouvelle nation. Terres et habitants leur ont été livrés, à charge pour ceux qui ne voulaient pas subir les lois des nouveaux maîtres, de quitter la terre de leurs ancêtres....

De GAULLE: FORFAITURE!

Oublier le passé ! Jamais.

On nous répète qu'il faut oublier le passé mais il est difficile quelquefois de se taire quand la colère nous étouffe.
Le 02 juillet 2011 Mme Zohra Driff-Bitat, vice-présidente du Sénat Algérien a été reçue en France en grande pompe, invitée avec une forte délégation par Claude DOMEIZEL président du groupe d'amitié France-Algérie au Sénat Français ;
Déjeuners avec Bernard DEROSIER, député du Nord, avec Jean-Marc SAUVE, vice-président du Conseil d'état.
Entretiens avec Philippe RICHERT du ministère de l'Intérieur, Patrick OLLIER ministre auprès du Premier ministre, Gérard LARCHER, président du Sénat, Michel VAUZELLE, président du Conseil régional, Jean-Noël GUERINI (le copain de Montebourg) président du Conseil Général et, enfin, Jean-Claude GAUDIN, sénateur-maire de Marseille.
Réception chez Mme Yvette MATHIEU préfète des Alpes de Haute-Provence.
Déclaration de Zohra Drif en cette occasion : Le peuple algérien a toujours eu une relation amicale avec le peuple français et nous sommes-là aujourd'hui pour promouvoir davantage cette relation ".
Mais qui est cette Zohra DRIF ?
Elle faisait partie du " réseau bombe " tout comme Djamila Bouhireb, auprès des Yacef Saadi et Ali la Pointe, les tueurs de Français. C'est Zohra DRIF qui a posé la bombe au " MILK BAR " rue d'Isly à Alger. Bilan : 3 jeunes femmes tuées et 12 blessés graves dont plusieurs enfants qui mangeaient des glaces.
(Ce jour là on ce serait bien passé de son amitié…meurtrière)
Condamnées à mort Zohra DRIF comme Djamila BOUHIREB ont été graciées par de GAULLE et si la colère m'étouffe aujourd'hui ce n'est pas contre ces deux femmes mais contre cet assassin (de GAULLE) qui gracie les tueurs et les tueuses de Français, de Pieds Noirs, et qui envoi allègrement devant le peloton d'exécution, sans la moindre pitié, les défenseurs de cette France qui n'était pas la sienne : Bastien THIRY, DEGUELDRE, DOVECAR et PIEGTS.
Ce de Gaulle à qui on élève des statues (merci Christian ESTROSI on s'en souviendra) et que l'on glorifie alors qu'il n'était qu'un imposteur et un criminel relevant d'un tribunal pour crimes contre l'humanité (HARKIS) et contre tous ces politiciens de droite comme de gauche qui protègent sa mémoire afin de protéger leur avenir.

Manu GOMEZ

Samedi 16 juillet à 10h les obsèques d'Yves Maggia ont réuni autour de son épouse, Josiane, sa famille niçoise et ses amis parmi lesquels Michèle Soler, présidente du Cercle Algérianiste de Nice, Geneviève de Ternant, vice-présidente de Véritas, Simone Gautier et Alain Avelin.

A l'issue de la messe, le cercueil a été conduit au cimetière de l'est et inhumé dans le caveau familial.

Tous ont tenu à manifester à Josiane Maggia et à sa famille l'émotion profonde ressentie lors du départ de notre ami fidèle, Yves et la solidarité de la grande famille pied-noire.

Monsieur le maire,

Après deux éditions du festival " Au soleil des deux rives ", j'ai lu quelque part que la mairie de Nice et son maire envisageaient, en 2012, de commémorer le cinquantenaire du " rapatriement " d'Algérie, par une manifestation festive plus importante que les deux précédentes.

Faisant suite à l'inauguration récente à Nice d'une statue du général-président Charles De Gaulle, auteur, selon le journaliste Alain Duhamel (Historia de novembre-décembre 2009) de l' " acte de trahison le plus retentissant de la Vème République ", vous me permettrez de dire que je trouve ce genre d'organisation quelque peu déplacé.

Que les Pieds-noirs aient de temps à autre envie de se retrouver entre eux pour évoquer des souvenirs est une chose. Qu'ils aient envie de " fêter " leur rapatriement, cela est à mon avis beaucoup moins certain, surtout pour celles et ceux qui ont effectué ce retour avec une petite valise pour tout bagage ou qui ont passé leur première nuit métropolitaine sur un banc quelque part dans Marseille. Je ne connais pas beaucoup de locataires qui, lorsqu'ils se sont fait mettre à la porte de leur appartement sans raison, festoient chaque année pour commémorer cette expulsion !

Les Pieds-noirs pleurent toujours l'Algérie qu'ils ont laissé derrière eux, ils pleurent leur terre, leurs biens, leurs souvenirs, ils pleurent aussi leurs morts laissés sur place.

Le 19 mars 1962, jour du cessez-le-feu, c'est l'équivalent du 22 juin 1940, jour de l'armistice ; juin-juillet 1962 c'est, pour les Pieds-noirs, l'équivalent de juin 1940 et de l'exode des Français devant un ennemi conquérant.

Avec cette année 1962, ce sont 132 ans de présence française qui disparaissent, 132 ans de mise en valeur de l'Algérie, 132 ans passés à cultiver, à construire, mais aussi à soigner, à administrer, à aider une population locale, bref à rendre riche un pays qui, 132 ans auparavant, n'était que marécages et où ne prospéraient que les moustiques.

Si les Pieds-noirs, mais aussi un certain nombre de Français de souche nord-africaine ont quitté l'Algérie en 1962, ce n'est pas de gaieté de cœur. C'est la gravité des événements qui les y a obligés. Ce sont bien les enlèvements, assassinats et tortures opérés par un FLN ne respectant pas les accords d'Evian qui ont été la cause d'un exode massif. Le président De Gaulle n'a rien fait, ni pour les protéger (" qu'ils se débrouillent avec l'Etat algérien " dira-t-il), ni pour faciliter leur retour, ni encore tout simplement pour faire respecter les accords d'Evian.

Vouloir faire de ce repliement sur l'hexagone un événement festif est une injure faite à tous les morts pour l'Algérie française, qu'ils soient civils ou militaires, qu'ils soient Français de souche européenne ou Français de souche nord-africaine, ou même qu'ils soient, comme moi, Français de métropole ayant combattu en Algérie.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le maire, l'expression de mes salutations distinguées.

Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et de " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha)

J'ai été quelque peu surpris, en ce 14 juillet par ailleurs endeuillé par la mort de soldats français en Afghanistan, d'entendre sur FR 3 que, selon le ministère des Affaires étrangères, neuf personnes étaient encore détenues en otage.

J'avais déjà eu l'occasion de me manifester auprès des chaînes de télévision avant la libération de MM. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

Je constate que, comme nos chaînes de télévision, les services de votre ministère oublient les milliers de personnes enlevées en Algérie après le 19 mars 1962 et le soi disant cessez-le-feu.

Pourtant, le 26 janvier 1971, Houari Boumediene, alors président de la République algérienne, déclarait au journal " L'Eclair " : " A Paris, on semble ignorer que nous détenons un très grand nombre d'otages français ". Pourtant, en avril 1972, l'hebdomadaire " Spécial dernière-Le Meilleur " publiait quinze photos de prisonniers détenus dans un camp de la région de Tizi-Ouzou.

Si Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont effectué 550 jours de détention, les otages français de l'Algérie - il s'agit de Français de souche européenne aussi bien que Français de souche nord-africaine, de civils aussi bien que de militaires - en sont, eux, à quelque 18 000 jours de captivité ! A défaut de pouvoir les considérer comme morts, on ne peut en effet que les considérer comme étant encore otages de l'Algérie.

Que sont devenus ces otages et pourquoi, autant les médias que votre ministère, n'en parlent jamais ?

Permettez-moi, en tout cas, d'être quelque peu étonné de la diffusion du chiffre indiqué de neuf otages.

Roger Soncarrieu,
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et de " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha)

Chers amis,
Nous étions à Moissac, ce matin pour apporter le soutien des algérianistes à Josiane Maggia et nous incliner devant le cercueil d'Yves pour une première bénédiction dans la belle église Saint Pierre.
Une messe aura lieu à Nice avec un dernier regroupement de tous les siens avant l'inhumation dans le caveau familial. Nous pensons très fort à ce frère de "terre d'Afrique" qui fut un compagnon actif de lutte pour la perpétuation de nos valeurs et assurons Josiane de toute notre affection.
Elle nous charge de remercier ceux qui lui ont déjà envoyé des messages auxquels elle n'a pas pu encore répondre.
Bien amicalement à tous

Hubert GROUD

Nous apprenons avec tristesse le décès de notre ami Yves Maggia, époux de Josiane Maggia, présidente du Cercle Algérianiste de Montauban et fidèles amis, tous deux de Véritas. Yves a lutté avec courage contre une longue et terrible maladie. Nous sommes par la pensée auprès de son épouse et de tous les siens et en particulier lors des obsèques qui seront célébrées vendredi 15 juillet à 10h30 à l'Eglise de Moissac.

Geneviève de Ternant.

Monsieur le député,

Dans votre question n° 98827, vous mentionnez le déroulement d'une cérémonie donnant le nom du colonel Château-Jobert à une place, à l'école des troupes aéroportées. Vous indiquez qu'en tant qu'ancien chef de l'OAS, cette cérémonie " porte (je cite) gravement atteinte à la mémoire de l'ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ".

Monsieur le ministre de la défense et des anciens combattants a parfaitement répondu à votre question concernant le colonel Pierre Château-Jobert, militaire à la carrière exceptionnelle, amnistié en 1968.

En revanche, je n'ai pas lu dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de Nadia Guendouz a été donné à une rue de la commune de Saint-Ouen. Pourtant, en tant qu'infirmière, poète, mais aussi membre du FLN, cela " porte gravement atteinte à la mémoire de l'ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ".

Je n'ai pas lu dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de rues ou places du " 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie " est donné ici ou là. Pourtant le fait que le cessez-le feu du 19 mars n'ait pas été respecté par le FLN et qu'il y ait eu lieu en Algérie de très nombreux enlèvements et morts (plus même que pendant les huit années de confit) " porte gravement atteinte à la mémoire de l'ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ". Le FLN, qui commémore chaque année le 19 mars 1962, a même fait de cette date sa fête de la victoire.

Je n'ai pas lu non plus dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de rues ou places " Ho Chi Minh " est donné ici ou là. Pourtant, cela " porte gravement atteinte à la mémoire de l'ensemble des victimes, françaises et indochinoises, civiles et militaires, de l'organisation criminelle " que dirigeait M. Ho Chi Minh.

Et je pourrai encore allonger cette liste du nom de quelques dictateurs sanguinaires dont le nom figure en bonne place dans certaines de nos communes…

Je vous prie d'agréer, Monsieur le député, l'expression de mes salutations.

Roger Soncarrieu,
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et de " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (Editions Dualpha)

C'est avec beaucoup de tristesse que je viens d 'apprendre par l'intermédiaire de Jacqueline Curato, présidente du cercle de Montauban, le décès cette nuit dernière de notre ami Yves Maggia , époux de Josiane qui fut pendant de longues années la presidente de ce cercle

La cérémonie funèbre se déroulera à Moissac le vendredi 15 juillet à 10h30 en l'eglise saint Pierre

Le cercle algerianiste tout entier s'incline et salue la mémoire d' Yves qui fut un vrai combattant et un algerianiste de conviction

Une gerbe au nom du cercle national sera déposée

Merci d'avance à tous ceux qui pourront en cette période estivale assister aux obsèques et représenter par la même notre association

Bien amicalement à tous

Thierry ROLANDO

- 04/07/2011 - Commémoration du 5 Juillet à l'arc de Triomphe à Paris -

Commémoration du 5 juillet 2011

à l'Arc de Triomphe de Paris

Arc de Triomphe de Paris

La Fédération
Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés (CLAN-R)
Membre du Comité de la Flamme
Ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe
le 5 juillet 2011 à 18 h 30.
En hommage aux victimes civiles d’AFN et aux Harkis, et particulièrement.
En hommage aux victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran et aux disparus.
Des gerbes seront déposées par le CLAN-R.
L’association Nationale des Rapatriés Oranais - A.N.R.O, membre du Clan.
L’Union Nationale des Combattants Supplétifs d’Afrique du Nord- U.N.C.S.A.F.N, membre du Clan
Pour la première fois, au nom de l’Etat, une gerbe sera déposée par M.Renaud Bachy, Président de la Mission interministérielle aux Rapatriés

Rendez vous à 17H 30 en haut des Champs Elysées

Moi aussi je ressens joie et soulagement a la nouvelle de la libération des deux journalistes de France-Télévision. Comment ne pas s'en réjouir, pour eux et pour leurs familles...?

Cependant, je voudrais rappeller également que, en cette funeste et terrible date du 5 juillet, nous Francais d'Algérie attendons toujours, depuis bientot 50 ans (un demi-siécle !), la libération de nos otages en Algérie et, d'une maniére plus réaliste, un hommage officiel et une reconnaissance nationale á nos Morts et á nos Disparus de la fin de la guerre d'Algérie, sachant que pour la seule journée du 5 juillet 1962 á Oran, les disparitions de Francais d'Algérie sont estimées aujourd'hui á un chiffre variant entre 3000 et 4000 !
Les historiens s'accordent sur le fait que l'armée, encore présente á Oran ce jour-lá, avait recu l'ordre de l'Élysée de NE PAS INTERVENIR.
Il y a donc bien eú non-assistance á personne en danger... Je pense que c'est tres grave, d'autant plus qu'il s'agissait bien de citoyens francais, et qu'on les a laissés etre enlevés, torturés et massacrés, sans aucune intervention pour leur venir en aide...

La vie de 4000 citoyens francais d'AFN aurait-elle moins de valeur que celle de 2 journalistes de F-Télévision ?

Pour moi et surtout pour les familles toujours sans nouvelles des leurs depuis 50 ans, notre coeur saigne á chaque anniversaire de cette terrible date du 5 juillet....

Nous nous réjouissons bien sur pour chaque libération d'otages, pour chaque citoyen ayant pú échapper á une mort affreuse... Mais cette joie et ce soulagement ne devraient pas nous faire oublier qu'il reste encore des milliers de Francais disparus á jamais sur le sol algérien, sans aucune trace de leur possible survie.... Les survivants et les familles de ces martyrs oubliés, occultés, ne peuvent qu'espérer que le jour viendra bientot oú toute la lumiére sera faite sur cette période noire de l'histoire de la France et de l'Algérie.

N'oublions pas ces Victimes, et réjouissons-nous tous ensemble lorsque la vérité sera faite sur le sort qui fut le leur, et qu'un hommage á l'échelle nationale leur sera enfin rendu...

Pour information :
Messe du Souvenir pour les Disparus du 5 juillet 1962 á Oran :
Dimanche 3 juillet, á 10h.30
Chapelle Saint-Mathieu, 30 rue Vanneau, Paris 7éme. Métro Vanneau.
La chapelle se trouve dans une arriére-cour, le portail sera ouvert.
La messe sera célébrée par Mgr Boz, patriarche des Catholiques melkites.

Un déjeuner amical est prévu á midi, au restaurant LE PETIT LUTETIA,
107 rue de Sévres, pres de la rue Vanneau.
Tél-contact : 07 86 77 97 08
J'y serai.

Amitiés á tous et á toutes,
Nicole Guiraud
Frankfurt-Main

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes

Le 30 juin 2011
Communiqué
La terroriste Zohra Drif reçue en France avec les honneurs Vice-présidente du Conseil algérien de la Nation et présidente du Groupe d’amitié Algérie- France, Zohra Drif-Bitat est en déplacement en France du 27 juin au 2 juillet, reçue avec les honneurs notamment par le Président du Sénat et le Maire de Marseille. Mme Zohra Drif veut promouvoir les relations d’amitié avec le peuple français, alors même qu’elle représente un parti qui n’a cessé, ces derniers mois, de tenir à l’égard de la France, un discours revanchard et d’exigence de repentance. Aujourd’hui, alors même que notre pays accueille en grande pompe Madame Zohra Drif et que les Harkis sont toujours interdits de séjour en Algérie, nos pensées sont tournées vers les victimes du terrorisme aveugle et en particulier de celles de l’attentat à Alger du Milk Bar, le 30 septembre 1956, qui a causé une quinzaine de morts et de blessés et dont la responsabilité revient à cette même Zohra Drif.

Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

51 / France … 2… ? Le magazine de la honte !

L'émission de David Pujadas : Des paroles et des actes.
A travers un de ses laqués, la chaîne nous a montré à quel point le service publique était gangréné, sectaire et intolérant. Cette émission du 23 juin 2011 était construite pour abattre l'invitée, considérée comme une cible. Face à Marine Le Pen, nous avons assisté à une battue à mort avec un seul objectif : démolir les arguments politiques, déstabiliser, détruire ! J'ai rarement assisté à une émission aussi méprisable. Toutes les armes, même les plus vicieuses, étaient bonnes pour abattre la victime et Pujadas y allait de son propre poignard lorsque le harceleur était à bout de souffle et de raisonnement logiques, face à la pugnacité de Marine Le Pen.
Cette émission navrante nous a montré combien la télévision publique et ses valets étaient aux ordres de la Droite molle et de la Gauche multiple réunis, combien leur rage, leur hargne, leur animosité et leur agressivité ne faisaient pas le poids.
Marine Le Pen dont on peut ne pas être d'accord sur certains points de son programme et estimer qu'il faut apporter une nuance à la sortie d'un euros - à vrai dire de plus en plus mal en point - a fait mieux que faire face ! Confrontée à des mégères et un barbu qui a cru s'en sortir par un jugement de valeur impropre et inconsidéré dans une émission dite ( ?) politique, ils sont les perdants d'un festin où ils comptaient festoyer, ripailler. Ils sont tombés sur un os dur à avaler !
Que dire de l'intervention de l'oiseau mouche écologique, vert et très rouge, bavard comme une pie, à la fois comédien et irresponsable : Rien !

Le coup de grâce en fin d'émission, c'est Pujadas qui l'a dans… le dos ! En revenant sur un extrait de document informatique présenté par une des mégères non apprivoisées. Il était erroné et mal interprété, comme beaucoup d'arguments de l'équipe communautariste mise en place. Un " exploit " du meneur du jeu qui mériterait une mise à pied.
Comment conclure ? Marine Le Pen est sortie plus forte, plus vraie, de ce combat. Face à la rage, la rancune, la colère des suppôts du pouvoir, elle est restée sereine. Une carrure de Chef d'Etat !

Par contre, quelle pauvre France 2 médiocre, stupide, malavisée avec sa propagande insipide. Une chaîne qui fait partie des médias cireurs de bottes de l'Elysée.
C'est cela qu'il faudra changer en 2012 !

Robert Charles Puig / Juin 2011

DE GAULLE statufié !

N'ayez pas la mémoire courte, tous les grands criminels l'ont été et par qui, par leurs vassaux adorateurs qui ne se posent pas la question de savoir si que ces monstres psychopathes sont issus de vomissures sanglantes ou pas ! Et puis un jour elles sont déboulonnées !

Si ESTROSI se permet une telle forfaiture, n'oubliez pas qu'elle ne l'est que pour nous, de moins en moins nombreux, et il le sait le bougre que nous ne faisons plus le poids, seul l'honneur fait réagir les 10% d'actifs que nous sommes. Que croyez vous que la masse de nos compatriotes pensent d'un tel évènement qui nous révulse. Comme la grande majorité des " métros " ils s'en foutent ou ne le savent même pas et si vous leur apprenez ils vont partir dans des grands discours d'indignation et n'y penseront plus dans les minutes qui suivent.

Certes nous sommes un peuple qui a fait d'un " marécage infernal un paradis lumineux " ! Mais après ? Rien !!! Ou presque ! Certes il y a eu beaucoup de souffrances, vite oubliées par ceux qui ne les ont pas subies, car compatir à la souffrance des autres en militant pour dénoncer la trahison et la barbarie, ce n'est pas la tasse de thé de notre grande majorité. Et seuls ceux qui sur le terrain organisent des commémorations le savent. N'est pas Israëlien qui veut !
Alors les statues de DE GAULLE ont de beaux jours devant elles, comme les mosquées, car comme les PN se désintéressent de leur histoire, les Métropolitains s'intéressent en priorité à leurs vacances, l'invasion islamiste ils n'en ont " rien à cirer. "

Ceci dit la faible troupe, toujours la même, qui ira dire ses quatre vérités au méprisable Maire de NICE ne peut que bénéficier de notre soutien total.

Alain ALGUDO
Président des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs rapatriés
Vice-Président de VERITAS

Plusieurs associations de rapatriés avaient décidé de manifester en silence leur opposition à l'érection d'une statue du général De Gaulle, à l'origine de tous leurs malheurs par ses promesses non tenues.

Une autorisation avait été demandée et accordée. Mais lorsque les manifestants, qui avaient reçu la consigne de manifester dans le calme, se sont retrouvés parqués, cachés derrière la gare du sud, contenus par des cordons de CRS parce que " M. Estrosi ne voulait pas les voir ", ils ont exprimé une colère compréhensible.
Ils n'étaient pas venus pour siffler la Marseillaise ou brûler des drapeaux. Ils avaient simplement des pancartes qui reproduisaient tous les engagements et les promesses du chef de l'état depuis 1958 :

" II n'y a plus ici, je le proclame au nom de la France et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière…"(6 juin 1958, discours de Mostaganem)

" Quelle hécatombe connaîtrait l'Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l'abandonner " (L'Echo d'Alger 24 octobre 1958)

" Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l'Algérie". (Août 1959)

C'est parce qu'ils voulaient rappeler ces vérités indiscutables qu'on a voulu empêcher les victimes de la politique gaulliste de le faire, dans un pays qui donne des leçons de démocratie au monde entier, dans un pays où, paraît-il, la liberté d'expression ne subit aucune entrave.

C'est dans les pays totalitaires que les dictateurs veulent absolument avoir leur statue surdimensionnée. Mais quand leurs peuples découvrent la démocratie, leur première action consiste à la déboulonner. Sic transit gloria …

Joesseline REVEL-MOUROZ

SAUVONS LA COMMUNAUTE HARKIS/PIEDS-NOIRS D'UN GENOCIDE MEMORIEL
N°228- 18 juin 2011
Merci de rediffuser très rapidement ce bulletin à vos proches et amis

LE GOUVERNEMENT VEUT-IL OFFICIALISER LE " CRIME D'ETAT" DU 19 MARS 1962 DU GENERAL DE GAULLE ?

QUELLE ALTERNATIVE POUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE :
PROLONGER 50 ANS DE " MENSONGE FRANÇAIS " ou DIRE LA VERITE ?

Communiqué de presse
Samedi 18 juin 2011

TRIBUNE LIBRE

NON A LA STATUE DE GAULLE A NICE !

La France peut-elle encore commémorer le De Gaulle du 18 juin 1940 et fermer les yeux sur le De Gaulle responsable du crime d'Etat du 19 mars 1962 ?

En novembre 2010, grâce au "docu-fiction" "Je vous ai compris : De Gaulle 1958-1962" de Serge MOATI, Hugues NANCY et Benjamin STORA, de nombreux Français ont découvert effarés le cynisme du général De Gaulle en 1958, ses mensonges permanents et son parjure qui vont le conduire à "sacrifier" les Français d'Algérie de toutes origines, alors majoritaires, pour ne dialoguer qu'avec les "hors-la-loi" terroristes du FLN, un ramassis de "gangsters" comme le démontre si bien le film du "franco-algérien" (sic) Rachid BOUCHAREB.

Il aura fallu plus de quarante ans pour que les intellectuels français partisans de l'indépendance de l'Algérie se rendent compte, grâce à l'action des Associations de Français rapatriés et à leur campagne de 8 annonces parues depuis 2 ans dans Le Monde et Le Figaro, qu'ils ne pouvaient plus être les complices passifs du "crime d'Etat" commis le 19 mars 1962 par le général De Gaulle qui porte l'entière responsabilité de l'abandon et du massacre de plus de 100.000 Harkis, selon Jean Lacouture, et de dizaines de milliers de Harkis, de Pieds-noirs et de soldats français après cette date. Un crime dénoncé dès la signature des "Accords d'Evian" par le professeur Maurice Allais, prix Nobel d'Economie (auteur de "L'Algérie d'Evian" - L'Esprit Nouveau - juillet 1962 - réédition JPN - mars 1999), Georges Bidault, successeur de Jean Moulin à présidence du CNR en 1943 et ancien Président du Conseil, Jacques Soustelle, ethnologue, ancien Gouverneur de l'Algérie et ancien ministre, le Bachaga Boualam, député et vice-président de l'Assemblée nationale (1958-62), et depuis quelques années par de nombreuses personnalités de toutes sensibilités de Dominique Schnapper (fille de Raymond Aron), André Santini, Michel Tubiana, Germaine Tillion, Jacques Julliard, Georges-Marc Benamou, Jean Daniel, Jean Lacouture ... à l'actuel président de la Ligue des Droits de l'Homme, Jean-Pierre Dubois qui, dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy le 12 avril 2010, lui demandait de tenir son engagement du 31 mars 2007 pris solennellement devant plus de 200 représentants de la communauté harkie : " Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître la responsabilité de la France dans le massacre et l'abandon des harkis et de milliers d'autres " musulmans français " qui lui avait fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois ". Or, la "France" en 1962 c'était le général De Gaulle. Le film "Harkis, les sacrifiés" (1) présente toutes les preuves historiques de "ce crime d'Etat" et l'engagement de Nicolas Sarkozy.

L'accumulation des preuves officielles et des témoignages démontre de façon si évidente la responsabilité du crime contre l'humanité commis par le général De Gaulle, que Georges-Marc BENAMOU a pu déclarer dès 2003, sans être poursuivi par la famille du général De Gaulle ou être inquiété par la Justice : " La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l'Histoire. Il y a eu 80.000 morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complice d'un crime contre l'humanité. " (Paris-Match - N°2841 - 30/10- 5/11/2003). Alors est-il encore possible au Président de la République de commémorer "l'homme" du vrai-faux appel du 18 juin 1940, entendu selon les archives personnelles du général par moins d'un millier de Français sur 40 millions, et fermer les yeux sur le "crime d'Etat" du 19 mars 1962, sans être lui-même le complice de ce crime en "sacrifiant une nouvelle fois les Harkis", selon sa propre expression ? Trois millions de Français rapatriés, leurs descendants et amis attendent depuis plus de 4 ans que le Chef de l'Etat Nicolas Sarkozy tienne cet engagement du candidat Nicolas Sarkozy. A moins d'un an de l'élection présidentielle de 2012, auront-ils la patience d'attendre encore longtemps ? Jeune Pied-Noir soutient les derniers messages et communiqués de l'ANFANOMA, du Cercle Algérianiste, du CLAN-R, de l'ECHO de l'ORANIE... renforçant l'appel de 200 Associations de Harkis, Pieds-noirs, Anciens Combattants et de 16.000 Français demandant cette reconnaissance depuis le 22 septembre 1995.

Dans ce contexte, Christian ESTROSI, député-maire de Nice, en voulant rendre hommage à l'homme du 18 juin 1940 en oubliant celui du 19 mars 1962, ne devient-il pas lui-même, par naïveté ou inconscience, le complice d'un " crime contre l'Humanité " ? - Bernard COLL - Secrétaire général de JPN

(1) - "Harkis, les sacrifiés", DVD de 52 minutes réalisé par Jeune Pied-Noir pour la 10e cérémonie "Hommage aux Harkis" du 25 septembre 2010.

Pour faire connaître votre opinion au Président de la République et à M. ESTROSI

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE - chritstian.fremont@elysee.fr - Tel : 01 42 92 85 76
MAIRIE DE NICE - christian.estrosi@ville-nice.fr - Tel : 04 97 13 20 00
JEUNE PIED-NOIR
BP 4 - 91570 BIEVRES - Tél : 06 80 21 78 54 - Courriel : jeunepiednoir@wanadoo.fr
Pour plus d'information voir le site Internet : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
CP - 18 juin 2011 DG 180611 JPN
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POUR NE PAS " OUBLIER " !

"Il n'est pas question que 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je le répète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle du cessez-le-feu, qui de surcroît, n'a pas été respecté." Nicolas SARKOZY - 16 avril 2007.

" Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de " musulmans français" qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois. " Nicolas SARKOZY aux représentants harkis réunis au siège du candidat de l'UMP - 31 mars 2007.

J'aime la France, pas ses élites politiciennes sournoises et versatiles. Souvenons-nous. Jacques Chirac après les aspects positifs du colonialisme a interdit les cérémonies en mémoire de l'Empereur Napoléon Bonaparte au nom du complexe des conquêtes des siècles passés… Quant à Nicolas Sarkozy, il a supprimé l'hommage prévu à un grand écrivain français mondialement connu, Céline, au nom d'un antisémitisme primaire. Voilà donc depuis des décennies les " décideurs " que nous avons ! Ils imposent leurs convictions au détriment de la liberté de penser de la population. Ils transforment, souvent avec l'aide de médias aux ordres, le droit à la vérité, au nom de leur " bon vouloir ". Aujourd'hui, ils accusent, à juste titre, Bachar al Assad en Syrie, Ali Abdallah Saled au Yémen, Ben Ali en Tunisie et Kadhafi en Libye de massacrer leurs populations, mais alors… Alors ? Que fait-on du drame de l'Algérie française ? Les assassinés, sous les balles de l'armée de la République française le 26 mars 1962 et les blessés exécutés ? Ceux d'Oran le 5 juillet, les meurtres du bled, les Harkis et les Supplétifs abandonnés, torturés et abattus dans des conditions affreuses en Algérie, parce que abandonnés par le pouvoir français de Paris ? Sans regret ! Sans contrition ! Et les militaires du contingent, des jeunes métropolitains oubliés lâchement entre les griffes des terroristes, un FLN assoiffé de vengeance ! Abandonnés au nom du principe de " non ingérence ! " Monsieur Alain Juppé revient d'un voyage à Alger… A-t-il évoqué ces ombres du passé ? Ces fantômes qui accusent le pouvoir gaulliste ? Non ! Il a parlé d'un futur… Mais, peut-on évoquer le futur, sans les bases solides d'un passé apaisé ?
Pourquoi aborder ces sujets ? Parce que Nice et son maire, Christian Estrosi, nous imposent la statue du général. Ils oublient que " l'homme du 18 juin 1940 " est aussi celui du " 19 mars 1962 ". Celui des accords d'Evian et de la fin de l'Algérie française, lorsque l'armée française a tiré sur une foule pacifique à Alger ; lorsque cette dite armée française a laissé des civils se faire massacrer ou enlever à Oran ; lorsque RIEN, je dis bien RIEN n'a été tenté pour retrouver des civils et des militaires prisonniers du triste et sanglant FLN !
Voilà une statue mal venue. Elle souligne l'inconscience d'un parti, l'UMP, qui favorise par ce geste un élément qui blesse une partie des Niçois, rapatriés d'Algérie et qui ont souffert de la cruauté du pouvoir gaulliste, de ses mensonges ! Cinquante ans sont passés mais rien n'a changé. Il existe toujours ce désir étrange, obsessionnel des descendants du régime gaulliste de persévérer dans cette rage à nous effacer de la mémoire de la Nation. Ils se retrouvent avec des groupes de pressions socialo-communisants qui espèrent bien cracher sur nos tombes ! Une fois de plus, après les noms de rues, de places ou de jardins du " 19 mars " et en occultant le souvenir des massacres qui ont suivi les accords que nous nommons " déviants ", Nice fait son cinéma… de mauvaise qualité. La statue est là, avec le vote des conseillers municipaux pieds-noirs qui ont avalé leur honneur, pour plaire au Maître de Nice.
Le pouvoir finissant de l'UMP niçois a voulu nous donner le coup de grâce. Sous la coupe d'obédiences pacifistes ou conservatrices, il a souhaité nous crucifier et nous enterrer.
Il y a erreur ! La résurrection existe. Nous nous souviendrons !

Robert Charles Puig / 18 juin 2011
Cercle Algérianiste de Nice

Claude-Sandra RAYMOND
Présidente
Amitiés oraniennes - L'Echo de l'Oranie
11 avenue Clemenceau
06000 NICE

04 93 88 40 85
Echo.oranie@wanadoo.frL

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes
Le 16 juin 2011

Communiqué

Nice a été, plus que toute autre ville, dès 1962, la ville d’accueil des Pieds-Noirs arrachés à leur terre natale. Elle a su de tout temps, comprendre les souffrances d’une communauté contrainte à l’exode, être à l’écoute des drames vécus. Nice est pour cela un point de repère, une ville emblématique, qui a su vibrer à l’unisson des Français d’Algérie.
En accueillant officiellement une statue du général De Gaulle, Nice et son Maire rompent cette tradition de confiance qui avait été nouée depuis cinquante ans avec les Pieds-Noirs.
Cette décision constitue, pour nombre d’entre nous, Français d’Algérie de Nice ou d’ailleurs, une déchirure, une blessure à l’âme.
À l’approche de la commémoration du Cinquantenaire des drames vécus par les Français d’Algérie, il est inacceptable que Nice célèbre dans le même temps, celui qui a été la cause de ces drames.
Nice, désormais pour les Pieds-Noirs, ne sera plus tout à fait Nice.
J’invite tous mes compatriotes à faire part, au Maire de Nice, de leur profonde désapprobation et de leur grande tristesse.

Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

49 / France Faut-il en rire ?

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Nous avons été bernés, truandés depuis tellement longtemps par nos médias aux ordres, menteurs et faux jetons, que depuis " l'affaire DSK " dont à la limite, la suite des épisodes ne peut déboucher que sur du voyeurisme " politicard " incorrect, il faut espérer que les journalistes prendront conscience que nous attendons autre chose d'eux que des nouvelles tronquées. Soyez sérieux Mesdames, Messieurs les informateurs ! Nous ne demandons pas l'étalage d'affaires malodorantes, des " brèves " de lupanars, mais juste la vérité, pour que le jeu politique soit sain et honnête ! Pas de jeux de … mains qui se transforment en " jeux de pieds ", mais un coup de poussière sur les abus, les excès de ceux qui profitent d'une situation de dominant pour se croire tout permis.
C'est cette presse que j'accuse qui est gagnante aujourd'hui ! Elle fait son beurre des magouilles des élus, nos " têtes " si peu pensantes mais parfois en ruts !
Redevenons sérieux avec quelques brèves, de coin de zinc.
DSK et l'argent de Madame ? Ils sont socialistes et riches… Pourquoi pas ? Où cela se corse, c'est d'apprendre la loi, sur mesure, votée en 1981 par les socialistes pour exonérer les œuvres d'art de l'impôt sur la fortune… alors que celui qui gagne 1000 euros est imposable ! Voilà à quoi a servi le " Pouvoir législatif ". Une belle manière d'offrir une prison dorée à l'époux ou de financer des recherches de preuves à décharges : l'argent ! Il fait le bonheur de nos dirigeants tellement inconscients du prix de la baguette de pain, du litre de lait ou ignorants, parce que c'est le chauffeur qui fait le " plein " du prix de l'essence !
Une belle vie, à notre détriment que soutien Frédérique Mitterrand ! Lui, encore… ?
Nous allons assister n'en doutons pas, jusqu'à la présidentielle, à un déballage de vieilles histoires. Un bien, un mal ? Au moins de la vérité et nous saurons mieux à qui offrir notre voix en 2012… si nous n'en avons pas déjà une petite idée.
Après une " histoire de pied " qui finit par sentir mauvais, des archives on nous extrait une " brève " d'Orient : du Maroc et de Marrakech… Une sombre histoire de pédophilie… Sans donner sa langue au chat, c'est… cousu… de fils sales, cette histoire. Etait-elle vraiment ignorée de nos élus et des " people " ? J'en doute. Pour savoir la vérité, pourquoi ne pas demander au gouvernement marocain de sortir de ses tiroirs le document ? Sauf si… il y a des accords entre les dirigeants… ceux de là-bas et ceux de Paris alors, adieu la vérité et merci les médias… qui profitent parfois de voyages avec nos " people… " Nos " bons journalistes " restent alors tenus au silence des traîtres, comme Juda ! Mais voilà que cette dénonciation anonyme met le feu à la braise de ce temps pré-électoral ! A suivre donc…
Revenons à ce mot : " people ". Il sent l'étron, la fourberie, le déshonneur et pourtant, ils sont nombreux à s'y vautrer ! C'est un anglicisme qui nous couillonne depuis des décennies ! Une poudre aux yeux des citoyens pour qu'ils avalent les mensonges, les faux espoirs assénés par nos élus et les lubies des nantis !
Par exemple, on continue à nous interdire de vérité sur l'abandon de l'Algérie - française - et on nous cache, on étouffe la collusion de certains corps d'Etat - français - avec les criminels du FLN. Pour cette raison, un seul objectif : mettre une chape de plomb et le mot : OUBLI, sur cette période car " l'idée " de vérité reste interdite depuis 1962.
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Autre exemple ? Donner le nom d'un délinquant est considéré comme un délit, mais n'est-ce pas un délit que de cacher le nom ? On pêche par excès de complexe et on nourrit le sectarisme communautariste qui lui, aime se parer du nom de ses origines pour déblatérer sur la Nation, sans risque ou crainte d'en pâtir !
Prenons la Libye ? Je n'aime pas Kadhafi, bien entendu, mais il a bien eu l'Elysée, comme une page d'humour vache ! Alors, est-ce bien pour défendre des innocents que l'argent du contribuable français est jeté sous forme de bombes et de millions d'euros sur ce champ de bataille qui ne devait durer quelques jours ? Aujourd'hui nous en sommes à l'envoi d'hélicoptères… pour mieux choisir les cibles, mais est-ce toujours pour protéger une partie de la population ? Etonnant d'avoir pris une position aussi tranchée au détriment de nos finances et du panier de la ménagère, toujours plus vide à chaque retour du marché. Nous payons au prix fort la tente bédouine des Champs Elysées ! Avec le soutien de qui ? Un " ministre-bis " des Affaires Etrangères, BHL, qui joue à la vedette américaine, sans retenue. Connait-il véritablement ces opposants au régime de Kadhafi ? Sait-il, en devin, comment se terminera cette guerre étrange ? Il est dans les papiers du Palais de l'Elysée car il est un " people " reconnu, mais il faut se souvenir de son mépris du chant des Africains, il faut se rappeler ses écrits, tirés des fausses nouvelles du " Canard enchaîné ! "
Où mène-t-on l'histoire de France, lorsque l'influence du pire, prime sur le bon sens ?
Autre exemple, encore ? Que nous apporte ce fameux G 8, au coût exorbitant ? Mais c'est bien sûr ! Une publicité gratuite nous montrant que l'épouse du président est en … forme et que l'époux espère gagner ainsi quelques voix chez les fameuses ménagères, qui ne doivent pas oublier, elles - et je suis certain qu'elles y pensent - que leurs paniers restent à moitié vide !

Allez ! Une dernière petite brève ?
A la télévision, je vois, j'entends le préfet ou le sous-préfet de Nantes évoquer l'interdiction de l'apéritif géant prévu sur une place publique de la ville… Savez-vous ce qu'il a avancé comme argument ? " Nous voulons éviter la CONFISCATION d'un espace public par une catégorie de personnes… ". Belles paroles, non ? Il faut le dire et le clamer lorsque l'on sait que nos rues sont interdites de circulation le vendredi, jour de prière et que l'on ne peut passer d'un trottoir à un autre, parce que des barbus font la loi avec un " service d'ordre " que la République n'autorise pas, mais qui va jusqu'à la menace du quidam lambda qui veut passer !

Ô France des lois modulables et modulées, suivant les circonstances !
Elles te minent, t'agressent, te complexent et te poussent à la décadence !
Tu me sembles si triste aujourd'hui, et tellement pathétique !
Vivement des élections et que l'on change de République !

Robert Charles Puig / Juin 2011

Madame le maire-adjoint,

J'ai consulté le programme de la manifestation appelée " Au soleil des deux rives " organisée ce week-end à Nice. C'est un programme essentiellement festif, mis à part une messe qui, je l'espère sera tout de même célébrée en mémoire de tous les Français et de toutes les Françaises ayant trouvé la mort en Algérie.

Il est sûrement intéressant de vouloir perpétuer la " culture pied-noire ", mais peut-on le faire sans honorer la mémoire des Français de souche européenne (FSE) et nord-africaine (FSNA) tombés au champ d'honneur de l'Algérie française ? Pas de dépôt de gerbes, pas de " pages d'histoire ", hormis peut-être les interventions de Bernard Coll avec un film sur les harkis et de Pierre Montagnon à propos de la Légion étrangère.

Je trouve cela un peu désolant. Mais peut-on s'en étonner quand le maire de Nice envisage l'édification d'une statue du président De Gaulle à Nice, de ce même De Gaulle qui s'est parjuré en reniant les serments faits en arrivant au pouvoir et qui a, tout simplement, " bradé " l'Algérie.

Dans National Review, Thomas Molnas écrivait en septembre 1962 : " Pour la honte éternelle de la France, de Gaulle s'est comporté envers la population profrançaise d'Algérie -aussi bien d'origine européenne que d'origine musulmane- comme s'il s'agissait de criminels et il a autorisé d'incroyables atrocités perpétrées contre elle par la gendarmerie mobile, tandis que dans le même temps il ordonnait à l'armée de ne pas gêner les sévices, les enlèvements et les massacres du FLN. "

Je rappellerai aussi la réponse faite par Georges Duhamel à la revue Historia (n° 122 de novembre-décembre 2009) qui lui posait la question de savoir quel était l'acte de trahison le plus retentissant de la Vème République. Georges Duhamel a répondu " Sans hésitation, celui du général de Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie ".

Dans une interview au journal Nice-Matin, vous dites, quant à vous, souhaiter intéresser les jeunes à l'histoire de l'Algérie et des pieds-noirs : il le faut effectivement. Mais le folklore, les jeux et les recettes de cuisine sont à mon avis quelque peu insuffisants.

Les jeunes ont besoin de connaître la vérité sur l'Algérie et la période qui a précédé l'indépendance, sur le rôle positif de la présence française, sur le grand espoir né du 13 mai 1958, sur la pacification et la guerre gagnée militairement, sur les reniements de la France et de son président d'alors, sur les raisons du putsch des généraux, sur l'abandon des harkis et l'exode des pieds-noirs, sur la réalité des accords d'Evian et de l'après 19 mars 1962, sur la fusillade du 26 mars à Alger ou encore sur les enlèvements du 5 juillet à Oran.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes salutations distinguées.

Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et de " Guerre d'Agérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha)

Je vous fais parvenir en " avant première ", les communiqué et liens relatifs à la journée du Souvenir des Anciens d'Indochine qui accompagneront mon article de juin.
Avec mes sentiments les plus amicaux
José CASTANO

Samedi 11 juin, journée nationale du Souvenir des Anciens d'Indochine
- L'une de ces commémorations, organisée par la Mairie et l'Union Nationale des Combattants aura lieu à PALAVAS LES FLOTS (34250), à 11h, à la stèle des Anciens d'Indochine, avenue de l'Evêché de Maguelone - Rond-point à proximité de la Maison du Temps Libre. Contacts : 04.67.68.58.65 ou 04.67.68.09.96 ou 04.67.07.73.00
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-VIETNAM : Victimes du camp 113 : http://www.fonjallaz.net/Vietnam/index.html
- Cliquez sur : la libération de l'Indochine a été la foire aux illusions
- www.anai-asso.org - e-mail : contact@anai-asso.org
Une guerre oubliée : celle de Corée :

- Cliquez sur : http://www.monsieur-legionnaire.org/index.php?option=com_content&view=article&id=142:coree-une-guerre-oubliee&catid=73:a-lhonneur&Itemid=83
Cliquez sur la ligne : " Le GCA MAGRIN-VERNEREY, alias MONCLAR, 13ème D.B.L.E. en Norvège et Bataillon de l'O.N.U. en Corée "
- Lien intéressant sur la rubrique " Devoir de mémoire " de Monsieur Légionnaire avec des pages personnelles sur l'histoire du Bataillon de Corée
- Un " roi " qui nous livre bien des clefs… Hommage à un grand soldat : Jean de Lattre de Tassigny. En filigrane aussi, la grande figure du Commandant Elie Denoix de Saint-Marc : http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article71942.php

Robert Charles Puig / mai 2011

Notre compatriote oranaise, Marie-Hélène Carbonel, écrivain de talent, dont les livres ont fait l'objet de recension sur ce site et dans nos journaux, devient directrice de collection : Sa maison s'intitule : " Baie des Anges " et sa collection : " Une heure à lire ".
Elle y publiera bientôt un recueil de nouvelles qui font la part belle à notre pays perdu et à notre histoire : " Front de mer, petites histoires de contre temps et de malentendus. " Nous en reparlerons en temps voulu.
Il s'agit de livres courts, à emporter dans sa poche ou son sac à dos, des livres pour vous tenir compagnie, en voyage et en vacances, pour ne pas bronzer idiot. Mais aussi des livres à savourer et qui laissent une trace dans les mémoires.
Mais si nous regardions la collection qu'elle dirige ? Elle s'ouvre à l'international puisque sont annoncés des auteurs étrangers, surtout de langue espagnole, chère au cœur de notre amie. Mais chut ! je vous en dirai plus bientôt.
Une belle moisson pour cette petite collection promise à devenir une grande.
Bravo Marie-Hélène bon vent sur l'eau bleue de la Baie des Anges
Vous pouvez la joindre sur son site : www.mhcarbonel.fr

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47 / France Choc et toc !

Le choc ? La fin de Ben Laden.
Le toc ? Les affres des premières empoignades politiques pour 2012.
Le choc ? Ben Laden ! Bravo l'Amérique. Elle n'a pas eu peur de faire de l'ingérence territoriale, en lançant ses troupes au Pakistan. Un bel exemple pour la France qui, le 5 juillet 1962 a laissé, à Oran, des Français massacrés par des terroristes, à peine nés à l'indépendance de l'Algérie offerte par le général. Cette fois, c'est une leçon d'ingérence qui ne gêne personne et relance le futur deuxième mandat de Barack Obama qui prend une longueur d'avance sur ces opposants pour 2012. " L'escapade " gagnante de ses troupes au Pakistan et la fin d'un mythe terroriste lui ouvre une voie royale. Mais je me souviens d'une Amérique si prompte à nous avoir fait mettre à la porte de l'Algérie en 1962 ; à faire pendre Saddam Hussein en Irak ou en fermant les yeux sur le jeu des dictateurs en Tunisie, Egypte, Libye, Syrie… sans s'émouvoir outre mesure de la " solution finale " des Chrétiens d'Orient, occis sans que l'Occident ne fasse autre chose que de tristes protestations… sauf en Libye !
Ah, le pétrole, quelle belle chose. L'Amérique a mis l'affaire sur les rails puis, c'est un peu défilée… Elle laisse le " bébé " à l'Otan, aux Anglais et aux Français. Ainsi, nous nous occupons, par bombes interposées, de détruire Tripoli alors que nous ne devions que défendre des civils et pas en tuer à coup de missiles par n'importe quel moyen. Si je comprends bien notre rôle, nous défendons les civils du CNT, le Conseil National Transitoire qui risque comme son nom l'indique, de n'être que transitoire et éphémère contre ceux de la capitale kadhafienne. Nous sommes devenus un pays guerrier sans vision d'avenir comme en Afghanistan… où un soldat français vient encore de mourir. Pour défendre quelle cause, lorsque nous fermons les yeux sur un tribalisme qui fait la loi et soumet les femmes à son idéologie passéiste ? D'ailleurs, tous ces pays en révolution, savons nous s'ils se tourneront vers un système démocratique ou les pires des dictatures coraniques… ?
Le toc ? Voilà que les nouvelles s'accélèrent à l'approche des élections de 2012.
La gauche multiple et caviar, roule en Porsche et la droite molle nous annonce la bonne nouvelle : La femme du président serait enceinte ! C'est bon pour les sondages de NS. A 20 %, il avait de quoi se faire du mauvais sang, mais avec un bébé dans les bras, il fera pleurer les chaumières. Votez pour moi pour plus de sécurité ! Votez pour moi pour plus d'argent et moins de crise ! Votez pour moi pour une identité retrouvée, des élus sans magouillage et des soldats rapatriés des terrains de combats, sauf la Libye… pour le pétrole !
Bien entendu, Nicolas Sarkozy se voit au Panthéon des élu (e) s politiques face à ses adversaires ! Borloo et Bayrou en flèches… Hollande, DSK et Aubry, au coin du bois et bien d'autres encore… Enfin Marine Le Pen qui avance… Elle a raison de dépoussiérer son camp, mais certaines valeurs ne doivent pas être oubliées, et De Gaulle n'en fait pas parti.
De ces affrontements, que de coups durs à attendre ! Des talcs et des coups bas, des croche-pieds et des fautes de mains… Du football, en quelque sorte et… qui va toujours aussi mal. Comment une réunion peut-elle se retrouver sur le net, sans que de mauvais esprits ne la conduisent ?

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Comment après la faillite du mondial ne pas voir une mainmise étrange dans ce pugila footballistique, pour prendre un pouvoir qui rapporte gros ?
Après la lamentable prestation des joueurs en Afrique du Sud, soulignant leurs limites mentales et celles de leurs accompagnateurs, voilà l'affaire des quotas ! De qui se moque-t-on ? J'ai entendu Rachida Dati. Vous savez pourquoi, tout à coup, elle m'a plu ? C'est la seule élue qui a défendu l'idée de la FFF et l'affaire des quotas ! En effet, ces joueurs à " bi-nationalité ", un mot barbare, qui sont formés avec l'argent des contribuables partent souvent rejoindre d'autres pays, ceux de leurs parents, après leurs formations. C'est la France du bon cœur ! J'apprends ainsi que l'équipe de football d'Algérie compte dans ses rangs neuf joueurs sur onze, formés dans nos centres… je le répète, avec notre argent ! Cela n'empêchera pas, lors d'un match France-Algérie, d'entendre la Marseillaise sifflée et notre drapeau conspué ou brulé.
Une fois de plus des " ombres " poussent la France à pratiquer une charité et un pacifisme aveugles et caricaturaux pour la déstabiliser, comme au temps des colonies d'une époque que je n'oublie pas. Il y en a qui ne veulent plus de notre pays en tant que Nation occidentale, mais simplement comme une terre d'asile pour la misère du monde en " lessivant " de sa conscience ses heures glorieuses.
Après Roseline Bachelot au mondial et son cinéma des joueurs en pleurs, Chantal Jouanno a sauté pieds joints dans l'affaire des quotas. Des sanctions, des exemples et des licenciements ! Elle n'a pas laissé au temps, le temps de démonter cette magouille et une fois de plus, la politique s'est " emparée " du sport pour en gâcher ses valeurs. Elle a eu tout faux, Madame la Ministre Jouanno, dans ce micmac. Enfin, à mon avis, Laurent Blanc n'avait pas à s'excuser, mais à expliquer que cette réunion où il participait, n'avait pas besoin de mouchard ; que la France ne doit pas former des joueurs, que pour les voir partir ailleurs et que finalement, nous avons besoin d'une France sportive forte et non d'une république bananière gérée par des politiques où c'est le dernier qui parle qui a raison.
Dernières nouvelles du " toc ". Madame et Monsieur le président de la République font leur cinéma à Cannes 2011… au " festimal " ? Pendant ce temps, Dominique Strauss-Kahn a décidé de monter au septième ciel à New York… avant de prendre AF 23 pour Paris. Le ciel lui serait tombé sur la tête…
Vite, vite, changeons de république.

Robert Charles Puig / mai 2011

Même dans le malheur deux poids deux mesures !!

Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, les deux journalistes retenus en otages en Afghanistan depuis 500 jours bouleversent tous les médias nationaux et mobilisent toute la classe politique française de droite et de gauche. Nous compatissons et nous sommes de tout cœur auprès de leurs proches car, contrairement à l'ensemble des Français métropolitains, nous savons de quoi nous parlons : des milliers de Français d'Algérie et de harkis ont été enlevés et ont disparu en 1962 sans que cela n'émeuve le moins du monde ni les médias nationaux ni la classe politique française de droite comme de gauche. Alors veuillez nous comprendre et nous excuser si nous contemplons tous les efforts déployés pour les retrouver et tenter de les libérer d'un œil un peu détaché car c'est dans le cadre de leur profession qu'ils ont été (paraît-il), hélas ! enlevés alors que les nôtres se trouvaient tout simplement chez eux dans un département encore français et en présence d'une armée qui est restée l'arme au pied, sans intervenir, obéissant aux ordres de son chef l'indigne, l'infâme, général Katz.
En juillet 2012 cela fera 18250 jours que nous espérons des nouvelles de leur sort car nous savons que nous les reverrons plus et jamais les Présidents successifs de la république ne s'y sont intéressés, ni les médias n'en ont fait " la Une ", ni les métropolitains n'ont manifesté. Il est vrai qu'il est plus facile et plus mobilisateur de s'intéresser au sort de deux personnes connues qu'à des milliers d'inconnus.
Cela fait 239 jours que 4 autres Français sont entre les mains d'al-Quaida (Aqmi) et détenus on ne sait où dans le Maghreb islamique et leurs vies sont menacées à tout instant, surtout après la disparition de Ben Laden. Deux autres Français ont tout simplement disparu en Côte d'Ivoire depuis 39 jours et c'est le black-out total sur leur sort, Stephane Frantz Di Rippel, directeur du " Novotel " d'Abidjan et un chef d'entreprise ainsi qu'un Malaisien et un Béninois. Entre les mains de qui sont-ils ? Les troupes de Ouattara ou celles de Gbagbo ?
Est-ce que la vie d'un journaliste vaut davantage que celle de tout autre citoyen français ? Sans doute puisque les autres otages en danger de mort n'ont pas la chance d'avoir une mobilisation de l'ensemble des médias ni des manifestations nationales pour les soutenir.
Tous ont pourtant une famille, des proches, qui les aiment, souffrent et les pleurent !

Manu GOMEZ

Monsieur le Maire,

Je vous remercie d'avoir pris le temps d'apporter une réponse à mon courrier relatif à la stèle du "19 mars 1962 fin de la guerre d'Algérie"érigée sur votre commune. Mais, monsieur le Maire, les précisions que vous invoquez afin de minimiser votre implication dans cette affaire de stèle ne peuvent éclipser l'illégalité des inscriptions qui y figurent : "19 mars 1962 fin de la guerre en Algérie". Nous aurions adhéré totalement à votre projet si ce monument avait été érigé en hommage aux "Anciens Combattants d' Afrique du Nord", épitaphe dépourvue de toute polémique politico-idéologique, digne de convenir à nos soldats tombés au service de la France sur les théâtre d'opérations extérieurs.
Nous espérons, Monsieur le Maire,vous avoir convaincu du trouble que ces références portées sur votre stèle occasionne sur une grande partie de la population, trouble qu'il vous serait aisé de dissiper en modifiant le texte.

Cordiales salutations.

Guy PIERSON

C. Marjadou

Ce film de 2 heures constitue une remarquable réalisation technique, et une émouvante évocation de la mémoire des Français d'Algérie. Des dizaines de témoins mettent en valeur ce que fut leur histoire et celle de leurs ancêtres, depuis la conquête de 1830 jusqu'à l'exode de 1962. Ils rappellent que la piraterie barbaresque fut à l'origine de l'expédition, que la colonisation, éprouvante avant d'être génératrice de paix, a éradiqué les épidémies et créé les infrastructures d'un Etat moderne.
L'histoire de la guerre d'Algérie reste prégnante pour les acteurs consultés, qui relatent les massacres fomentés par les nationalistes algériens, depuis mai 1945, jusqu'au 20 août 1955 et au 5 juillet 1962 ; ils n'occultent pas cependant les inégalités sociales, les ratonnades et autres abus de la répression. Ils montrent comment le sursaut du 13 mai dissimule un complot gaulliste qui n'exploite pas la fraternisation franco-musulmane et conduit à la révolte des barricades, du putsch et de l'OAS.
Le titre du film évoque bien ce que fut la souffrance de leur communauté et celle des harkis : les enlèvements de l'été 1962 qui imposent l'exode, le rejet des syndicalistes marseillais, le saccage des cimetières de leurs parents. Seule consolation, ceux qui ont eu le courage de traverser la mer, ont renouvelé des relations d'amitié avec leurs anciens condisciples et collègues de travail et sont sensibles à la misère des Algériens soumis à une minorité totalitaire.
La reconnaissance de la responsabilité de l'Etat reste l'espoir de ces désespérés. Ce film devrait y contribuer, mais il se heurtera aux critiques idéologiques des complices du FLN. Sa diffusion au grand public serait nécessaire pour l'information des Français de bonne foi.

46 / France Un discours qui fâche

Attention ! Il y a parfois un mélange des genres qui étonne, surprend.
Le discours du 1 er mai de Marine Le Pen fait partie de ces moments d'histoire que l'on voudrait vite oublier. En effet, faire référence aux grands hommes de l'Etat, je veux bien… Charlemagne, Charles Martel ou nos généraux de la deuxième guerre mondiale, ceux des campagnes d'Italie, de France ou d'Allemagne je veux bien aussi… mais citer De Gaulle au firmament aux héros de la République, c'est quoi ? Cela ressemble à quoi ? Je ne souhaite pas être rabat-joie et désenflammer le moment d'un discours de campagne électorale majeur, mais quelles sont ces faits d'armes qui méritent que son nom soit cité ? L'homme qui a quitté le pays en guerre pour Londres ? Celui qui a méprisé les Français des colonies, ceux qui sont morts en 14 / 18 et 39 / 45 pour une plus grande France, et qui a " oublié " de mentionner les exploits de l'Armée d'Afrique ? Celui qui a menti aux Européens d'Algérie, Français et Musulmans acquis à la Nation ? Enfin, enfin, celui qui a ordonné à une certaine armée française remaniée à ses bottes après le putsch des généraux, de tirer sur des civils le 26 mars 1962, et a ordonné aux troupes françaises d'Oran, le 5 juillet 1962, de rester dans leurs casernes tandis que des civils FRANÇAIS se faisaient massacrer dans la ville ? Des tués, des torturés, des personnes enlevées dont cinquante années après nous n'avons toujours pas de nouvelles et dont les parents de ces victimes innocentes ne font toujours pas leurs deuils ?
Ce discours du 1er mai est un discours qui fâche ! A trop vouloir en rajouter, le calice devient ciguë mais il n'y a plus de Socrate pour le boire ou avaler les couleuvres gaulliennes. Il faut que tous nos candidats à 2012 le sachent bien : Je ne ferais pas l'impasse de ma mémoire pied-noire et mon vote sera pour celui ou celle qui répondra à mes vœux de rétablissement d'une vérité occultée, bafouée, méprisée ou, ne sera pas !
Sans doute l'âge aidant, je ne me sens plus l'âme d'un hésitant, d'un esprit qui balance entre deux routes. Je suis de ceux qui n'oublient pas la manière dont nous avons eu nos morts et nos disparus laissés pour compte dans la braderie gaulliste. Je suis de ceux qui se souviennent de la manière honteuse, déshonorante dont il a fallu partir d'une terre hissée au vingtième siècle par le labeur de nos ancêtres, en Algérie. Je suis de ceux qui se souviennent que pendant presque un demi-siècle, nous avons été avilis, humiliés, dépréciés dans notre honneur de Français d'Algérie, d'Hommes des Colonies, par une France sans mémoire. Tout cela ne doit pas être passé à perte et profit dans le cadre de réconciliations imparfaites, comme il en est prévu et d'associations qui veulent à tout prix faire l'impasse des crimes. Ceux de l'Etat français et ceux du FLN.
Alors, qu'on se le dise dans les instances politiques et autres, mon bulletin de vote ira vers le candidat qui reconnaitra notre sang versé, nos blessures et nos morts. Sinon, comme dans le chef d'œuvre de Georges Bizet, Carmen, permettez-moi par terminer par ces paroles célèbres : " Prends garde à toi ! "

Robert Charles Puig / mai 2011

Chers Compatriotes, Chers Amis,
Internautes inconnus et autres destinataires,

Vous trouverez sur le site JPN, la Lettre ouverte que nous avons adressée aux organisateurs du Colloque du 4 mai "POUR LA PAIX DES MEMOIRES", qui nous offrent la possibilité de mettre à plat l'ensemble des problèmes résultant d'une situation qui dure depuis 50 ans.

http://jeunepiednoir.pagesperso-orange.fr/jpn.wst/Histoire%20&%20Memoire.htm#colloque040511

La conviction de JPN, c'est que 2012 est probablement notre dernière occasion d'obtenir VERITE et JUSTICE. Que sera en effet la communauté des Français rapatriés en 2017 ? Que sera tout simplement la France en 2017 ?

Nous ne souhaitons pas nous jeter dans une "guerre" des Associations qui viendrait troubler, au seul profit de l'Etat qui n'attend que cela, une "guerre" des mémoires qui représente un enjeu majeur pour les pouvoirs politiques français et algériens.

Il s'agit en réalité de résoudre définitivement les problèmes humains dont souffrent encore nos compatriotes Harkis/PN/Amis, problèmes qui par nature n'ont pas de couleur "politique". Ils ne sont ni de "droite"ou de "gauche", ni "progressites" ou "identitaires", ni UMP, PS, FN, Ecolo ou centriste.

Nous sommes ouverts au débat public entre responsables "rapatriés", c'est-à-dire, bien identifiés par leur passé et leur présent, leurs actions et leurs oeuvres en faveur des Harkis et Pieds-noirs et Amis. Aujourd'hui il est très simple, grâce à Internet, de voir qui fait quoi, depuis combien de temps et avec quel résultats. Nous sommes favorables au dialogue Etat/Rapatriés, sans lequel aucune solution ne peut être trouvée, avec des responsables gouvernementaux qui ont une réelle délégation de pouvoir et peuvent faire de propositions et prendre des décisions.

Nous pensons que seuls des ETATS GENERAUX de la communauté des Français "Rapatriés" permettront en fin d'année 2011 à TOUS nos compatriotes "responsables" rapatriés de s'exprimer et à TOUS les candidats à la présidentielle de 2012 de prendre l'engagement contractuel, et non plus uniquement verbale, de reconnaître officiellement la responsabilité de l'Etat français dans le crime d'Etat du 19 mars 1962, comme l'avait fait publiquement Nicolas SARKOZY et François HOLLANDE en 2007. Naturellement ces Etats généraux ne s'imposeront que si le Président de la République ne tient pas avant ses engagements des 31 mars et 13 avril 2007, en les concrétisant par le vote d'une projet de loi avant la fin de la législature actuelle. Il lui restent encore quelques semaines, voire quelques mois pour le faire. Jusqu'au 5 juillet 2011 au plus tard, semble-t-il. Après, ces propos resteront des promesses. Et les Français rapatriés qui lui avaient fait confiance pourront le juger sur ses actes.

Restant à votre disposition, nous vous donnons rendez-vous à NICE 2011 les 4 et 5 juin prochains pour en discuter directement à notre stand. En attendant, nous sommes à l'écoute via Internet de votre proposition concrète.

Gagnons ensemble dans l'intérêt de TOUS.

Bien cordialement

Bernard COLL - Sécrétaire général de JPN
JPN - BP 4 - 91570 Bièvres - Tel : 06 80 21 78 54
http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/

2

L'après midi à l'hôtel Westminster, c'est une salle bondée, toujours sous l'initiative de nos responsables de cette journée, qui nous a permis de revivre ces événements d'avril 1961 et d'apprendre quelques bribes de ces événements que nous ignorions de la préparation du putsch : son organisation ; le refus du général Challe de faire participer les unités territoriales, les civils pourtant prêts à participer à ce qui était une victoire annoncée et aussi, l'organisation secrète parisienne, il n'était pas encore question de l'OAS, décidée à investir l'émetteur de la tour Effel et…à prendre l'Elysée !
Une aventure d'hommes de foi et de conviction pour l'amour d'une plus grande France. Ils avaient vingt ans et nous aussi !
Les différents conférenciers nous ont fait l'honneur de nous raconter leurs luttes et leurs espoirs. Pour nous tous, c'est un enseignement à transmettre aux jeunes générations. En effet, chacun des intervenants, de JOURDES à ANGLADE et COLIN, de PEREZ à HOLLEINDRE, sous la présidence d'honneur de Pierre DESCAVES, nous ont fait vibré et convaincu que, si une grande page de l'Histoire de la France et de l'Algérie française avait, à partir de cet instant été emportée par les mensonges d'Etat, notre lutte pour la vérité n'est pas terminée !
Aujourd'hui ces personnes, ces héros, ont pris de la " bouteille ", c'est vrai, cinquante ans après… comme nous tous d'ailleurs, mais quelle vigueur dans les propos, quelle conviction, quelle esprit de jeunesse et de battant dans leurs mots ! Un véritable chant des Africains leurs paroles qui ont enflammé la salle !
Je conclurais mes modestes lignes en remerciant de leur excellente initiative, André Lore, Michèle Soler et Hervé Cuesta et en disant que j'espère pour mes enfants, ma famille autre chose que l'indifférence d'Etat que nous vivons, autre chose que cet étouffement et cette pression médiatique et politique malsaine qui cherchent à nous enterrer et à falsifier notre histoire.
Restons vivants !

Robert Charles Puig / Avril 2011

http://nice.algerianiste.free.fr/pages/23avril_putch/nice_23avril_tabrond.htm

Je prie que l'Esprit de Pâques inspire les puissants.

Geneviève de TERNANT

Comme jadis l'évêque d'Alger, cet homme-là est plus politicien qu'homme de foi. Il s'en est pris aux Identitaires Niçois et aujourd'hui il s'en prend aux pieds noirs. Il veut interdire la table ronde sur la Rébellion des Généraux.

Faites circuler à tous les identitaires, à tous les vrais Français, il faut que l'Église reste à sa place et ne s'occupe pas de notre République.
Ce n'est pas son rôle. Et c'est la Loi qui le lui interdit.

http://echodupays.kazeo.com/ACTUALITE-POLITIQUE-II/SANKAL-RECAL-L-Eveque-de-Nice-est-il-gaulliste,a2204135.html

Nobeline.

POUR INFO: A VOUS DE VOIR SI VOUS VOULEZ SIGNER LA PETITION.
POUR MA PART, C'EST FAIT
Une exposition immonde et blasphématoire a lieu en ce moment à Avignon avec une représentation du Christ en croix plongée dans l'urine. Elle est soutenu par le ministère de la Culture, diverses instances politiques mais surtout par LVMH.
L'Etat donne une nouvelle fois une preuve de son esprit discriminatoire anti-chrétien alors qu'aux Etats Unis et en Australie, cette représentation avait été interdite. C'est pourquoi je vous invite à aller signer la pétition suivante:

http://www.defendonslecrucifix.org/

et à la diffuser à un maximum de personnes.

43 / France Des hauts et des… bas !

Que faut-il penser de nos " gouvernants " pressés de se lancer dans un… débat qui vole au raz des pâquerettes tellement il est hors de propos avec notre quotidien. En effet, sommes-nous ou pas un pays laïc depuis 1905 ? Nos anciens, pour ou contre, ne se sont-ils pas battus pour défendre leurs idées et un consensus n'a-t-il pas finalement été trouvé ? Alors pourquoi remettre sur le tapis (que l'on peut croire d'Orient…) ce qui est acquis par la loi ? Il y a séparation de l'église et de l'Etat, il y a séparation du monde de la religion et du monde de la politique, un point c'est tout. Cela doit être valable pour toutes les autres religions quelles que soient leurs dates de parution sur le sol de France.
Le sarkozysme, avec ses complexes du colonialisme, donne la corde pour se faire pendre auprès de certains groupuscules qui vont profiter de ce colloque pour demander plus… comme ils le font depuis des années et… le gouvernement finira par payer des établissements de cultes à qui le souhaitera… à nos frais ! Ainsi va la France, à vau-l'eau, étouffée par trop de sentiments qui mortifient sa légitimité de Nation. Il est évident que les élus de la Droite molle ne savent plus quoi inventer pour redresser le bateau qui coule. Les cantonales sont plus qu'une torpille envoyée dans la fourmilière UMP qui a si bien profité des " affaires " en tous genres depuis 2007. Alors il faut y aller pour une nouvelle guerre à la Pyrrhus après l'Afghanistan, afin de se refaire une virginité électorale ! La Libye de Kadhafi est un bon sujet pour redorer le blason d'une France qui s'était plantée en Tunisie et n'avait rien vu venir, ni en Egypte ni en Syrie… Nous voilà partis comme en " 14 " pour des grandes manœuvres à coup de Rafale et de Charles De Gaulle qui, heureusement, a flotté sans les avaries habituelles. Bien entendu, à quel prix pour nos finances ?
Maintenant, la Côte d'Ivoire ! Un beau pays riche de son cacao et de son café ! Nous avons laissé faire depuis des années un dictateur adoubé par les socialistes français et finalement, après des centaines de morts, notre conscience souvent en sommeil s'est réveillée. Sommes-nous sûr que notre geste soit bien accepté ? Après la fin des colonies entrons-nous dans un autre cycle de conquêtes ? Attention l'Algérie ! A Suivre…
Je voudrais aussi évoquer ce petit article paru dans Nice-Matin (pièce-jointe). Ainsi la franc-maçonnerie du GODF se réveille et nous retrouvons dans les lignes nauséabondes imprimées, une critique de notre hommage aux héros d'avril 1961, avec le même relent putride qui accompagna notre fin, en Algérie. Une secte - comment dire autrement dans la mesure où la plupart de ses membres vivent dans l'ombre de l'anonymat - une secte qui, avec De Gaulle et les socialo-radicaux-libéraux-communisants de l'époque entre 1954 et 1962, a sabordé toute possibilité d'une sortie honorable de ce conflit. Elle a été un des bras qui nous a perdus et persévère aujourd'hui en restant hargneuse, acariâtre, agressive et vulgaire et en oubliant nos torturés, par le pouvoir gaullien à Hussein-Dey par exemple, nos morts du 26 mars et du 5 juillet 1962, ceux du bled et nos disparus.
Que l'enfer soit son temple !

Robert Charles Puig / avril 2011

Une partie des destinataires de ce courriel étaient présents lors de la réunion du 31 mars 2007 au siège du candidat de l'UMP lors de l'engagement de Nicolas SARKOZY devant les responsables nationaux harkis et de sa confirmation de le tenir le 13 avril 2007 devant les représentants nationaux pieds-noirs.

200 ASSOCIATIONS HARKIS/PN/AMIS ET 16.000 FRANCAIS SONT SIGNATAIRES DU MESSAGE DU 22 SEPTEMBRE 1995 DEMANDANT LA RECONNAISSANCE DU CRIME D'ÉTAT DU 19 MARS 1962

LA SANCTION EN CAS DE "MENSONGE D'ÉTAT" = PAS UNE VOIX EN 2012 POUR CELUI QUI N'A PAS RESPECTE SA PAROLE !
POUR ÊTRE ÉLU IL FAUT 50% DES VOIX + UNE VOIX - ET CETTE VOIX C'EST LA VÔTRE !

Voir le site Jeune Pied-Noir et via Google !

Honneur et fidélité

À Nice le 23 avril, le cinquantième anniversaire du pustch d’Alger
Retenez bien cette date : 23 avril prochain. Ce jour-là, à Nice, à la Maison du Séminaire (29, boulevard Franck-Pilatte), de 14 à 18 heures, c’est à un grand
rendez-vous que nous sommes conviés. Celui de l’honneur et de la fidélité. Le cinquantième anniversaire du putsch d’Alger conduit par quatre généraux : Salan,Jouhaud, Challe, Zeller.

De Gaulle, qui parlait mal le français, évoquera un « quarteron » – là où il aurait dû dire quator – de « généraux félons ». Un peu gonflé de la part de ce maître ès félonies qui se préparait à brader une province française…A Nice, une table ronde réunira ceux qui ont préparé l’exécution de cette action qui, si elle avait réussi, aurait tout changé, et ceux qui en ont été les acteurs. Ils expliqueront les causes de la révolte des centurions. Ils expliqueront les raisons de son échec.
Interviendront notamment : Serge Jourdes, Pierre Descaves, Gaby Anglade, Roger Holeindre, Jean-Claude Pérez. Comme on dit aujourd’hui, c’est du lourd.
Présidente du Cercle algérianiste de Nice et des Alpes-Maritimes, Michèle Soler est chargée de l’organisation de cette journée. Avec la participation de VERITAS, de l’ADIMAD, de l’ADEP, du RNFA, du CLAN-R, et du collectif des associations des rapatriés des Alpes-Maritimes. On ne peut, à cette occasion, que se féliciter de cette union sacrée dans un petit monde parfois en bisbille (les pieds-noirs ont souvent pris les mauvaises habitudes des Francaouis…).

J’ai demandé à Pierre Descaves, l’un des maîtres d’oeuvre de cette initiative, de souligner l’esprit même de cette manifestation :
— L’Histoire, qui résulte de l’action des hommes, doit être racontée par ceux qui en ont été les témoins, les acteurs, les victimes. Ce n’est pas à de
pseudo-historiens, empêtrés dans leur idéologie ou leurs fantasmes, de nous expliquer ce que nous avons fait. Et pourquoi nous l’avons fait. Matraqué par les
mensonges des politiciens et la désinformation des médias, le peuple est déboussolé. Nous avons le devoir de rétablir la réalité des faits, des buts, des
actions engagées.

Il faut, en effet, rappeler la légitimité de ce qu’on appelle un putsch, pour aller un peu vite, mais qui fut essentiellement un acte de résistance face à la trahison
gaulliste (De Gaulle une fois de plus, une fois encore, la mano en la mano avec les communistes) et à l’abandon d’une terre française.
Comme le rappelle Jean-Yves Casalonga, ancien journaliste à L’Echo d’Alger et président de la section niçoise de l’Union nationale des combattants : « Les
militaires ont fait ce que leur conscience leur commandait. Au nom de la parole donnée, ils ont sacrifié leur carrière. C’est un geste honorable. »
« Non, rien de rien, non, je ne regrette rien », chantaient les légionnaires parachutistes du 1er REP tombés aux mains des gamellards et des quillards.

A Nice, le 23 avril, nous reprendrons tous au refrain !

ALAIN SANDERS
Article extrait du n° 7317 de Présent, du Mercredi 30 mars 2011

"Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre de Harkis
et d'autres milliers de ''musulmans français'' qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois."

Aujourd'hui, qu'a fait le président Sarkozy ?

Et des harkis, des pieds-noirs et leurs enfants voteraient pour lui en 2012 ?

écrivez-lui plutôt dès aujourd'hui pour lui rappeler ses engagements :
http://www.elysee.fr/president/accueil.1.html
à droite au milieu de la page "écrire au président"

amitiés pn

Eric SAFRAS

Monsieur le Président,

Chaque jour, lors de chaque journal télévisé, et cela depuis maintenant plusieurs mois, les chaînes de la télévision française nous indiquent que quelques Français sont retenus en otage de par le monde: cela est fort triste.

Notamment, chaque jour les noms d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont rappelés. D'après certaines sources cependant, il semblerait que ces deux journalistes en mal de sensations n'étaient plus en mission de reportage et que c'est de leur propre chef qu'ils se sont aventurés dans les montagnes afghanes, sans guide et escorte fiables.

En 1962, en Algérie, plusieurs milliers de Français de souche européenne, de Français de souche nord-africaine, de militaires ont été enlevés par le FLN et les nouveaux maîtres de l'Algérie.

Ce n'est donc pas depuis quatre cent cinquante jours qu'ils ont disparus, mais depuis quarante-neuf ans, soit près de 18 000 jours. Je n'ai jamais entendu nos bonnes chaînes de télévision nous rappeler que plusieurs milliers de personnes étaient toujours otages de l'Algérie et demander d'avoir une pensée pour elles et pour leurs familles…

Aucune nouvelle n'a jamais été donnée, ni hier ni aujourd'hui, sur la situation de ces personnes. Ces Français sont-ils encore en vie ou ont-ils été tués comme les trois à quatre mille morts du 5 juillet 1962 à Oran ou les 150 à 200 000 harkis massacrés après le soit disant cessez-le-feu du 19 mars ?

Comme moi, de nombreux repliés d'Algérie et d'anciens combattants s'interrogent.

Les milliers de disparus, otages de l'Algérie mériteraient-ils moins de considération que
MM. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ? On serait tenté de le croire et d'autres que moi parleraient même de " discrimination "…

A quand, quelques mots chaque jour sur ces enlèvements opérés il y a tout juste quarante-neuf ans ?

Je vous adresse l'expression de mes salutations.

Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha).

Le 19 mars encore...

De tous côtés, sur le territoire français, sont inaugurées des rues et des places du 19 mars 1962, date supposée du cessez-le feu en Algérie. A ces inaugurations s'ajoute la volonté de plus en plus marquée de donner plus d'ampleur aux cérémonies privées de commémoration de cette date.
Si le 19 mars a représenté pour les combattants la fin de leur engagement militaire, elle a surtout représenté, pour la population d'Algérie, toutes confessions confondues, le début de la période la plus horrible qu'elle ait eue à connaître ; elle est associée aux plus grandes souffrances, au souvenir des plus grands drames.
Aussi, bien que les Rapatriés ne contestent pas le droit de chaque citoyen de commémorer, quand il le désire, ils ne peuvent admettre que des représentants de l'État expriment, par leur présence aux cérémonies qui se déroulent ce jour-là, à la fois leur mépris pour la douleur de leurs compatriotes et leur désaveu du choix de la date du 5 décembre, fait par la Nation, pour honorer les morts civils et militaires d'Algérie, du Maroc et de Tunisie.
Ils demandent avec force que les préfets et sous-préfets ainsi que les différentes autorités militaires reçoivent désormais clairement instruction de s'abstenir de toute participation à de telles cérémonies.
le 18 mars 2011

Le CLAN-R

19 mars 2011 à Bayonne
Faisant suite à une soirée agitée et passablement arrosée, nous arrivâmes au point de rendez-vous vers 9H00. Les paras étaient déjà là, avec leurs silhouettes singulières et leurs bérets rouges vissés sur le crâne. Quelques banderoles flottaient çà et là et de temps à autre, une voiture abordait le rond-point St-Léon en ponctuant son passage d'un coup de klaxon nous espérions un " ti ti ti- ta ta....." (beaucoup nous saluaient l'effet béret rouge peut-être les paras ont la côte !) auquel le public ne manquait pas de répondre.
Rapidement, la foule devint plus dense, tracts et publications amies circulèrent, puis débarquèrent enfin quelques bus remplis de pieds noirs et harkis venus du Béarn, du Lot et Garonne et d'ailleurs.
Le climat était correct, les journalistes au rendez-vous et l'ambiance bon enfant.
Le cortège se mit en place, les plus jeunes en prirent la tête et nous partîmes enfin, dans une longue procession, silencieuse et digne, comme cela avait été convenu.
Quelle ne fut notre surprise, en arrivant au niveau du Monument aux Morts, de constater que deux gerbes gisaient au pied du fronton désert. La FNACA, que nous devions croiser à cet endroit, était absente ! Pas l'ombre d'un ancien combattant, pas de fanfare, pas de discours, rien ! Juste deux gerbes témoignant d'un passage furtif. Les mises en garde proférées par quelque fanfaron au cours des mois précédents, faisaient place au vide. La place avait été abandonnée avant notre arrivée, la cérémonie hâtivement bâclée et les CRS déjà se déshabillaient. La confrontation tant attendue n'aurait pas lieu. Les autorités avaient habilement manœuvré afin que nous ne rencontrions pas les membres de la FNACA auxquels nous avions pourtant tant à dire.
Peu après avoir surmonté cette légère frustration, quelque slogans furent repris en cœur, quelques coups de sifflets, puis la mairie et la rencontre avec les élus.
Une délégation de 13 personnes représentant la diversité du cortège, fut reçue par Jean-René Etchegaray, 1er adjoint, et le chef de cabinet du maire de Bayonne.
Au cours de cet entretien, il nous fut dit que Jean Grenet, le député-maire de Bayonne (qui avait déclaré au journal Sud-Ouest qu'il participerait à la commémoration de la FNACA, et promis lors de l'assemblée générale de l'APNCB qu'il recevrait une délégation ce jour......) avait dû quitter la ville pour satisfaire une contrainte de dernière heure.
L'entretien fut long, précis et bien des fois émouvant. Je ne reviendrai pas ici sur les éléments développés, car vous connaissez tous nos thèses, amplement relayées sur Facebook, et par toute la communauté des rapatriés, mais nos arguments furent exposés dans le détail et il fut expliqué à nos hôtes pourquoi nous n'accepterions plus que la Ville de Bayonne continue à cautionner à des fins opportunistes, la honteuse commémoration du 19 mars.
Les militaires firent un rapide rappel historique à nos interlocuteurs, Veritas, dans le rôle que nous lui connaissons, développa une solide argumentation contre la commémoration du 19 mars, les Harkis joignirent leur voix au combat commun et il fut enfin évoqué une idée intéressante, consistant à proposer aux conseils municipaux des mairies sollicitées par la FNACA, de débattre de l'opportunité de soutenir ou non les commémorations du 19 mars, au vu d'éléments tangibles.
On peut espérer, si nous parvenions à imposer l'idée d'un vrai débat concernant le 19 mars au sein même des conseils municipaux, que nos arguments soient enfin entendus et que les élus s'engagent enfin sur la base d'éléments patents, et non plus à partir des seuls artifices d'une association d'anciens combattants dissidente anti-française et anti-démocratique.
Elu et Chef de Cabinet du Maire laissèrent fuser leur surprise, en nous raccompagnant jusqu'au perron, lorsqu'ils aperçurent les quelques centaines de personnes qui nous attendaient au pied du bâtiment.
A notre retour sur le perron de l'Hôtel de Ville, le soleil réchauffait les corps et le chant des africains retentit quelques minutes encore, avant que la foule se disperse en silence.
Au cours du débriefing qui fit suite au défilé du matin, il fut décidé de se rapprocher plus étroitement des organisateurs des autres manifestations qui essaimèrent à travers le pays, afin de créer ensemble un collectif national capable de lutter efficacement contre les commémorations du 19 mars 1962, jusqu'à éradiquer définitivement cette provocation inutile.
Ce collectif aura pour mission de multiplier de façon unitaire et homogène, les mouvements de protestation dans des dizaines de villes de France, le 19 mars prochain, à l'occasion du 50ème anniversaire d'un funeste cessez-le-feu qui sonna le glas des pieds noirs et des harkis.
Je voudrais dire enfin à tous ceux qui nous ont épaulés dans cette aventure et surtout à ceux qui ont fait le déplacement, parfois depuis l'autre bout du pays, que si ce 19 mars à Bayonne, nous fûmes un peu frustrés de n'avoir croisé les membres de la FNACA qui nous provoquent depuis des mois, il n'en reste pas moins que :
- Le maire de Bayonne a renoncé à encadrer comme il l'avait prévu, la commémoration de la FNACA,
- Robert Graca, président de la délégation FNACA du Pays Basque, a déclaré au journal Sud-Ouest, que la seule intention de l'association était " de marquer le cessez-le-feu et de rendre hommage aux morts civils et militaires "… mettant ainsi de l'eau dans son fiel,
- Pour une fois, aucun journal, aucune télé, ne nous a qualifiés de nostalgiques, ni d'extrémistes même si France 3 dans ses images s'est bien gardée de montrer les paras ne laissant voir que des civils....
- Nous avons enfin pu nous rencontrer, transformant le virtuel en réalité.
Ce dernier point étant à mon sens le plus important.
Grâce à votre engagement, quelques milliers de rapatriés, de militaires et de métropolitains concernés, ont relevé la tête et ont défilé ce 19 mars dans les rues de France, donnant sans le savoir l'impulsion d'un mouvement d'ampleur qui culminera le 19 mars prochain.
Merci à tous.
" Le Comité Anti 19 mars 1962 "

LETTRE OUVERTE

à Son Excellence Monseigneur Louis SANKALE
Evêque de Nice

Monseigneur,

J'avoue m'être frotté les yeux à la lecture du communiqué que vous avez adressé le 3 mars dernier à la presse et fait afficher dans la cathédrale Sainte-Réparate, par lequel vous dénoncez comme " une honteuse initiative " l'organisation d'un " apéro porchetta rosé " par une association " Nissa Rebela " un jour " dédié à la prière par les croyants musulmans ".

Je n'ai pas les renseignements ou les sources dont vous semblez disposer sur le caractère " d'ultra droite " de cette association ni sur le fait qu'un certain nombre de ses membres seraient catholiques.

Je n'ai eu connaissance que de la volonté des intéressés de protester contre l'appropriation de la voie publique pour la pratique du culte musulman, laquelle se trouve d'ailleurs jouxter le chevet de la Basilique Notre Dame.

C'est ce qui a motivé " la condamnation sans appel " que votre autorité épiscopale se rappelle soudainement pouvoir fulminer.

J'ai donc eu la curiosité de rechercher dans les derniers mois -et sans remonter à votre intronisation comme Evêque de Nice en mars 2005- si une pareille intervention avait connu un précédent.
***

Le 5 février 2010 à Kahta (Turquie) le corps d'une jeune-fille de seize ans a été découvert.

Elle avait été enterrée vivante pour manquement à la " culture islamique de l'honneur " (sic).
(elle parlait en effet à des garçons)
Réaction de l'Evêque de Nice : aucune

Le 3 juin 2010, toujours en Turquie, votre frère dans l'épiscopat, Monseigneur Luigi PADOVESE est égorgé aux cris de " Allahou akbar ".

Réaction de l'Evêque de Nice : aucune

Le 31 octobre 2010, 53 chrétiens dont 2 prêtres meurent dans un attentat à la cathédrale Sayidat al Najat à Bagdad.

Réaction de l'Evêque de Nice : aucune

Le 8 novembre 2010, Asia Bibi, paysanne pakistanaise qui avait le tort d'être chrétienne, est condamnée à mort par pendaison pour " blasphème envers le Prophète " (elle avait comparé Jésus à Mahomet ou l'inverse).
Réaction de l'Evêque de Nice : aucune

A Noël, 38 chrétiens sont massacrés dans les villes de Jos et Maiduguri au Nigéria, d'autres sur l'île de Jolo aux Philippines, d'autres encore en Indonésie, toujours par des musulmans.

Réaction de l'Evêque de Nice : aucune

Le 1er janvier 2011, un attentat fait 21 morts parmi les fidèles de l'église copte Al Kissidine à Alexandrie (Egypte).
Réaction de l'Evêque de Nice : aucune

le 4 janvier 2011, le gouverneur du Penjab (Pakistan) est tué pour avoir pris la défense d'une chrétienne condamnée pour avoir " insulté " le Prophète.

Réaction de l'Evêque de Nice : aucune